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    Illusions Perdues
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    4,3
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    583 critiques spectateurs

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    circusstar
    circusstar

    141 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2021
    C'est un excellent film parfait du début à la fin, magnifique, profond, cruel. Un casting extraordinaire, un rythme qui ne faiblit pas. C'est LE film à voir.
    Starwealther
    Starwealther

    78 abonnés 1 231 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2022
    Je suis souvent déçu par les films qui récoltent un César mais là il faut avouer que la récompense est entièrement méritée. Xavier Giannoli a très bien su mettre en images ce roman d'Honoré de Balzac. Le film décrit avec beaucoup de justesse la façon de vivre en France à Paris au XIXème siècle. Une dichotomie entre la bourgeoisie presque impénétrable sans y être née et la presse prête à écrire d'abominables satires et autres pamphlets pour saccager une pièce de théâtre et un roman. Un jugemennon de l'oeuvre mais du statut et de la classe sociale de son auteur. Le film montre avec beaucoup de concision un monde pourri fait de trahisons et de coups bas en tout genre dans l'unique but de réussir et de s'enrichir. Une ribambelle de très bons acteurs permet au film de faire mouche notamment l'excellent Gérard Depardieu, la très jolie Cécile de France ou encore Benjamin Voisin dans un rôle principal qu'il assume parfaitement. Xavier Giannoli fait honneur à Honoré de Balzac en réussissant un excellent film.
    Blankovitch
    Blankovitch

    53 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 octobre 2021
    Superbes costumes et décors,
    Des acteurs justes,
    Une critique de la société du XIXème intéressante.
    Mais j'ai eu du mal à m'attacher pendant 2h30 au personnage principal, Voisin est très bon ce n'est pas le problème, c'est son personnage et le scenario qui ne m'ont pas convaincu.
    Ufuk K
    Ufuk K

    523 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2021
    "Illusions perdues" acclamé par la critique, présenté cette année à la Mostra de Venise est un drame historique pertinent. En effet en dépit d'une durée excessive (2H30), j'ai beaucoup aimé cette histoire adapté d'un roman d'Honoré de Balzac avec de somptueux décors, une très belle reconstitution du XIXème siècle avec une histoire universelle qui décrit très bien le comportement humain fait d'illusions, de superficialité ou tout s'achète ou rien n'est vrai avec un superbe casting ( Cécile de France, Vincent Lacoste, Xavier Dolan, Jeanne Balibar ,Gérard Depardieu et superbe performance de Benjamin Voisin ).
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2022
    Magnifiquement misent en scène par Xavier Giannoli, ces « Illusions Perdues » nous propulsent au cœur du Paris intellectuel, artistique et journalistique de la Restauration. J’ai été surpris par le cynisme assassin qui (dé)lient les différentes parties et plus encore par la modernité des écritures d’Honoré de Balzac et les nombreux parallèles avec la déferlante multiplication des "(fake)news" de notre époque. Un grand film, un peu long et dont on devine les aboutissements, porté par une belle distribution dont le jeune Benjamin Voisin est la révélation. Les Césars récoltés par cette adaptation n’ont de loin pas été volés.
    Guimzy
    Guimzy

    172 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2021
    Xavier Giannoli, avec Illusions Perdues, fait un très bon parallèle avec la vision du journalisme d'aujourd'hui en s'inspirant librement de l'œuvre de Balzac. Son message très moderne et d'actualité se fond très bien dans ce film historique car tout y est pour que l'on puisse y croire.

    Les décors et la lumière sont déjà somptueux, résultant d'un bon mélange entre les couleurs chaudes du journal et froides de la haute bourgeoisie, où les sentiments, les situations, ne sont pas du tout les mêmes. Ca fait aussi du bien de voir un réalisateur qui respecte l'époque dans laquelle il raconte son récit : très peu d'effets visuels numériques, beaucoup de mise en scène ancrée dans un Paris du XIXe siècle qui rayonne par sa crédibilité. Les acteurs sont tous irréprochables, même le caméo de Depardieu est vite oublié pour laisser place à son ignoble rôle. Benjamin Voisin livre une interprétation tout en nuance, jouissant du succès dans son innocence, et de sa plongée dans un cynisme qui finira par le faire tomber. Et même si le scénario est finalement assez classique dans sa conception, une sorte de "rise and fall" où l'on sent venir les drames et les rebondissements, la crédibilité du film fait qu'il reste très divertissant et très immersif, et son message me parle beaucoup aussi.

    L'arrivée du libéralisme de l'époque qui a transformé les journaux en satire afin de remplir les poches des actionnaires, est une sombre histoire de notre pays. Et c'est un message qui me touche beaucoup, raison pour laquelle je continue à voir le film "France" comme le meilleur de cette année 2021. Illusions Perdues garde cette critique dans le fond de son film mais en le proposant divertissant, contrairement au film que j'ai cité. Ce qui le rend plus accessible au grand public, et donc très utile, pour moi, à la société. Même si les dialogues sont parfois caricaturaux là-dessus, notamment le personne de Vincent Lacoste qui, bien qu'excellent, soit un peu trop manichéen, la relation entre les personnages, très toxique par moment, illustre brillamment ce coté infame de ce qu'est devenu le journalisme, qui a fini par mener et influencer la politique du pays. "Bientôt, un banquier sera au gouvernement" comme le dit la voix-off.

    En parlant de cette voix, c'est pour moi le plus gros défaut du film car elle est beaucoup trop présente sur des enchaînements de séquences où l'image pouvait en dire tout autant, voire beaucoup plus. J'ai ressenti à force comme une peur du réalisateur que le spectateur passe à coté du message de son long-métrage, et ça m'a un peu dérangé. Et malgré son montage très dynamique, la mise en scène est un peu au ralenti dans les 30 dernières minutes, avec des champs-contre-champs classiques dans chaque nouvelle séquence, qui donne l'impression que le film galère un peu à raconter la fin. Ce sont des défauts qui m'empêchent de le savourer comme je le savourais la première heure, mais ça reste un très bon film, gravé dans une époque historique très bien représentée, et ça fait du bien de voir un film français de cette trempe remporter son défi.
    MediaShow
    MediaShow

    146 abonnés 541 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2021
    Réalisé par Xavier Giannoli, « Illusions perdues » est une très belle adaptation du roman de Honoré de Balzac : scénario captivant et qui se reflète dans notre société actuelle, une bande originale envoûtante et un casting vraiment bon. 

    Mon avis complet, sans spoilers : https://mediashowbydk.com/2021/10/29/critique-film-illusions-perdues/
    LeFilCine
    LeFilCine

    183 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2021
    Il était difficile d’imaginer il y a quelques semaines que l’impeccable direction artistique d’Eiffel serait déjà surpassée si peu de temps après. C’est pourtant la prouesse réalisée par les équipes de Xavier Giannoli. En effet, les décors parisiens et l’ambiance du début du XIXe sont admirablement rendus. Les effets spéciaux d’arrière-plans sont forts peu visibles, ce qui donne un vrai cachet d’authenticité. Le réalisateur nous offre une plongée assez enivrante dans le Paris de cette époque, des outrances des grands boulevards aux mondanités de la bourgeoisie. Le casting est assez délicieux, principalement dans ses seconds rôles, même si Benjamin Voisin dans le rôle-titre s’en tire avec les honneurs. Mais les prestations de Vincent Lacoste, Gérard Depardieu, André Marcon ou encore Jeanne Balibar sont les plus remarquables. Comme dans l’œuvre de Balzac c’est la partie centrale du récit qui est la plus captivante. En, effet c’est quand le héros est plongé dans les arcannes de la presse populaire de l’époque, ces journaux sans morales et sans scrupules, que le scénario a le plus de saveur. C’est dans cette vision parabolique de notre époque que le film parle le plus au spectateur d’aujourd’hui. L’introduction et la conclusion, plus marquées par le contexte politique et sociale de l’époque, laissent plus distant. Mais, même si le récit d’Honoré de Balzac est largement condensé, le film reste un gros morceau de 2h30, qui rebutera une partie du public.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2021
    Lucien est un jeune poète inconnu dans la France du XIXème siècle. Il a de grandes espérances et veut se forger un destin. Il quitte l’imprimerie familiale de sa province natale pour tenter sa chance à Paris, au bras de sa protectrice. Bientôt livré à lui-même dans la ville fabuleuse, le jeune homme va découvrir les coulisses d’un monde voué à la loi du profit et des faux-semblants. Une comédie humaine où tout s’achète et se vend, la littérature comme la presse, la politique comme les sentiments, les réputations comme les âmes. Il va aimer, il va souffrir, et survivre à ses illusions.

    C’est Xavier Giannoli qui adapte le roman “Illusions perdues” d'Honoré de Balzac publié en trois parties entre 1837 et 1843. Il a écrit le scénario en collaboration avec Jacques Fieschi (Yves Saint-Laurent). Ce film Français a été présenté à la Mostra de Venise.

    Ce drame est une des révélations françaises du public alors qu’on s’approche de la fin 2021. Pour ma part, je l’ai trouvé très bien.



    Illusions Perdues est vraiment très élégant, et je dirais même raffiné. Forcément, quand on se plonge XIXème siècle en France, il y a tout le phrasé et le vocabulaire qui va avec. D’autant plus, si c’est dans un milieu intellectuel et littéraire comme ici. J’ai adoré cette maitrise du verbe. La rhétorique va donc être agréable à écouter. Pour sublimer cela, une douce musique classique va venir caresser nos oreilles. Comment dans ces cas l, ne pas se sentir totalement dans l’époque. Si on rajoute en plus des costumes et décors merveilleux, le tableau est parfaitement peint.

    Ce film va nous proposer une satire de notre époque actuelle. Certes, le roman a plusieurs siècles, mais il reste étrangement encore d'actualité En effet, il y aura beaucoup de polémique autour de la presse et son rôle d’influence. Comment des riches industriels se payent des organes de presse pour arranger leurs petites affaires, puis recevoir des services à ceux leur étant redevable. Le temps passe mais les méthodes ne changent pas. Quelques piques bien placés nous font sentir que le réalisateur a voulu faire le parallèle avec 2021. Je pense notamment à la petite pique qui dit qu’un jour cela ira jusqu’à avoir “un banquier au gouvernement”. J’ai beaucoup aimé cet esprit critique.



    Les acteurs mettant en scènes tout ce petit jeu vont être géniaux. Benjamin Voisin se place à 24 ans comme une des valeurs montantes du cinéma Français. Il suit les traces de son ainé Vincent Lacoste. L’homme nommé plusieurs fois aux Césars du Meilleur Acteur étale pour notre plus grand plaisir son immense talent. Le casting secondaire va permettre au niveau de rester très haut avec entre autres Cécile de France et Xavier Dolan connu habituellement pour être derrière la caméra, il ne faut pas oublier aussi de parler de Gérard Depardieu, Salomé Dewaels et André Marcon. Ce dernier avait partagé l’écran avec Benjamin Voisin pour le film Amazon Prime Le Bal des Folles.

    Dans tout cela, j’ai presque oublié de vous parler de l’histoire. Elle est plutôt prenante. Le temps va passer relativement rapidement de voir ce jeune provincial monter à Paris pour devenir “quelqu’un” dans le monde de la littérature. Rapidement grâce à son talent, il va apprendre à s’entourer et le pouvoir ne va pas tarder à lui monter à la tête. Finalement, on assiste à la construction d’un colosse au pied d’argile dont la grande force deviendra peut-être sa perte. Même si j’ai été bien pris par le rythme et la force du scénario, je n’ai cependant pas trop ressenti d’émotion. La narration a créé comme une barrière entre le film et moi. Je n’arrivais pas à me prendre d’empathie pour Lucien. Dommage car il s’en est fallu de peu pour avoir un gros coup de cœur.
    AZZZO
    AZZZO

    307 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2021
    Très bonne adaptation du roman de Balzac. Le mérite de Xavier Giannoli en est d'autant plus grand qu'il est difficile de faire un film à grand spectacle sur un classique de la littérature française. Le scénario d'adaptation est intelligemment écrit, le rythme parfaitement maîtrisé, les interprétations sont justes (mention spéciale à un Vincent Lacoste qui montre enfin qu'il est capable de jouer d'autres personnages que les adolescents lymphatiques). Il ne manque finalement que l'esprit de Balzac. Heureux ou malheureux hasard, est sortie en salle quelques jours avant l'Eugénie Grandet de Marc Dugain. Difficile - même sans le vouloir - de ne pas comparer les deux adaptations du même auteur. Sans moyens équivalents, sans narration en voix-off, Marc Dugain fait voltiger les mots et l'esprit de Balzac qui sont souvent absent du film de Xavier Giannoli. Un très bon spectacle toutefois.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mars 2022
    Le cinéma de genre est bel et bien de retour et ce n’est pas cette adaptation d’Illusions Perdus réalisé par Xavier Giannoli qui devrez nous faire dire le contraire. Partiellement adapter de l’œuvre de Balzac (un des auteurs qui a était pas mal mis en avant ces dernières soit avec le fade «Eugénie Grandet» ou le «Le Colonel Chabert»…) on y suit les péripéties de Lucien de Rumbempré un jeune roturier qui souhaite s’imposer dans le monde du journalisme et de la haute-société. Jamais adapter au cinéma au par avant, il aura fallut un réalisateur de la trempe de Giannoli pour nous en proposer une relecture qui mêlé habilement un certain académisme assumé et un parti plus contemporain qui se manifeste par la narration (avec notamment des phrases comme «nous aurons peut-être un banquier au gouvernement», «on arrivez pas encore à enchaîner le canard»…).

    Réalisateur à la filmographie prolifique et éclectique, j’avais surtout découvert les talents de metteur en scène et son goût prononcer pour le cinéma de genre avec «Marguerite» qui revisiter astucieusement le mythe de «Florence Foster Jenkins». Bien plus qu’un simple remake, Giannoli avait su faire de cette ‘‘copie’’ une véritable œuvre personnelle intimiste et en même temps un beau spectacle. Bref, c’est donc presque logique que le réalisateur français revisite un moment donner dans sa carrière une œuvre du répertoire. Il ne rester plus qu’à savoir...et à la fin de la projection on se dit qu’Illusions Perdues ne pouvait d’être qu’elle.

    Avec ce récit qui aurait pu paraître boursoufler, Xavier Giannoli en donne une œuvre pas mal fouillé et rechercher. Chaque personnage est savamment écrit apparaissant très complexe à discerner. Ils sont d’ailleurs tous à la fois insupportable et en même temps on ne peut nier qu’ils nous fascinent. C’est d’ailleurs en cela qu’avec son équipe de scénariste le réalisateur réussi sont paris. Tout le monde sait combien il est compliquer d’adapter une œuvre classique et les spécialistes du roman m’ont fait justement remarquer que tout un pan de l’histoire avait était oublier. Mais de ce que nous donnes déjà le film à voir, on a qu’une envie c’est de découvrir l’avant et l’après. Le film n’écorche en rien le roman mais en donne une interprétation subtile et respectueuse. Comment ne pas voir dans ce long-métrage certainement le plus abouti de son auteur, l’amour qu’il porte à Balzac et à ces personnages ? Pour moi, ce film reflète la parfaite recette entre «adaptation» et «appropriation personnelle». Car si avant on ne pouvais détacher cette histoire de son auteur, on ne pourra désormais plus la détacher du nom de son réalisateur. Comme «Cyrano de Bergerac» avec l’adaptation de Rappenaud.

    Véritable spectacle visuelle, on plonge corps et âme dans ce Paris à la fois idéalisé et qui nous semble inchangé, pourtant. Je ne trouve pas assez de mots pour décrire l’esthétisme de ce film. Que ce soit les décors qui mêle astucieusement effets spéciaux et véritables constructions physiques, les costumes, la photographie...tout est parfait. C’est incroyable. On se croirait limite dans une production anglo-saxonne. C’est peut-être là que Xavier Giannoli affiche ses réelles talents de metteur en scène bien plus que la réalisation qui reste très bonne, et son académisme assumé. Mais un académisme qui nous fait du bien, tant les films français de ces dernières années manquer de prestance et d’élégance. Quand au montage on ne voit pas les heures filés. La réalisation est très bonne, en effet. Il y a des plans magnifiques, on pense notamment à la désormais culte scène du sacre ou aux séquences qui se passent dans les imprimeries...mais il y en a d’autres qui semble manquer de chair. Notament les moments d’intimités ou les dialogues silencieux manquent un peu de souffle je trouve mais globalement ce n’est que sur 2/3 passages qui n’influence en rien la qualité du travail.

    Si le réalisateur avait déjà dirigé plusieurs grands noms du cinéma français au par avant, ici il réunis la crème de la crème. En effet se succède sous sa caméra des talents qui n’ont plus rien à prouver Jeanne Balibar, Cécile de France, Gérard Depardieu et d’un autre la jeune génération du cinéma français à qui rien ne semble impossible Vincent Lacoste, Salomé Deyniews, Xavier Dolan et la révélation Benjamin Voisin. Tous tiennent parfaitement leurs rôles et rivalisent de talents. On aurait réellement du mal à choisir entre toute cette galerie. Mais moi je me contenterais de rester sur Benjamin Voisin qui m’avait agréablement surpris dans «Eté 85» et qui confirme aujourd’hui son immense talent et son statut de nouvel acteur fétiche. Chic, irrévérencieux, torturé, visage angélique...on le croirait sorti d’un film de Luchiano Visconti – il a gagner en maturité et en finesse dans son jeu d’acteur – et croyez je pense que d’ici 5 ans il sera une des valeurs sûres de notre cinéma. Il n’a d’ailleurs pas volé son César. Puis je m’attarderais sur Salomé Dewaels qui joue la timide et qui offre une interprétation bouleversante. Elle est la lueur d’espoir dans ces personnages souvent perdus.

    Si j’ai aimé ce film c’est pour ce qu’il dit de nous entant que société. Car, il est clair qu’en regardant «Illusions Perdues», Xavier Giannoli signe une critique acerbe du milieu médiatique et de la classe politique. Mais c’est aussi un film sur l’ambition, et la déchéance qui nous attends si on en oublie le travail et les valeurs. Ce long-métrage nous invite à repenser notre fonctionnement. Je pense que je n’ai pas besoin de développer ce point davantage tant quand vous le verrez vous trouverez que cette histoire et ces messages n’ont jamais paru aussi clair et d’actualité.

    En conclusion Xavier Giannoli signe une fable enchanteresse. Véritable fête visuelle, pleine de talent, de fougue et d’audace. Avec ces «Illusions Perdus», il redéfinit la notion de chef d’œuvre car oui ce film est un véritable «chef d’œuvre» comme on en as peu vu en France ces derniers temps. Si les 60 prochaines années cinématographique qui nous attends, ressemble à cela, alors oui nul raison de bouder les salles. En attendant je ne peux que vous conseillez d’aller le voir et franchement ce film n’as pas voler ses statuettes dorés.
    carpdiem72
    carpdiem72

    11 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 octobre 2023
    en un mot : fade . je n'ai jamais accroché a cette histoire , ou le burlesque l'emporte sur tout . que d'illusions perdues pendant les 2 h 30 de ce film .
    François Walon
    François Walon

    7 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 novembre 2021
    Une adaptation plate et convenue du roman de Balzac, qui laisse de côté la subtilité de l’analyse des caractères au profit d’un parallèle lourd et assez grossier avec l’époque actuelle.
    Le casting est maladroit: les acteurs peu crédibles et peu convaincus par leur rôle (qui aurait applaudi l’extrait de Bérénice littéralement ânonné?) font ce qu’ils peuvent en fonction de leur talent dans des décors assez vulgaires.
    On s’ennuie rapidement à ce spectacle du niveau d’une médiocre série télévisuelle.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 097 abonnés 3 970 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2021
    Franchement non...

    J'ai lu très récemment le bouquin de Balzac parce qu'on m'avait donné envie de le lire et vu que le film sortait à peu près en même temps, pourquoi ne pas aller confronter mon texte du lecteur à celui de Xavier Giannoli ?

    Alors j'ai bien fait de lire le livre avant, parce que j'avais adoré les deux premières parties (moins la troisième) et que si j'avais d'abord vu le film, jamais de la vie je ne serais empressé de le lire.
    On se concentre donc sur la seconde partie du bouquin, les péripéties parisiennes d'un jeune arriviste qui tente de se faire une place hors de sa province. Et il y a des choses qui fonctionnent plutôt bien, les codes culturels qui changent, même pour Louise (maîtresse du héros et jouée par Cécile de France), qui fait pourtant partie de la noblesse, se retrouve un peu perdue à Paris où la mode n'est pas la même qu'à Angoulême.

    Mais en fait ce qui m'a assommé, c'est la narration, on opte pour une voix off qui raconte toute l'histoire, donne plein de détails, alors autant ce style de narration pouvait passer dans le roman, autant dans le film j'étouffais. Les personnages ne vivaient jamais rien par eux même, jamais une situation n'était assez développée pour qu'on ressente ce qu'ils vivent, c'était sans arrête expliqué, surexpliqué par la voix off.

    Je ne comprends vraiment pas le projet.

    Surtout qu'au début on nous assène une quantité d'informations sur le passé de Lucien, le héros, qui servent à condenser tout ce que l'on apprend sur lui dans la première partie du bouquin, j'ai juste trouvé ça indigeste.

    Cette narration fait que le film manque simplement de vie, tout semble trop mécanique...

    Alors je ne dis qu'il n'y a pas quelques coups d'éclat. D'ailleurs j'ai aimé tous les passages où les personnages secondaires sont au centre que ça soit Vincent Lacoste, Xavier Dolan ou même notre bon vieux Depardieu national. Disons que le Lucien du film m'agace, avec une son petit zozotement, je me suis demandé, vu les allusions que fait le film à la politique actuelle, si ce n'était pas fait exprès pour ressembler encore plus à Macron. Et que les passages que je préfère dans le film comme dans le livre sont ceux qui concernent la littérature, comment Lucien s'arrange avec ce qu'il pense d'un livre pour publier des articles, même si dans le film j'ai eu l'impression que Xavier Giannoli répondait avant tout aux critiques qu'il reçoit lui.

    Je n'ai jamais réellement réussi à rentrer dans le film, certes il arrive parfois à être drôle, mais jamais à toucher, son héros est trop banal et peu développé pour ça.
    Je ressors donc de là avec la salle impression d'avoir perdu mon temps et que j'aurais dû me contenter du bouquin... et en même temps la seconde partie du livre est géniale, ça mérite d'être adapté au cinéma, mais je suppose qu'il fallait oser rentrer plus dans les intrigues politiques, les personnages et ne pas précipiter pour que tout ça rentre dans un film de 2h30 en disant que la voix off ferait le reste.
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 octobre 2021
    Après « Eugénie Grandet » sorti il y a à peine un mois, c’est de nouveau l’adaptation d’un roman d’Honoré de Balzac qui est à l’affiche. De Balzac, présenté comme la terreur des collégiens accablés sous les poids de ses descriptions, qu’en reste-t-il des années après ? comme avec Eugénie Grandet je me demande si j’ai lu ces ouvrages…Néanmoins, l’œuvre de Balzac semble très soluble dans le cinéma. De l’adaptation de “La Cousine Bette” par Alice Guy en 1906 au film de Xavier Giannoli sorti en salles ce mercredi, nombreux sont les réalisateurs à avoir adapté l’œuvre de Balzac mais beaucoup se sont cassés les dents sur son foisonnement et ses ambiguïtés, son art à peindre avec grandeur nos petitesses, à pourfendre les intrigues d’un monde hypocrite …On dit que Xavier Giannoli portait en lui cette adaptation depuis 30 ans, qu’il a attendu d’avoir les moyens de transposer le roman de Balzac à l’écran selon ses désirs et ses exigences … Xavier Giannoli s’est battu pour tourner à Paris et tenait à filmer autant que possible dans des décors « réels » les scènes d’intérieur ont été tournées au Palais de Compiègne, ou au théâtre Louis Philippe de Compiègne… Grand spectacle , budget conséquent, et casting cinq étoiles (certaines plus brillantes que d’autres) sont au programme. Le chemin du succès populaire est tout tracé et cela semble marcher si l’on en croit les applaudissements de la salle à la fin de la séance où j’étais… et cependant j’en suis sorti agacé pas vraiment convaincu par cette adaptation trop longue, trop mécanique …. A vouloir pointer l’actualité criante du texte. Giannoli use d’une voix-off omniprésente pour asséner l’adage du « tous pourris » traversant les siècles. Ce film participe à un dénigrement très actuel et général de l’information et de la critique, et il s’en dégage un petit parfum d’autant plus nauséeux que quasiment tout ce que le roman de Balzac contient de sentimentalement vibrant, trouble, déchirant, est évacué au profit de constantes torsions sur le présent… On ressort essoré de ces 150 minutes d’une impétueuse sarabande… Pourquoi vouloir absolument faire résonner hier et aujourd’hui ? À travers de petits clins d’œil à l’époque, subtilement glissés dans le commentaire de la voix off (un banquier au gouvernement, le masque et la plume…) Est-ce le moyen de s’arroger les faveurs du public ? Cela en a tout l'air...
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