Mon compte
    Illusions Perdues
    Note moyenne
    4,3
    8400 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Illusions Perdues ?

    583 critiques spectateurs

    5
    153 critiques
    4
    279 critiques
    3
    85 critiques
    2
    40 critiques
    1
    18 critiques
    0
    8 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    selenie
    selenie

    6 352 abonnés 6 210 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2021
    La première scène qui marque reste l'arrivée du provincial à Paris dans une reconstitution de la capitale absolument sublime, minutieuse et en pleine ébullition jusque dans les arrières-plans et, précisons-le, en utilisant au maximum les décors réels. L'immersion est aussi passionnante que foisonnante, et pour une fois un accepte sans mal une voix Off littéraire qui "habille" les images de façon ludique. Le casting est d'une rare perfection, les performances à l'image de leur personnage, tout y est, on y est. Le scénario prend certe des libertés avec le roman mais il est pourtant fidèle dans l'esprit et les sens. Pour une fois le personnage principal n'est pas forcément vertueux, ni plus intelligent ou plus malin, même son talent poétique n'est pas forcément évident. Il s'agit d'un film historique beau et prenant, qui nous invite dans le Paris des dernières années monarchiques tout en esquissant l'émergence d'une société nouvelle et moderne qui mettra pourtant plus de temps à se "réveiller" que les personnages le pensent.
    Site : Selenie
    Cinévore24
    Cinévore24

    349 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2021
    L'histoire d'un jeune poète ingénu montant à la capitale dans la France du 19e siècle et qui, entre ambition et cynisme, va monter les échelons de la société avant de chuter inexorablement.

    Adaptant l’œuvre de Balzac, le talentueux Xavier Giannoli met en images ce théâtre des apparences et des manipulations.
    Accompagné d'un travail de reconstitution exemplaire, d'une mise en scène virevoltante et appliquée ainsi que d'un formidable casting, il nous dresse le portrait peu flatteur d'un journal rapporteur de mensonges à l'image de certaines news racoleuses d'aujourd'hui et d'une aristocratie royaliste pouvant faire et défaire les réputations par ses simples ragots.

    Un jeu des faux-semblants auquel goûtera le jeune Lucien, d'abord acteur puis victime de ces rouages trop grands pour lui.

    Une illusion aussi enivrante que cruelle, et qui résonne forcément de nos jours.
    Guiciné
    Guiciné

    167 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2021
    Un très grand film, magnifié par une mise en scène vive et une direction d'acteurs impressionnante.
    C'est totalement bouleversant d'émotions, excellemment rendu par les choix musicaux.
    Du très grand art .
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    116 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2021
    Ai vu un CHEF D'OEUVRE... "Illusions Perdues" de Xavier Giannoli qui met en scène un film qui frôle la perfection. Pourquoi adapter le roman de Balzac presque 150 ans après sa parution ? Tout simplement parce que ce qui intéresse le réalisateur c'est justement de nous tendre un miroir sur notre époque où le poids de la presse, le rôle de l'argent, la corruption de certains critiques, les coups médiatiques dans le milieux culturels et politiques sont terrassants. Mais le talent de Giannoli ne s'arrête pas là, sa mise en scène totalement moderne dans ses cadrages, dans son montage, dans son image, dans sa direction des acteurs est totalement au service de l'esthétisme du XIXème siècle. La réalisation est flamboyante et toujours au service du propos. On pense régulièrement aux "Enfants du Paradis" de Marcel Carné, film choral qui se déroule en grande partie sur les grands boulevards parisiens et dans leurs théâtres également, on se rappelle tout autant des "Liaisons dangereuses" de Stephen Frears pour les rapports humains complexes, où l'ambition, la perfidie et la traitrise sont les frontispices communs aux deux films. Dès les premiers plans le spectateur a conscience d'être devant un film immense. C'est un des rares films où la voix off transcende le propos et la forme, il faut dire que la voix magnifiquement posée de Xavier Dolan est envoutante et les mots de Balzac sont lapidaires, si cinglants, si justes... Le casting a été extrêmement travaillé et chacun des acteurs est une évidence dans son rôle. Xavier Dolan en dandy arriviste et prétentieux mais attachant, Jeanne Balibar en Marquise d'Espard aussi redoutable que La Merteuil, Cécile de France en épouse malheureuse et provinciale neurasthénique, Salomé Dewaels en petite comédienne sans talent mais à la jambe légère, André Marcon en député éconduit et fourbe, l'excellent Vincent Lacoste magnifique de cynisme en scribouillard à la plume plus affutée qu'une guillotine et le tout nouveau Benjamin Voisin en poète du dimanche d'Angoulême débarquant à Paris avec sa grande naïveté boutonnée à la redingote. Tout ce beau monde va se jauger, se juger, se gruger, se fustiger... Et le beau Lucien de Rubempré apprendra que l'intérêt de venir à Paris n'est pas d'y être mais d'en être et que pour cela il faut ravaler ses rêves, ses espoirs, son estime de soi et ses illusions... L'adaptation du roman faite par Xavier Giannoli et Jacques Fieschi tient du miracle et de l'orfèvrerie, toute l'essence de Balzac est présente sans que cela soit un vain exercice académique et ronflant. Ici tout n'est que modernité, la jeunesse provinciale veut faire sa place mais il est plus facile à l'aristocratie engoncée de l'écraser sous ses pieds et ses codes, que d'accueillir à bras ouvert ce sang neuf trop populaire et sans manière. La photographie très travaillée de Christophe Beaucarme est somptueuse particulièrement pour les contrastes dont les bords de l'écran sont presque noir pour faire rayonner le centre de l'image. La bande son est un medley des grands tubes de la musique classique qui sied parfaitement à ce joyau. Ce film de 2h30 qui passe comme un éclair est jubilatoire, amer, percutant, euphorisant et dépeint si bien notre XXIème siècle désespérant. Merci à Xavier Giannoli d'avoir ravivé la flamme de mes illusions retrouvées je n'ai qu'une envie voir et revoir ce film qui m'a bouleversé. UN CHEF D'OEUVRE
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 novembre 2021
    Un peu déçu quand même...
    La bande annonce ne me tentait pas mais, au vu des critiques des spectateurs, je me suis laissé faire.
    C'était peut-être la bande annonce qui était mal faite, après tout. ça avait été le cas pour LA-HAUT et j'avais trouvé finalement le film excellent.
    Bref, j'ai trop souvent regardé ma montre pendant "Illusions perdues".
    C'est convenu, pas très bien joué, explicatif, un peu outrancier parfois et répétitif à souhait.
    Bref, à part le fait de connaitre le contenu du livre (celui là, je ne l'avais pas lu) c'est d'un intérêt moyen.
    Carole D
    Carole D

    15 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2021
    Un film très bien fait, avec des scènes très réussies, démontrant que la corruption des entreprises et des âmes ou le contrôle de la presse n'est pas du tout chose nouvelle....mais bien plutôt vieille comme le monde.
    "Un jour un banquier entrera au gouvernment"...merci infiniment de remettre Balzac ainsi à l'honneur et au gout du jour.
    Au moins on y voit que l'amour quel qu'il soit lui n'est le jouet ni des jeux sociaux ni de l'argent.
    FMParis
    FMParis

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 octobre 2021
    Quelle déception !
    Je ne comprends pas les critiques dithyrambiques de la presse.
    Ce film est ennuyeux, on a l'impression que la même scène est rejouée dix fois (notamment les scènes de fêtes - une fête ça va, deux fêtes ça va mais à la dixième on se lasse). En résumé le scénario est très mince avec très peu d’enjeux dramatiques.
    Le jeu des acteurs est globalement assez moyen, notamment le jeune acteur principal, qui n'est pas mauvais, mais qui fait plus ou moins la même tête du début à la fin. On ne le voit donc pas vraiment évoluer par rapport à l'histoire. Heureusement que Gérard Depardieu et Jeanne Balibar sont là pour amener un jeu qui tient un peu la route, malheureusement ils ont des petits rôles. La diction des acteurs n’est d’ailleurs pas toujours très clair ce qui fait qu’on n’entend pas toujours bien ce qu’ils disent - c’est quand même incroyable pour un film qui a dû coûter une fortune.

    Concernant la mise en scène, certains s'extasient. C'est vrai qu'il y a des moyens, mais à quoi servent-ils? La mise en scène est un plus qui doit servir une histoire et des personnages mais là elle se sert elle-même. C'est chatoyant, baroque, agréable à regarder mais ennuyeux au final puisqu’il ne se passe pas grand-chose (un comble pour un film de 2H30 !). Un peu comme dans Marguerite, le précédent film de X. Gianolli ou là aussi la même idée était ressassée durant tout le film.
    Ajoutez à cela des scènes de sexe qui durent, qui durent, et qui ne font pas progresser l’histoire. Il n’y a aucune ellipse.

    Bref je déconseille grandement ce film !
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 570 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 octobre 2021
    Après « Eugénie Grandet » sorti il y a à peine un mois, c’est de nouveau l’adaptation d’un roman d’Honoré de Balzac qui est à l’affiche. Effet de mode ou tout le monde se copie ? C’est la grande production du moment avec un casting de référence et reconstitution en décors naturels et costumes d’époque. Mais il n’est pas certain que ce côté « grand spectacle » soit suffisant pour attirer un large public au-delà d’une franche de la population plutôt cultivée. C’est encore une fois long (2 heures et 29 minutes), au-delà des standards du cinéma. Qu’est ce que ça raconte pour ceux qui ont oublié leurs classiques ou n’ont pas eu l’occasion de les avoir au programme de leur scolarité ? Une plongée dans le parisianisme noble et bourgeois, tiraillé pour soutenir le régime servant le mieux ses affaires pendant la Restauration. Louis XVIII, si ça vous parle mieux. Les questions que ça pose : la liberté de la presse, le pouvoir de l’argent qui corrompt tout, la fabrique de l’opinion. Finalement, rien que des choses très actuelles. Anecdote : les pigeons voyageurs de l’époque propagent des nouvelles, vraies ou fausses peu-importe, à une vitesse inégalée. Vous penserez aux réseaux sociaux et leurs fake-news à l’occasion. Les allusions de cette nature, entre hier et aujourd’hui, sont à dessein nombreuses. Ce film est annoncé par les médias comme césarisable (hum, vous vous méfierez peut-être de la manière dont une œuvre peut être poussée ou boudée par la critique car c’est l’un des thèmes du film). Pourtant, sur le fond, ça reste assez commun. Et l’intonation très théâtrale dans les dialogues, alors que c’est du cinéma, est assez lassante. Bon sang, il n’y a que Gérard Depardieu à savoir dire son texte correctement et non pas déclamer en permanence avec des trémolos dans la voix.
    Delphine M.
    Delphine M.

    3 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 novembre 2021
    Je me suis copieusement ennuyée pendant tout ce film dont je ne comprends pas l'unanimité! C'est lourd, ampoulé, poussif, tout est appuyé pour faire passer le message, et en même temps tellement prévisible! ... Dès le début, j'ai été dérangée par la voix off qui vous explique tout en amont pour être sûre qu'on comprenne bien, et par la musique forte et fatigante. Ensuite le contenu : les personnages sont tellement clichés, caricaturaux... Cécile de France est insignifiante, Vincent Lacoste est mauvais, Jeanne Balibar est "crè crè méchante" mais c'est tellement vu et revu... Petit bémol pour les deux petits jeunes qui sont touchants et pour Depardieu qui m'a fait rigoler à mettre un peu de l'ordre la-dedans!
    Voilà, en fait c'est une bonne petite série pour TF1, on la découpe un peu comme ça c'est moins long et on passe un bon moment parce qu'on nous vend pas un chef d'oeuvre...
    FaRem
    FaRem

    8 806 abonnés 9 643 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2022
    Les illusions perdues d'un provincial ambitieux qui va comprendre que la vie dans la capitale est beaucoup plus difficile que dans sa province. À Angoulême, Lucien Chardon, un poète, entretient une relation avec une dame de la haute société qu'il décide de suivre à Paris pour tenter sa chance. Après tout, « s'il fallait rater sa vie, il fallait mieux la rater à Paris. » Une fois livré à lui-même, il découvre une ville où tout va à cent à l'heure, où les relations sont très importantes et où tout s'achète. Un monde pas si différent du nôtre avec cette culture du buzz ou de la polémique qui est nécessaire pour faire parler et ainsi vendre. Quand Lucien comprend que personne ne s'intéresse à ses poèmes, il trouve du travail dans un journal. Il va découvrir que l'argent et le pouvoir de la presse peuvent faire ou défaire une carrière. Un milieu où tout s'achète comme les bonnes et mauvaises critiques de journalistes qui ne prennent même pas le temps de lire les œuvres. Plus surprenant encore, il est possible d'acheter des réactions dans les théâtres comme des applaudissements ou des sifflets. Autant dire que la réussite d'un roman ou d'une pièce dépend en grande partie de l'argent qui est investi pour avoir bonne presse que de la qualité de l'œuvre. Si la petite romance du début est très classique, ce qui suit avec cette immersion dans ce milieu ou plutôt dans ce monde du journalisme et autre est juste fascinante. C'est d'ailleurs fou le nombre de comparaisons que l'on peut faire avec notre époque. Frôlant les 2H30, le film de Xavier Giannoli n'est jamais ennuyeux. Le récit est passionnant, et ce malgré quelques petites longueurs. La reproduction d'époque est juste fantastique que ce soit les décors ou les costumes. Les quelques scènes à l'extérieur sont assez impressionnantes, car les plans sont larges et l'on se rend compte qu'ils n'ont pas lésiné sur les moyens. Quant au casting, c'est aussi très bon. En somme, un bon film qui est solide à tous les niveaux.
    L_huitre
    L_huitre

    86 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2021
    "Il devait cesser d'espérer et continuer à vivre", telle est la dernière phrase du film ( du livre ? ) et elle résume bien le caractère désenchanté et le jeu de faux semblant matiné de cynisme dans lequel nous plonge cette superbe évocation du roman de Balzac. Ah que ce roman est contemporain dans sa dénonciation d'un monde vain, qui ne s'attache qu'à l'écume des choses !... J'ai vraiment exulté à certains passages tant ils semblaient adaptés à notre monde contemporain. Rien ne bouge à travers les époques, et notamment la puissance de l'argent, la vacuité des êtres, la vanité, l'égocentrisme, l'absence de morale, le plaisir de salir et de tuer par les mots. Un joli melting-pot de tout ce qui fait la laideur de l'âme humaine, et que Balzac, grand contempteur des travers de son siècle, dénonce avec une volupté exubérante. Ce film est une bénédiction. Il sort de la poussière un livre que la majorité d'entre nous ne lira jamais pour montrer que tout ce qui fait notre siècle était déjà dans les gênes des précédents. J'ai adoré cette dénonciation de la bêtise, du buzz, des polémiques stériles, de la caricature outrancière pour faire vendre. Un moteur qui fonctionne encore parfaitement, il suffit de voir le traitement de l'actualité par une Elise Lucet, plus engagée dans la stigmatisation que dans l'information. Ah que ce petit monde est beau ! Balzac nous fait vibrer jusque dans chaque scène. Le film est en véritable correspondance avec l'esprit de l'auteur. Il est parfaitement secondé par une distribution éblouissante avec le jeune Benjamin Voisin, magnifique Lucien de Rubempré. Tous les autres acteurs sont à l'unisson, et la jeune Salome Dewaels en Coralie a un jeu fiévreux qui rappelle la phrase de Balzac : "l'humilité de la courtisane amoureuse comporte des magnificences morales qui en remontrent aux anges". Bravo à Xavier Giannoli, le réalisateur, d'avoir mis en ébullition d'aussi belle manière le marigot des passions humaines. Cela fait réfléchir, le temps de quelques heures, sur le manque d'innocence qui nous caractérise tous. Avant de replonger dans la bataille, puisque la comédie de l'existence se poursuit sous nos yeux et que nous en sommes les acteurs, engagés involontaires, le plus souvent, mais pris à notre corps défendant dans un tourbillon irrésistible.
    irgendwer92
    irgendwer92

    9 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 novembre 2021
    cette voix off, bordel... Illusions perdues est un film en audio-description. A cela s'ajoute une débauche d'objets, une surcharge de décor,... léon la brocante!
    Quel ennui!
    Epikouros
    Epikouros

    44 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2021
    J'ai été un peu déçu de... ne pas être aussi enthousiaste que j'aurais souhaité. Donc OUI MAIS.
    Certes, j'ai trouvé cette adaptation cinématographique d'une œuvre littéraire réputée (quoique essentiellement la second partie "parisienne" du triptyque romanesque) très bien menée, très bien mise en scène, très bien interprétée, très bien costumée, très bien reconstituée, très bien calibrée pour la course aux Oscars mais...
    J'ai été en fait épuisé par le cynisme à jet continu, surtout par les appels de pied parfois lourds et insistants à la modernité, aux mensonges des médias actuels, à la vulgarité contemporaine, à la tyrannie du fric, etc. Un tel rapprochement systématique est un peu suspect, je trouve. En fait, je n'ai pas vraiment été ému, touché par ce jeu de marionnettes. Pas facile de me sentir concerné par cette "fable" sociale. Certes, on admire assez souvent la belle ouvrage, mais on s'ennuie (sans oser se l'avouer puisque le label est "chef d’œuvre"). En définitive, ça reste un joli film à costumes qui relit à la loupe et à la louche 1821 à la lumière de 2021, ou l'inverse, sans me convaincre que tout ça soit sous la plume de Balzac.
    Encore ceci. A deux jours d'intervalle, j'ai vu "Les intranquilles" (film belge sur la bipolarité masculine dans le couple) et "Illusions perdues". Deux univers cinématographiques n'ayant rien à voir l'un avec l'autre. Je me reconnais davantage dans la première approche parce que je vibre plus, je me sens davantage concerné, j'y crois et je suis ému.Tandis qu'une reconstitution, aussi habile et talentueuse soit-elle, sera toujours une illustration. Ici, la vie (et la douleur) qui palpitent ; là, la démonstration et la mise en scène qui séduisent l’œil, manipulent un tantinet l'esprit et laissent le cœur froid, pire, indifférent.
    Vanille Artiade
    Vanille Artiade

    4 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 octobre 2021
    Je ne sais pas si c’est la griffe Gaumont ou tout simplement une inconsistance générale du blockbuster français, mais le film était le théâtre de la vide magistralité qui embaume les pellicules léchées en vue d’un feu d’artifice de pacotille.
    La distribution se vend au profit de têtes d’affiches, assurément commerciales, et n’offre que de grotesques exclamations tout au long du film. Non seulement la foi du cinéma déserte le spectateur, mais l’ennui l’embrasse face à cette grotesque satire des prémisses capitalistes de notre monde. Rien ne tient, et tout est pathétique, jusque dans les anachronismes les plus illettrés.
    Je ne peux pas dire que j’ai détesté, mais ce n’était guère plus plaisant qu’une fête foraine estivale : on en a plein les yeux, mais on rentre chez soi avec la gerbe.
    lilyzab
    lilyzab

    24 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 octobre 2021
    jamais vu un film ou les acteurs sont à ce point perdus dans des décors et accessoires aussi nombreux et étouffants ..Ok on reconstitue une époque mais là il y a beaucoup de plans sur eux inutiles au récit ...Les acteurs paraissent quelque peu insipides et la mise en scène en prend un coup. Hélas Benjamin ne me donne aucune empathie ,le rôle principal ????Role peut ëtre trop important pour ses frêles épaules. On redécouvre Balzac avec ce film et quelques répliques laissent imaginer o combien le roman est important et si actuel!!!!
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top