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    Illusions Perdues
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    4,3
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    583 critiques spectateurs

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    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    40 abonnés 270 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2021
    Si on devait donner un deuxième titre au film de Xavier Giannoli, cela serait "Le Pouvoir des Mots (et de l'argent)". Remplie de corruption, "Illusions Perdues" démontre le coté néfaste du système de castes entre libéraux et royaliste au 19ème siècle qui se renvoient sans cesse la balle pour être sur le devant de la scène. Une vrai remise en question sur l'art en général qui perd alors tout son sens une fois dans les mains des critiques et des journaux. Audace et ironie serait les mots qui colleraient le plus à la peau du film. Lucien dans le rôle de Benjamin Voisin ne fait que confirmer son talent, avec son acolyte Etienne Lousteau (Vincent Lacoste) d'une nonchalance qui lui va si bien. Ils refont le monde a leur manière, ils jouent avec les mots spoiler: (note : l'excellent passage entre Lucien et Etienne sur la critique du livre de Nathan)
    . Bref, en toute indépendance, c'est du cinéma comme j'aime avoir, ne tardez plus et foncez le voir !
    sebou36
    sebou36

    71 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 décembre 2021
    Commençons par les points positifs. La plupart des acteurs sont assez bons, l'intrigue est étonnamment actuelle, les dialogues parfois bien incisifs.
    Mais ce qui plombe le film, c'est cette voix off et cette musique omniprésentes. Xavier Giannoli n'a pas complètement digéré le livre de Balzac et recourt à la facilité du procédé littéraire au cinéma. Et ça tourne à l'illustration. La musique envahissante devient également un palliatif au manque de sens de certaines scènes.
    Enfin, si les trois rôles principaux sont parfaitement tenus ( Vincent Lacoste, Benjamin Voisin et Xavier Dolan), on ne peut que regretter la faiblesse des rôles féminins. La merveilleuse Cécile de France est ici bien fade, Jeanne Balibar est comme d'hab faussement ingénue et surtout la jeune Salomé Dewaels joue faux . On ne croit pas une seconde à son personnage, dans le film comme sur la scène. Du coup, je n'ai ressenti aucune empathie pour son personnage et c'est bien dommage.
    Ainsi contrairement à la plupart des critiques, je me permets d'exprimer un sentiment mitigé sur cette oeuvre qui, loin d'être mauvaise, accuse des faiblesses de réalisation ou tout au moins de mauvais choix scénaristiques.
    Et personne ne m'a payé pour écrire ceci. Bonjour, Singali...
    Francis S.
    Francis S.

    26 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2021
    Honoré de Balzac se reconnaitrait sans aucun doute dans cette fresque magnifique, truculente, chatoyante, servie par des acteurs de talents - Benjamin Voisin, Cécile de France, Vincent Lacoste, Xavier Dolan, Jeanne Balibar et Gérard Depardieu - parfaitement cadrés et pertinents.
    Les dialogues sont piquants ; la photographie est soignée ; les décors sont étonnants et la reconstitution du Paris de la Restauration est confondante ; le sens politique élevé du scénario le dispute à l'observation sans concession des passions humaines. On est vraiment dans la comédie humaine... Le théâtre est dans la rue autant qu'à la scène, comme l'écrit le Maître lui-même.
    J'ai adoré l'illustration musicale, avec des emprunts particulièrement soignés à Rameau, Bach ou Schubert pour ne citer qu'eux.
    Un film remarquable, comparable par sa rigueur historique, esthétique et scénarique au Dreyfus de Roman Polanski. A voir sans hésiter.
    Jean-Jacques FERNANDEZ
    Jean-Jacques FERNANDEZ

    28 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2023
    Un film brillant à tous les niveaux : réalisation, casting, décors, musiques . Il nous embarque dans une aventure historique au sujet pourtant si contemporain. De la grande œuvre de Balzac est né un grand film de Giannoli.Bravo. Et à voir de toute urgence.
    oldsport
    oldsport

    14 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 janvier 2023
    C'est étrange comme ce film , qu'on voudrait follement aimer , laisse un goût amer .On voudrait être embarqué ,subjugué spoiler: et ravagé par la chute du héros
    mais , au final , on se rend compte que tout ce clinquant ,cette distribution incroyable n'a accouché que d'un film ricaneur,excessivement démonstratif et bien terne au final.Décevant, comme souvent chez Giannoli.
    David Elbel
    David Elbel

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 octobre 2021
    Décevant, tant par le jeu des acteurs que par le scénario et trop long. Heureusement que Gérard Depardieu nous fait passer 10 minutes de vrai jeu d'acteur. Pour les autres, c'est poussif.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 298 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2022
    Bienvenue dans le milieu du Journalisme Commercial et le monde cruel des riches aristocrates. Tels sont quelques sujets de cette belle adaptation de Xavier Giannoli. Il réalise parfaitement un grand film Historique qui mérite amplement son César 2022 du meilleur film.
    Le cinéaste Français accomplit une belle reconstitution historique : décors, costumes et ambiance de l'époque. Un grand film, soutenu par des dialogues mordants et une ravissante BO avec des insertions musicales bien placées de Bach, Shubert ...
    L'Excellente distribution de ce film, nous offre un joli rôle bien assumé par Benjamin Voisin, la belle présence de Cécile de France , les grandes prestations de Vincent Lacoste et d'un inattendu mais efficace Xavier Dolan. Il serait inconvenant de ne pas remarquer dans ce fastueux casting, les collaborations de Jeanne Balibar, magnifique dans le rôle délicat de la marquise d'Espard, et de Gérard Depardieu dans celui de l'Éditeur Dauriat.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    202 abonnés 2 521 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2022
    Illusions perdues est un très beau film de Xavier Giannoli, clairement le film français de l'année 2021.
    Le film a tout pour lui : une intrigue adaptant un des chefs-d’œuvre de la littérature française, un casting impressionnant, un budget supérieur à la moyenne du cinéma français.
    L'histoire est magnifique : je n'avais pas lu ce classique de Balzac et la force de cette œuvre est très bien retranscrite à l'écran. Et le propos de l'histoire se tient toujours aujourd'hui (la diatribe contre le journalisme, les lieux d'art et les maisons d'édition a des échos dans la société actuelle).
    Le film est visuellement magnifique, les plans sont mémorables, les costumes sont vraiment chiadés et les décors fastueux (à se demander comment un film à budget français ait pu produire cela).
    La distribution n'est pas en risque avec de grands noms du cinéma à l'affiche : Xavier Dolan, Cécile de France, Vincent Lacoste, Gérard Depardieu, Jeanne Balibar. Au centre de tout ce beau monde, le jeune Benjamin Voisin est excellent dans le rôle principal et ne se laisse pas intimider.
    Rien à reprocher à ce film qui est à la hauteur de ses ambitions.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    109 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    Porté par un casting éblouissant (citons Benjamin Voisin, Cécile de France, Vincent Lacoste, Xavier Dolan, Jeanne Balibar, André Marcon, Salomé Dewaels, Louis-Do de Lencquesaing, Gérard Depardieu et le regretté Jean-François Stévenin), cette adaptation d’Honoré de Balzac nous embarque dans un Paris du XIXème siècle superbement reconstitué. Rythmé et passionnant, Illusions perdues nous offre un brillant portrait de la nature humaine et des balbutiements de la société du divertissement et du capitalisme, que le cinéaste Xavier Giannoli s’amuse à mettre en parallèle avec les vices et les excès de l’époque contemporaine. À travers le parcours du provincial Lucien de Rubempré depuis sa Charente natale jusqu’à la capitale, c’est l’épopée vertigineuse d’un ambitieux naïf et attachant que l’on suit ici, et à travers lui toutes les bassesses d’une société en pleine mutation, alors que le personnage principal apprendra rapidement les codes d’une élite bourgeoise et médiatique résolument prête à vendre son âme pour maintenir sa petite hégémonie sociale et financière. Une œuvre de grande qualité.
    Didier C.
    Didier C.

    20 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 novembre 2021
    Une superbe adaptation de Balzac. Un casting impressionnant et impeccable. Un propos d'une modernité folle. Finalement, l'humanité n'a pas tant changé ! Elle ne fait que s'adapter aux outils... au "progrès". Pauvres de nous...
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    35 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2021
    Le film est bien mené et convaincant. Les dialogues sont ciselés et la photo réussie mais ne crions quand même pas au chef d'œuvre. Les acteurs sont assez bluffants. Le jeune breton Lacoste est vraiment bon et le Dolan sublime en diction et de beauté. A ce titre, il montre une fois de plus la capacité bien connue des acteurs nord américains à jouer avec toute la gestuelle dont celle du visage (ce que les français oublient ou n'apprennent pas). Le Dolan est un super acteur en plus d'être un auteur. Un vrai génie.
    Balibar est exceptionnelle et De France superbe.
    On passe un excellent moment. Le casting est donc réussi et heureusement on échappe à Olivier Gourmet.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    84 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2021
          Quoi de neuf? Balzac!! Il est vrai que cette description de la presse "d'opinion" de   la  Restauration, en fait la presse à scandale, toujours prête à trainer dans la boue   n'importe quel quidam pour faire parler d'elle (et contre finances), quitte ensuite à   revenir sur ses déclarations, ça nous fait bigrement penser à certaines chaines   d'info.....   Derrière Lousteau (Vincent Lacoste, très bien), directeur d'un de ces   torchons, grande gueule, on verrait bien.... XXX si prompt à couper la parole à ses   chroniqueurs quand ils ne sont pas de son avis. Bref, le XXIe siècle n'a rien inventé. 
           Xavier Giannioli a resserré le livre autour de cet aspect (soit à peu près le tiers de l'oeuvre balzacienne), faisant sauter de plus, et certainement à juste titre, un certain nombre de personnages. En en mettant d'autres en avant, comme Singali -le dernier rôle de Jean François Stevenin, l'organisateur des claques et des huées au théâtre, mais gare! si au dernier moment un mécène plus généreux se manifeste, les applaudissements attendus se transforment en tomates.... voire enfin en en inventant, ce qui est plus discutable, comme l'inutile Nathan d'Anastazio (Xavier Dolan)
           Très bon choix que celui de Benjamin Voisin, qui rendrait   presque Lucien Chardon, qui ne sera jamais de Rubempré, sympathique. Quel   personnage "moderne", là encore, a inventé Balzac! Vaniteux, inconséquent, un   cerveau de palourde, une absence totale de sens moral, prêt à se vendre au plus offrant, passant des libéraux aux royalistes mais la plume facile, l'écriture vacharde... doué, mais doué pour quelle fin?
           De Louise de Bargeton (Cécile de France), celle qui s'était éprise de Lucien à Angoulème, on nous présente une image sulpicienne, peu intéressante, moins en tous cas que celle de la petite théâtreuse Coralie, le seul être pur et propre, en fin de compte, de la saga! Salomé Dewaels est un peu dodue pour une phtisique, mais passons...elle est très bien. La seule faute de goût de la distribution est l'abominable Jeanne Balibar qui ne cesse de mimiquer et minauder. La Marquise d'Espard, très puissante et très snob, méritait un peu moins de grimaces. Mais deux autres excellents seconds rôles, André Marcon en Baron du Chatelet, celui qui tire les ficelles, et Gérard Depardieu grandiose dans le rôle de Dauriat, l'imprimeur puissant ....et complètement illettré. 

    Y Leca
    Y Leca

    33 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 juin 2023
    La démonstration que le budget, les décors et les costumes fastueux, les acteurs célèbres ne font pas un bon film. Celui-ci est une adaptation ampoulée, vaniteuse et ennuyeuse du roman. Les violons et la voix off descriptive sont insupportables et le choix du jeune premier raté. Balzac n'aurait pas apprécié cette reconstitution artificielle.
    ROB
    ROB

    2 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2021
    Alors illusion perdu est un bon film mais je n'est pas été transcendé j'ai trouvé le tout trop lent pas assez haletant il y'a des scènes que j'ai trouvé génial tandis que le reste du film m'a laissé sans mots tellement c'était chiant bref j'ai pas aimé !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    705 abonnés 3 067 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2021
    Après France (Bruno Dumont, 2021) sorti le mois dernier, Illusions Perdues investit le monde des médias en ciblant, lui, l’essor de la presse au XIXe siècle et la multiplication des petits journaux aptes à concurrencer les journaux officiels en diffusant massivement toutes sortes d’informations et de rumeurs. Le film compose ainsi une satire féroce du journalisme qui articule brillamment les enjeux correspondant à l’époque de rédaction du roman et ceux d’aujourd’hui, quoique les allusions demeurent parfois lourdingues – « un banquier au sommet de l’État », « le masque et la plume » etc. Xavier Giannoli réussit à parler de notre société contemporaine tout en reconstituant le Paris de Balzac avec fidélité et subtilité : c’est quand la reconstitution disparaît aux yeux d’un spectateur embarqué qui croit à ce qu’il voit que le film historique s’avère le plus abouti et atteint sa cible ; à ce titre, décors, costumes, effets spéciaux s’avèrent virtuoses pour nous donner à voir et à vivre une capitale boueuse et mortifère qui attire à elle nombre de provinciaux soucieux de trouver là un eldorado.

    Comme dans le roman ici adapté, le film montre fort bien la perversion progressive d’un idéal, sa dénaturation au profit d’une course aux titres et à la renommée jusqu’à la chute attendue et le retour au bercail ; cette séduction négative passe certes par des personnages, en l’occurrence par l’initiateur Étienne Lousteau, Vautrin en puissance qui initie Lucien à l’art de fabriquer de l’opinion en jouant sur les polémiques et les réponses incendiaires, en « prostituant sa plume » – la formule est de Barbey d’Aurevilly – contre de l’argent, des intérêts et des protections, mais demeure liée à Paris dont l’insalubrité n’a d’égale que son inhumanité. Giannoli utilise la ville comme métaphore de la pourriture intrinsèque des milieux bourgeois et aristocratiques, la saleté environnante contrastant avec l’éclat trafiqué de courtisans que dégradent courbettes et autres démonstrations de convenance sociale.

    Le choix de Benjamin Voisin, jeune acteur à la présence brute que nous avions découvert dans Un Vrai Bonhomme (Benjamin Parent, 2020) puis dans Été 85 (François Ozon, 2020), coïncide parfaitement avec le personnage de Balzac ; de même, les comédiens brillent de mille feux, tous excellents. La réalisation de Giannoli touche également au sublime en dépit d’une recherche frénétique du tape-à-l’œil qui finit par desservir son propos – pensons à ce plan sur Lucien volant au-dessus de la table de banquet, cliché qui n’est amené par aucun retournement ni aucun élément de mise en scène. La minutie avec laquelle il retranscrit d’abord la méconnaissance des règles de conduite puis leur apprentissage, la précision avec laquelle il capte l’embarras et isole son jeune premier traduisent très bien la narration du romancier français. Notons enfin que la narration, loin de redoubler inutilement l’histoire, permet une distance critique et littéraire que porte la voix suave de Xavier Dolan.

    Une œuvre immense, l’une des grandes réussites de l’année 2021.
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