Derniers Avis : Illusions Perdues - Page 30

Dans la France du XIXe un jeune provincial, poète et ambitieux monte à la Capitale pour se faire un nom, à particule. Une histoire écrite au scalpel par Balzac qui dégomme tout ce Grand Monde, héros ridicules d'un univers où l'entre soi prime. Et ce bûcher des vaniteux finira par consumer notre héros et ses illusions. Avec en philigranne une jolie réflexion sur la naissance du journalisme qui dès ses débuts est inféodé aux puissants...comme aujourd'hui.

Très bon film ,évidement si on aime ce genre d'histoire adapté d'après le roman de BALZAC ,il ne faut pas s'attendre donc a des effets spéciaux mais a une intrigue sur le journalisme dans Paris avec ses turpitudes de l'époque assez bien ficelée ,pour ce qui on vu Eugenie Grandet ,disons que c'est un peu plus mouvementée et avec de très bon acteurs et la belle Cécile de France

Xavier Giannoli a su recréer ce Paris du XIXème siècle si bouillonnant et exaltant. L'image est belle, la photo magnifique, les costumes sublimes et les acteurs sont tellement bons et justes. Que nous enseigne ce film et le roman de Balzac si actuel ? que peu importe l'époque, l'Être Humain ne change pas, il est dévoré par l'orgueil, l'ambition, l'argent, l'apparence et la destruction de l'autre pour arriver en haut de la pyramide. Tout le monde est acteur d'une scène pathétique et violente dans laquelle chacun cherche son plaisir au détriment des autres et en se servant des autres évidemment. Tout n'est qu'apparence. J'ai adoré suivre l'ascension de Lucien, tout droit sorti de sa Province, Angoulême en Charente. Benjamin Voisin l'incarne à merveille. Un seul point négatif, la longueur du film. On peut parfois perdre le fil mais on se sent tellement inclut dans cette histoire que c'est vraiment un tout petit bémol. Bravo à toute l'équipe.

Le film est bien mené et convaincant. Les dialogues sont ciselés et la photo réussie mais ne crions quand même pas au chef d'œuvre. Les acteurs sont assez bluffants. Le jeune breton Lacoste est vraiment bon et le Dolan sublime en diction et de beauté. A ce titre, il montre une fois de plus la capacité bien connue des acteurs nord américains à jouer avec toute la gestuelle dont celle du visage (ce que les français oublient ou n'apprennent pas). Le Dolan est un super acteur en plus d'être un auteur. Un vrai génie.
Balibar est exceptionnelle et De France superbe.
On passe un excellent moment. Le casting est donc réussi et heureusement on échappe à Olivier Gourmet.

Magnifique film! Une belle réalisation, des acteurs talentueux ! Merci pour ce moment! Je vais rarement au cinéma de peur d être déçue ! Merci de me réconcilier avec un tel film!

Un grand film ! Réalisation parfaite sur tous les plans : décors, costumes, photo, rythme montage, choix et jeu des acteurs...
Confirmation que Xavier GIANOLLI est un grand réalisateur français

Alors illusion perdu est un bon film mais je n'est pas été transcendé j'ai trouvé le tout trop lent pas assez haletant il y'a des scènes que j'ai trouvé génial tandis que le reste du film m'a laissé sans mots tellement c'était chiant bref j'ai pas aimé !

Très bien tourné et joué, inspirant avec les précieux mots d'Honoré de Balzac. Le seul bémol c'est qu'il est un peu long sur la deuxième partie.

Au-delà de l'intrigue riche en rebondissements et bien menée du début à la fin, les décors sont beaux, les costumes sont réussis, l'image est soignée, et les acteurs sont très bons, en particulier Vincent Lacoste et Xavier Dolan. Malgré deux ou trois petites facilités, on ne voit pas le film passer, avec un dénouement particulièrement réussi. On peut regretter l'absence de musique originale, mais le choix des musiques préexistantes collent très bien aux scènes attribuées.

"Illusions perdues" est bien parti pour devenir un film qui entrera dans l'histoire du cinéma français. Les performances sont touchantes, les séquences et les plans sont magnifiques, l'histoire bien rythmée, si bien qu'on ne voit pas le temps passer (ce qu'on aurait pu craindre avec un film de 2h30). On se laisse emporter dans la vie vertigineuse de Lucien, et le résultat est tout simplement magique. Bravo à Xavier Giannoli, à son casting et à toute l'équipe pour ce coup de maître.

Un petit chef d'œuvre qui nous rappelle la richesse et la modernité de l'œuvre de Balzac. Merci à toute l'équipe du film !

Excellentissime !!!
Cette peinture acide du microcosme parisien du début du 19ème siècle n'est que le miroir de ce que nous vivons aujourd'hui. Le récit est dur, le jeu des acteurs sans concession, la reconstitution superbe. Nous regardons le pauvre Lucien se débattre comme un diable dans le haut monde où tout est codifié, où tout est faux, où l'on promet ce que l'on sait que l'on ne tiendra pas. Ces illusions perdues sont malheureusement la destinée de bon nombre d'entre nous....

Wow Superbe film ! très belle adaptation de balzac il fallait oser ! les acteurs sont très bons, les images sont sublimes

Beaucoup aimé, trouvé éblouissant, tonique, jubilatoire : cruel et drôle. L'art de la formule, tant dans le texte de Balzac que dans les dialogues.
Bassesses ordinaires, férocité des égoïsmes : tableau cru de la jungle humaine, en ce début de XIXe siècle ambitieux et arriviste : terriblement annonciateur du nôtre, mêmes appétits carnassiers, tout est bon pour "faire de l'argent", mettre à sa botte. Mêmes vertiges à propager des élucubrations, à repeindre l'information à la sauce de ses intérêts.
L’Humanité nue, dévoilée de ses prétentions morales, bien-pensantes : bal joyeux des mascarades de noblesse et générosité : car c’est joyeux, aucune mortification, grâce à l’abattage endiablé des acteurs, Vincent Lacoste en tête.
Un vrai régal !

Contrairement à ce que j'ai pu lire de la part de nombreux critiques professionnels, si ce film est une description de la montée du capitalisme, il est aussi et surtout la peinture de la déliquescence des critiques et journalistes de l'époque et, bien sûr "Toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite...".
Un journaliste peut, hier comme aujourd'hui, tout autant que n'importe qui, manier la médisance, la moquerie, la dérison, la malveillance, être perméable à l'attrait de l'argent, le film le démontre suffisamment...