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    La Danse du serpent
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    2,5
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    FaRem
    FaRem

    8 704 abonnés 9 561 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 août 2020
    "Ceniza Negra" s'inscrit dans la continuité de "Selva", le court-métrage que Sofia Quiros avait présenté à Cannes et dans lequel on retrouvait déjà Smashleen Gutiérrez dans le rôle de Selva. Trois ans plus tard, Selva a désormais treize ans et elle entame une transition vers l'adolescence et découvre certains aspects de la vie en général et de sa propre vie. La jeune fille va faire face à la mort avec son grand-père qui n'en a plus pour très longtemps. Une période qui la rapproche de l'inévitable, mais qui ne la rend pas triste. Selva se laisse embarquer dans ses pensées et imagine le monde après la mort. Elle découvre aussi des choses par rapport à son corps comme n'importe quelle fille de son âge. Il s'agit d'un conte initiatique à l'ambiance onirique et à l'intrigue mystérieuse. "Ceniza Negra" est un film parfois proche du documentaire qui peine à créer de l'émotion et de l'empathie envers les personnages. C'est clairement ce qui m'a manqué. J'ai trouvé le film trop froid et jamais touchant, ce qui finit par le rendre ennuyeux. Ce n'est pas un film fait pour tous les publics et ce n'était pas un film pour moi.
    islander29
    islander29

    867 abonnés 2 359 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2020
    Un petit film qui 'a pas beaucoup d'ambition, et qui nous raconte Au Costa Rica l'histoire d'une adolescente, dans un milieu fermé, elle vit dans la maison de ses deux grands parents...Il y a une certaine sensibilité de cette jeune fille à comprendre les traditions, c'est à dire la vie de son grand père et celle de sa grand mère….Mais ce qu'elle va faire surtout c'est l'expérience du deuil, des ombres de la nature et de la nuit…..Le film n'a pas de prouesses techniques ( c'est filmé sans éclat) et la musique est quasi absente….Mais le fond est là, la vie est un combat et un abandon….de ce point de vue, le pari du film est réussi et porte réflexion sur la mort et la survie de l'esprit quand le monde s'écroule autour de vous…..j'ai aimé ans insister
    Ric Mansion
    Ric Mansion

    18 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mars 2020
    Dans des décors tropicaux , on partage un échange émouvant entre un grand père et sa petite fille . La vie, la mort sont ici traites avec une sorte d 'équivalence . La mort est ainsi ramené à un 'grand sommeil' tandis que la vie sous les traits de la jeune héroïne nous emporte dans un tourbillon de danses, de sourires et de mots d'oiseaux .
    Film minimaliste au rythme qui pourra paraître lent aux habitués d'un cinéma commercial mais qui distille une poésie par la grâce des images
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    133 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mars 2020
    Malgré une très belle attention donnée aux acteurs , je n'ai jamais réussi à entrer dans le film. J'aime les atmosphères mystérieuses, j'aime que l'on ne m'explique pas tout ...mais là je n'ai jamais été touchée, ni par l'histoire , ni par les personnages , ni par les images qui se veulent oniriques mais que j'ai trouvé plates et sans grâce.
    Seules les deux figures du grand père et d'éléna dégagent de la grâce et sont intéressantes mais trop abscontes pourbetrevvrqimét intéressantes.
    Dommage.
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2020
    Longtemps terra incognita du point de vue cinématographique, l'Amérique centrale commence à enfin faire connaître ses productions, d'abord dans les festivals à travers le monde, puis grâce à une distribution plus large. C'est principalement le cas pour deux pays : le Guatemala et le Costa Rica. C'est de cette dernière contrée, qui n'est pas qu'un eldorado touristique, que provient La danse du serpent, le premier long-métrage de Sofia Quiros Ubeda. Le scénario n'est pas le point fort d'un film qui délaisse assez souvent le réalisme, malgré la réussite des scènes qui en sont empreintes, pour le côté magique et surnaturel que l'on retrouve très souvent dans la littérature et le cinéma latino-américains. L'histoire du changement de peau de l'adolescente, héroïne du film, et sa progression vers l'âge adulte, sont chargées d'un nombre de symboles impressionnant, à l'image de la mue des serpents, animaux très présents dans cette danse qui oscille entre la vie et la mort. Il y a de très beaux moments entre la jeune fille, incarnée avec un grand talent par le jeune actrice Smashleen Gutiérrez, et son grand-père, mais aussi de nombreux passages panthéistes qui rappellent forcément un certain Weerasethakul. Ce n'est pas que trop de poésie tue la poésie mais le film ne serre pas assez sa trame narrative pour convaincre pleinement même si l'on se trouve bien dans cet univers onirique aux accents tropicaux. La nature est luxuriante et somptueuse au Costa Rica, c'est une évidence, mais le récit de La danse du serpent lui fait la part trop belle au détriment d'une histoire qui aurait pu être développée de manière plus tangible, sans perdre pour autant son aspect cosmique.
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 février 2020
    Née il y a 30 ans en Argentine, Sofia Quirós Ubeda a fait des études en Design du Son et de l’Image à l’Université de Buenos Aires. Son premier court métrage de fiction, "Entre la Tierra", a été réalisé en 2015. En 2017, son court métrage "Selva" avait été retenu par la Semaine de la Critique cannoise. Un court métrage dans lequel le rôle principal était tenu par une jeune adolescente âgée alors de 11 ans, Smashleen Gutiérrez. On retrouve Smashleen 2 ans plus tard dans "La danse du serpent", le premier long métrage de Sofia Quirós Ubeda, le premier long métrage du Costa Rica sélectionné à Cannes, une fois encore à la Semaine de la Critique. Dans ce film, très féminin comme l’est une grande partie du cinéma costaricain, elle se prénomme toujours Selva et elle est prodigieuse. Sur le tapis rouge, n’oubliant pas l’Argentine, Sofia Quirós Ubeda portait à son poignet un foulard vert, symbole du combat des femmes argentines pour le droit à l’avortement dans leur pays.
    Comment ne pas être particulièrement élogieux face à "La danse du serpent" ? Une intrigue qui pourrait tenir sur un timbre poste, le premier long métrage d’une jeune réalisatrice … Et nous voilà face à un film dont l’intérêt ne faiblit jamais, un film très poétique et remarquablement filmé. Un film qui mélange avec bonheur observation du quotidien et tension magique, un film dans lequel la nature est un personnage à part entière qui aide à l’évolution d’une jeune fille qui, tout en étant confrontée à la mort, abandonne son enfance pour passer à l’adolescence. La mort, Selva la voit comme une transformation, une re-naissance, à l’image des serpents qui changent de peau et retrouvent une nouvelle vie. Dans La danse du serpent, le côté fantastique n’est jamais appuyé, il vient prendre sa place de façon très naturelle à côté du réalisme et nous, spectateurs, sommes en quelque sorte hypnotisés par cette poésie trouvant sa source dans ce surnaturel discret. En fait, le cinéma de Sofia Quirós Ubeda n’est pas sans faire penser à celui de Apichatpong Weerasethakul, un Apichatpong Weerasethakul « light » et qui, surtout, aurait oublié d’être abscons.
    Il y a 2 semaines, à propos de la sortie de 'Une mère incroyable', nous nous félicitions de la présence dorénavant très visible du cinéma colombien dans la cinématographie mondiale et, plus généralement, de la place de plus en plus importante prise par le cinéma sud américain dans les festivals. Si on fait une petite entorse avec la géopolitique en classant ce pays en Amérique du Sud ou bien, tout simplement, si on étend notre propos aux pays latino-américains, c’est aujourd’hui vers le Costa Rica qu’on tourne notre regard. Un pays qui, en particulier depuis les années 70, s’implique dans la production cinématographique mais dont les retombées sur nos écrans ont, jusqu’à présent, été très faibles. 'La danse du serpent' ne peut que nous donner l’envie de mieux connaître le cinéma de ce pays.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 373 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mai 2019
    Sofia Quiros Ubeda est la seule femme qui a présenté un long-métrage en compétition à la Semaine de la Critique 2019. En 2017, elle y présentait son court-métrage « Selva » qui a ensuite été programmé dans plus de 40 festivals. « Cendre Noire » nous présente une adolescente de treize ans du nom de Selva. La jeune fille vit chez son grand-père proche de la mort. Elle s’abandonne alors dans ses imaginations, pensant aux réincarnations après la mort. La réalisatrice opte pour un ton impressionniste en s’essayant à une œuvre métaphorique. Résultat, « Cendre Noire » sonne creux, puisqu’il ne semble y avoir aucune histoire. Malgré quelques jolis plans, on finit par s’ennuyer face à ce projet principalement visuel.
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