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GéDéon
89 abonnés
527 critiques
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4,0
Publiée le 14 octobre 2022
En 2021, Xavier Giannoli adapte au cinéma le célèbre roman d'Honoré de Balzac. Un pari difficile (film d’époque, densité de l’œuvre, etc.) mais parfaitement réussi en raison de l’incroyable résonnance des sujets traités avec notre société contemporaine. Au début du XIXème siècle, un jeune provincial tente d’obtenir reconnaissance et gloire à Paris en devenant écrivain. La critique de la société divisée entre noblesse et gens du peuple et celle de la corruption de la presse contribue à rendre cette œuvre intemporelle. La mise en scène très fluide, pourtant appuyée par une voix-off, s’éloigne de l’académisme auquel on aurait pu avoir droit. Et puis que dire des excellentes prestations de Benjamin Voisin et Vincent Lacoste (obtenant respectivement le César du meilleur espoir masculin et du meilleur acteur dans un second rôle) ! Bref, une comédie humaine qui en raison de son cynisme singulier mérite amplement son César du meilleur film.
Il ne manquait plus que les mentions " de l'académie française " et " avec la participation de France 3 Limousin "... C'est d'un académisme mortel, avec une réalisation soporifique et complètement poussiéreuse.
Magnifique film ! Aussi bien la réalisation, la photo, la musique, les acteurs, l'histoire basée sur le roman de Balzac et un vrai délice si comme moi vous aimez l'ambiance du Paris XIX eme siècle , la culture et notre belle langue française sous fond de trahison corruption et ambition ! Superbe moment de cinéma
Les bons points : Vincent Lacoste, les décors, les costumes, les musiques. Mais tout ceci pourrait être assimilé à un solide documentaire à très gros budget. Benjamin a la même expression en provincial, puis en découvreur de Paris, puis en cynique journaliste n'ayant comme unique ambition de faire mieux que ses maîtres, puis en amoureux transi de la Marquise, puis en amoureux de sa mignonne tuberculeuse.... Peu d'émotion réelle se dégage de tous ces véreux aristocrates!
Un film qui ne peut nous laisser indifférent tant ce qu'il évoque peut nous déstabiliser nous mettre en colère ou nous laisser incrédule. Ce film nous questionne beaucoup. Les acteurs sont incroyables. Le scénario est un peu long et manque parfois d'un peu de rythme mais beaucoup de sentiments s'emmêle et on ne peut rester indifférent à certains personnages. Une époque différente de la note mais au final pas aussi éloignée. La richesse la gloire sont toujours aussi convoités quelle que soit les périodes de l'histoire Lool
Film sublime! Xavier Giannoli devrait tourner des films d'époques plus souvent. Casting époustouflant de justesse. Une œuvre de Balzac extrêmement bien transposé. L'ambiance, les couleurs, le ton donné au film…font qu'on reste accroché sans décrocher. Allez-y sans vous poser de questions!
Que ça fait du bien de voir un vrai film de vrai cinéma et en plus avec une patte bien française ! Car quand la patte française est de qualité le produit final est toujours particulier, à part. Tous les acteurs jouent très bien, les costumes sont magnifiques et l'image est superbe. Un très beau film... à message en plus.
Lire du Balzac m'a souvent rebuté (je n'aime pas son style que je trouve fastidieux), mais je reconnais que ses récits font de bons scénarios et ont donné au cinéma français de très grands films : "Le colonel Chabert" (Y. Angelo), "Eugénie Grandet" (M. Dugain), etc. "Illusions perdues" ne fait pas exception. Une réussite sur tous les plans : adaptation, scénario, dialogues, mise en scène, jeu d'acteurs, photographie, décors, costumes, musique, …, du grand art ! Benjamin Voisin était très attendu, qui va de réussite en réussite depuis "La mort dans l'âme" (TV de X. Durringer avec D. Bourdon et H. Becker) jusque "Eté 85" (F. Ozon), en passant par le magnifique "La dernière vie de Simon" (L. Karmann) ; cette étoile montante du cinéma français montre une fois de plus ses extraordinaires qualités. Mais il n'est pas seul : Vincent Lacoste confirme qu'il s'est sorti des rôles de boutonneux ; même Xavier Dolan est juste (preuve qu'avec un bon metteur en scène …) ; sublissime Cécile de France, en plus, toujours aussi belle !! En ce qui concerne l'histoire, le parallélisme entre les sombres manœuvres politiques, journalistiques, et publicitaires de l'époque (Restauration 1815-1848) et d'aujourd'hui est flagrant ; reste à savoir quelle est la part de Balzac et celle de Giannoli dans la rédaction des petites piques contre les divers s*** qui évoluent dans la fange de ce type de milieu (va falloir lire le roman !!!!) De même, importance du colportage de mensonges et de l'aveuglement de la "foule", hier par la rumeur, aujourd'hui par les "réseaux sociaux" … Pourtant, entre temps il y a eu l'instruction publique … !!! ???
Une mise en scène classique, manquant parfois d’audace mais qui ne se laisse pas asphyxier par la reconstitution du film d’époque. Un casting brillant mais inégal. A leur zénith Depardieu, et Jeanne Balibar surtout, nous assènent avec finesse et gourmandise de magnifiques répliques vachardes. Les autres comédiens semblent, à l’exception de Xavier Dolan, un peu piégés par un jeu contemporain et naturaliste qui cadre mal avec Balzac. Certes le film est rythmé, très bien dialogué, et tend ( parfois de manière très appuyée ) un miroir à notre époque et à la condescendance de certains critiques culturels plus habitués à faire de la promotion que de livrer leur propre sentiment; certes c’est de la belle ouvrage et on n’est pas passés loin de la belle adaptation littéraire, mais on ne décolle jamais vraiment de notre siège par la faute d’une trop grande sagesse, d’un classicisme qui brime l’émotion. Dommage
Plutôt vieille France et à ressentir toutes les émotions, Lucien, jeune poète m'a tout de suite semblé intéressant où orphelin de père et de mère, père roturier et mère noble, il avait pu trouver un travail chez un imprimeur et aspirait à une autre vie plus belle mais surtout de l'amour de ses parents, noble cause, il l'amènerait à sa perdition et sa réflexion à la fin de mourir ou de se purger pour repartir de plus belle nourri de toutes ses expériences personnelles et professionnelles.
Si les pouvoirs, les privilèges et l'argent sont au plus haut niveau de réflexions pour les siècles à venir, l'amour triomphe et triomphera toujours où Lucien sans plus rien avoir, endetté jusqu'au cou veut que sa bien-aimée pour sa première soit adulée et accepte l'argent de son premier amour, noble tout de même après avoir fait l'amour pour solder sa dette à l'influenceur de l'époque mais si l'argent et l'honneur sont le moteur pour le punir, tous seront dans la salle pour l'achever ensuite avec toutes les critiques humiliantes pour son amour qui se meurt et humiliée, après avoir tout donné pour qu'il récupère son statut, Lucien sait qu'il lui doit tout et c'était la seule personne sur laquelle il pouvait compter.
A mon avis, de la fin à méditer, il poursuivra son chemin et pourra enfin écrire ce qui lui tient à coeur et de toutes ses souffrances, il aura encore plus de choses à écrire et nous pouvons tous lui souhaiter de continuer son chemin sans tous ces méchants pour parvenir à ses fins et rencontrer enfin le véritable amour dont il n'aura pas honte, qu'il pourra présenter ou non dans des soirées mondaines mais savoir avec tous ses romans, que l'amour lui avait toujours permis d'avancer en se rappelant les berceuses de sa maman.
Un film survendu partout dans la presse. La photographie est horrible, un lumière très blanche, surexposée, avec un filtre noir - type instagram- en haut de l'écran tout le long du film. Benjamin Voisin et les autres acteurs sont mauvais sauf Xavier Dolan qui tire son épingle du jeu dans un rôle non exubérant. En plus, les personnages féminins sont très mal écrits : celui de Cécile de France est complètement inintéressant et celui du personnage de Coralie a une réplique sur l'amour pour Lucien digne des Feux de l'amour. Xavier Giannoli quia travaillé sur ce film pendant de très nombreuses années et définitivement un mauvais réalisateur et scénariste. Les costumes ne sont pas réussis, la robe de campagne de cecile de france aux épaules bleu ressemble à celles que l'on voit chez H&M en synthétique. Le pire c'est que son film remportera des Cesar ainsi que ces comédiens car c'est un film à gros budget. Ce film est une mauvaise blague, une arnaque!
Autant vous dire la vérité, j’ai admiré la mise en scène, les décors de Xavier Gianoli non en fait ce que je reproche c’est le « simplisme » de Balzac !!! (un peu gonflé pour un illettré) - La pureté de la province, la perversion de Paris - La « claque » qui fait ou défait le succès d’une pièce de théâtre - La critique des gazettes qui se vendent au plus offrant et qui font ou défont la réputation d’un auteur, d’une comédienne…..
Du coup, malgré la beauté de la reconstitution, le cynisme, le côté désabusé, ont gâché mon plaisir…..