Diamants sur canapé
Note moyenne
4,0
6781 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Diamants sur canapé ?

232 critiques spectateurs

5
62 critiques
4
92 critiques
3
39 critiques
2
26 critiques
1
12 critiques
0
1 critique
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 16 décembre 2013
Une comédie romantique mythique sur une jeune femme déséquilibrée, croqueuse d'hommes (riches) et qui peine à vivre avec ses contradictions. Tantôt drôle et léger, tantôt touchant et profond, "Breakfast at Tiffany's" fait partie de ces films indémodables capables de propulser leurs interprètes au sommet de la gloire : il faut bien avouer que le personnage joué par Audrey Hepburn, malgré ses innombrables défauts, se révèle irrésistible ! Un classique un peu daté visuellement mais qui se regarde avec plaisir.
CH1218
CH1218

224 abonnés 2 944 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 janvier 2019
« Diamant sur Canapé », c’est avant tout un rôle. Audrey Hepburn y incarne une fantasque jeune femme qui, au grand dam de son charmant voisin (George Peppard), se refuse à trouver l’amour autrement que dans les bras d’un richissime mari. Tiré d’une nouvelle de Truman Capote, Blake Edwards ne donne malheureusement pas toute l’impulsion nécessaire à cette adaptation au contraire de son actrice dont l’aura eu, avec ce classique, une telle résonance qu’elle devint dès lors une icône populaire mondiale, notoriété qui, en passant, perdure encore aujourd’hui.
vive-le-cine123654789
vive-le-cine123654789

102 abonnés 621 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 juin 2013
Super, ce film est tout simplement super ! L'histoire est vraiment prenante du début à la fin et même si le côté romantique présente quelques longueurs par moments, certaines scènes de pure comédie sont fantastiques et nous le font presque oublier. Les dialogues sont pétillants, faisant mouche à chaque fois et décochant souvent un rire franc. On retrouve assez vite les clichés du genre, avec son lot de personnages qu'on adore et ceux à qui on a envie de donner une bonne paire de baffes. On suit également l'évolution du personnage principale, une jeune femme totalement extravertie et pétillante (du genre à faire soigner quelqu'un en dépression depuis dix ans) qui apprend la valeur de la vie et des sentiments. Un jeune femme pleins de rêves qui apprend que parfois, la vie vaut mieux que le rêve. Une histoire vraiment superbe, mêlant avec efficacité comédie et romantique. Côté acteur, le casting est globalement bon, voire même très bon pour George Peppard ou même le chat (purement fantastique par moments) ; mais Audrey Hepburn est une véritable déesse vivante dans ce film : impériale, magistrale, majestueuse, extraordinaire, fantastique, intemporelle, immortelle...Et le tout avec une simplicité déconcertante. Mais ce n'est pas tout ! Ce film assure également du côté technique avec une musique magique et magnifique et une mise en scène sublime, et les deux regorgent portant de simplicité.
AHEPBURN
AHEPBURN

106 abonnés 513 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 6 mars 2015
Envouté par Audrey Hepburn, un scénario inventif et Mickey Rooney en asiatique il fallait y penser. Avez vous reconnu Paul/Fred et oui c'était le chef dans l'agence tous risques. Le cinéma c'est autre chose sur grand écran. Je recommande
Nicolas S.
Nicolas S.

107 abonnés 1 560 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 2 mai 2016
Blake Edwards à la réalisation, Audrey Hepburn devant la caméra et une réputation très élogieuse. Voilà en somme comment l'on pourrait résumer ce que le péquin moyen sait de "Diamants sur canapé" en 2016.
Et comme je suis un péquin moyen, c'est avec cette vision que j'ai abordé cette oeuvre. J'en attendais sûrement beaucoup ce qui explique ma relative déception.

Attention, "Diamants sur canapé" (ou Breakfast at Tiffany's en VO, titre qui correspond beaucoup plus à l'histoire) n'est pas mauvais.
Non, tout d'abord parce que les deux acteurs principaux, Audrey Hepburn et George Peppard, sont magnifiques tant physiquement que dans leur jeu d'acteur. S'il n'y avait qu'une seule raison de voir ce film, ce serait pour eux.
Ensuite, le film est très moderne, vraiment. Un exemple anecdotique mais parlant : dans une scène, Audrey Hepburn joue de la guitare et chante à sa fenêtre et elle est habillée d'un sweatshirt. Oui, d'un sweatshirt au début des années 1960 !
Enfin, il y a un certain grain de folie qui irrigue le film et qui lui donne une identité bien à lui pour un film de cette époque.

En revanche, et c'est un défaut très important, je n'ai pas trouvé l'histoire extraordinaire. Je sais que le film est adapté d'un livre de Truman Capote mais je ne l'ai pas lu donc je ne ferai pas de parallèles avec l'oeuvre originale.
Cependant, je trouve l'histoire très linéaire. Elle n'a pas de véritable rebondissements et finalement, sous ses airs un peu déjantée et rebelle, elle est classique. Pas de quoi casser trois pattes à un canard donc !

Ainsi, la seule raison qui ferait que je recommanderai de voir ce film, ce serait pour ses acteurs qui livrent une interprétation remarquable.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 29 juillet 2018
Je découvre tardivement ce titre culte, sans doute la matrice de la comédie romantique moderne, avec son personnage féminin au charme (faussement) naïf, ses appartements new-yorkais, son histoire d’amour impossible mais inévitable, son baiser sous la pluie, ses dialogues pleins de vivacité, etc. Certains traits d’humour sont vieillis (ou un peu racistes sur les bords), mais le charisme d’Audrey Hepburn est intemporel, et le film aussi.
matt240490
matt240490

87 abonnés 1 066 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 2 juillet 2012
Sorti en 1962 et pointant à la 304ème place du top Allociné, Diamants sur Canapé est un film avec Audrey Hepburn dans lequel elle joue une croqueuse de diamants qui n'a de cesse de passer son temps à chercher l'élu de son coeur, celui qui pourra satisfaire tous ses besoins. Considérant ce rôle comme le plus difficile de sa carrière, étant très introvertie et devant se forcer à jouer le rôle tout inverse, Audrey Hepburn partage l'affiche avec un convaincant George Peppard. Bien que le film ne frise jamais le chef d'oeuvre, cette adaptation de la nouvelle de Truman Capote réussit cependant à nous tenir en haleine jusqu'à la fin.
belo28
belo28

72 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 26 juillet 2011
Une comédie romantique intelligente. Un scénario simple mais qui repose sur une psychologie des personnages poussées! Un duo d'acteurs qui fonctionne bien, surtout Hepburn qui éblouit encore une fois New York (chez tiffany's) et surtout la caméra! Une comédie romantique comme il en existe trop peur aujourd'hui... Une réalisation soignée malgré l'exercice de style, des seconds rôles savoureux bien que mal distribué, et des quiproquos tordants!
RealPrime
RealPrime

95 abonnés 1 813 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 14 juillet 2023
Classique de l'époque, de l'icône Audrey Hepburn, ce récit clairement dynamique sur sa première heure le fut bien moins en seconde ou les longueurs ont trop fait surface. Le récit, simple en apparence au départ m'aura perdu en cours, confus ou incompris, les longueurs ont trop pris place. La folle scène de fête dans l'appartement n'est pas sans rappeler la très récente scène introductive de "Babylon" ou l'alcool et les abus en tous genre se font. Evidement on n'est pas ici sur le même délire directionnel mais la ressemblance est là. Audrey elle rayonne et ne joue pas les potiche comme j'aurais pu l'imaginer. Au contraire, une rôle d'assurance, quelque peu rebel ou son charme est très présent. Son acolyte George Peppard fut trop théâtrale et gentillet, une direction sans grande étincelle du début à la fin ou Audrey à nettement pris le dessus. 2h sont toujours longue pour les films de cette époque, 1h30 comme toujours aurait suffit mais dans l'ensemble, j'en retiens comme espérer, la très bonne présence d'Audrey qui sincèrement rayonne.
Bertie Quincampoix
Bertie Quincampoix

116 abonnés 1 870 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 6 décembre 2020
Ce film américain mythique regorge de séquences inoubliables, dont la plus célèbre est celle d’ouverture, où la somptueuse Audrey Hepburn se fait déposer au petit matin, dans sa robe noire Givenchy, devant le magasin Tiffany de la Cinquième avenue à New York. Mais ce qui surprend aujourd’hui, près de 60 ans après sa sortie, c’est l’incroyable liberté de ton d’un film qui décrit la vie de deux voisins, une femme et un homme, qui se font entretenir par des plus riches qu’eux en échange de quelques moments de tendresse. Le personnage de Holly Golightly, fantasque et exubérante, mène sa vie avec une liberté folle, préfigurant par certains aspects les révolutions féministes des décennies à venir. La mise en scène de Blake Edwards, élégante et rythmée, n’hésite pas à verser dans le burlesque pur, à l’instar de la scène de la fête qui n’est pas sans rappeler La Party que le cinéaste réalisera en 1968. Malgré un coeur de récit un peu plus classique de comédie romantique, Breakfast at Tiffany’s bluffe de par sa fraîcheur et son impertinence. Un statut d’œuvre culte amplement mérité.
Nicolas L.
Nicolas L.

93 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 3 septembre 2018
Sympathique comédie romantique des 60´s. Le personnage principal est étonnamment moderne pour l'époque. Et le film ne manque pas d'audace. Les acteurs sont bons et la musique archi-célèbre
Flotibo
Flotibo

61 abonnés 1 441 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 décembre 2013
Cette comédie romantique de Blake Edwards possède un charme fou. Les années passées lui ont donné un effet rétro très sympa sans oublier le charisme du duo d'acteurs et notamment Audrey Hepburn. Le scénario est vraiment intéressant, ce qui est rare dans ce genre de film. Les personnages ne semblent pas creux et sont vraiment très attachants. Un bon moment de cinéma !
blacktide
blacktide

62 abonnés 795 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 janvier 2018
L’Arnacoeuse...

Le regard a cette merveilleuse particularité d’être le condensateur de nos émotions. Une seule attention suffit pour savoir que l’œil ne ment pas : l’œil est un cœur en mouvement, une galaxie de sentiments dans laquelle chaque être se libère et se renferme. Un recoin du corps où les pensées refoulées, les rêves inavoués, et les peines cachées se confondent et nous atteignent. Car Breakfast at Tiffany's est une œuvre sur le regard et le refus de (se) « voir ». Une vue s’employant comme un révélateur intérieur qui continuerait de dévêtir le réel, pour ne laisser que des êtres à nu, des pleurs à fleur de peau et des pensées exposées. Et de ces augustes diamants que sont les yeux d’Audrey Hepburn, ne reste qu’une humanité à contempler sous les apparences et le déluré. A supposer que vous y posiez votre regard.

Diamants sur Canapé ne vit pourtant qu’à travers une Image. Celle accrochée dans des milliers de salons et de pièces à styliser. Une silhouette, un visage, des lunettes. Une figure devenue ce qu’elle dénonçait : une œuvre consumériste, d’apparences et de tromperie. Car Breakfast at Tiffany's n’est qu’une invitation à écorcher l’icône pour en révéler les déchirures. Sa sublime ouverture ne saurait mieux condenser toute la solitude derrière le sophistiqué de son héroïne : d’une 5ème avenue dépeuplée à la devanture de chez Tiffany’s, Holly s’échappe dans un rêve impossible ; un lieu où les parures deviennent, l’espace d’un instant, siennes. Comme en s’évadant dans le luxe des vitrines pour faire du superficiel une façade à sa propre solitude. Mais la vitrine incarne cette limite, cette barrière au possible, et le plan intérieur renforce d’autant plus son exclusion, repoussée par sa propre idéalisation, au point de devenir une marchandise qu’on expose et qu’on admire. Et il aura suffit de l’instantané d’une séquence pour faire que les diamants deviennent éternels.

L’évidence apparaît. Breakfast at Tiffany's est une œuvre sur la dissimulation : ce doux visage et ce regard blessé, cachés sous l’apparat d’une paire de lunettes, aux verres aussi sombres que la conscience torturée de son égérie. Car tout n’est qu’une question de travestissement, pour une société qui ne juge que par le regard. Un jeu de dupes où la robe fait la personne, et où l’ascension sociale ne se fait que par le mérite de l’illusion. Une manière pour Blake Edwards de capter l’éternelle image d’une société urbaine/ mondaine du paraître, celle des valeurs saines et sauves, celle du chic et de la « Party », celle d’une paysanne se prenant pour une dame, de Lula Mae à Holly Golightly.

Un masque social qui ne passe d’ailleurs qu’à travers le vêtement et le sublime de la métamorphose. Comme une manière de dissimuler par le dévoilement. Paradoxal, et pourtant, Breakfast at Tiffany's ne fonctionne que par l'ambiguïté de ses interactions : de l’allumeuse (« You light me ») à l’innocente, la bonhomie extérieure se confronte à la fragilité intérieure. A l’image de ce chat sans nom, symbole de la perte d’Holly avec elle-même, d’une identité s’effaçant sous le poids des regards et de l’illusion. D’autant plus lorsque les intérieurs font de son enfermement un refus de l’extérieur : un anti huis-clos où l’appartement ferait figure d’individualisme et de liberté sur son mode de vie.

« There was once a very lovely, very frightened girl »

Et là où Truman Capote faisait de son écriture une subversion de chaque instant, Blake Edwards y préfère (ou plutôt se voit imposer sous peine de censure) le respect de la moralité par le romantisme. Tout du moins en apparences. Car tout se joue dans l’invisible et le subtil : Edwards stimule sa créativité par le non-dit et fait d’une lisse romance une œuvre ambivalente, tant dans sa représentation de la femme libérée que dans son portrait d’une libre sexualité. Diamants sur Canapé n’est pas cette fade et naïve romance tant décriée par son auteur, mais fait de sa sophistiquée subversion une permanente allusion à décrypter.

Mais Breakfast at Tiffany's n’est rien sans son mythe, sa légende, sa muse. Celle qui érige sa délicatesse au service d’une courtisane, ivre d’arrivisme et de réceptions. A défaut de représenter cette image effrontée de la fleur de macadam, Audrey Hepburn insuffle à son personnage une complexité, une dualité, lui permettant de s’imposer par la grâce là où l’élégance ne devrait pas exister. Une ambiguïté nourrie par son propre vécu : de l’abandon de son père aux privations de la guerre, son jeu, entre ingénue et désaxée, n’en devient que plus naturel et déchirant. Une réinvention totale pour un bouleversement de la féminité : Givenchy, sa robe noire, sa chemise de nuit, etc. Le chic dans un instant de grâce où les lunettes et le porte-cigarette construisent le visage moderne de l’icône émancipée.

A cette peinture de perfection, la mise en scène de Blake Edwards se veut puiser sa force dans l’humour visuel et la théâtralité détournée, par la fluidité des mouvements de caméra et la superbe gestion des espaces : la séquence de fête mondaine surchargée se change alors en une farce aussi « dense » qu’audacieuse, faisant de la foule un artifice pour souligner l’étouffement des personnages sous cette société de l’aspect. Néanmoins, le gag n’existe que pour orchestrer la comédie des sentiments. Un ton doux-amer porté par cet inoubliable Moon River d’Henry Mancini, et sa mélodie à en faire pleurer la guitare d’Audrey.

Une voix, un regard, une allure, une démarche. De l’infini bonheur de le voir, Breakfast at Tiffany's s’absorbe de la mélancolie du regard. Chaque plan respire la douleur par la douceur. Comme un torrent de larmes atténué par le romantisme enjoué de l’ensemble. Une illusion pour mieux en souligner les choix d’une âme tourmentée, le dilemme traversant le personnage d’Holly : l’amour ou l’argent, la solitude ou l’union. Son rejet de l’amour comme son rejet d’elle-même. Se fuir pour ne pas avoir à choisir. L’homme incarné brillamment par George Peppard est aussi un personnage entretenu, construit sur ce choix, cette frustration.

Un écrivain en panne, qui verrait en Holly une figure d’inspiration voire même un fantasme de son esprit. Un amour qui n’existerait donc que jusqu’à ce qu’il soit couché sur papier. Et après ? Ensemble contre les malheurs du monde, avant, peut-être, de resombrer dans les masques d’une société de l’ambition. Car le mémorable final distille un sentiment à double entente : sous le dénouement heureux d’un baiser sous la pluie, le regard s’élève pour ne voir qu’une ruelle étroite, des poubelles, des détritus, des résidus, comme un rappel à la réalité, là où s'embrassent deux condamnés. L’amour finira-t-il par s’étouffer dans les larmes des lunettes noires ?

De ces jeux de l’amour où la passion se forme dans le spleen de la lune, Breakfast at Tiffany's dépeint un monde où les relations amoureuses se perdent dans l’instabilité des choix et des faux-semblants. Une sphère où tout le monde se « prostitue » pour devenir cet Autre soi à la recherche de la sécurité pécuniaire et du profit mutuel. Par l’élégance remarquable de son casting, Blake Edwards modèle, dans la douleur et la passion de son héroïne, une comédie du raffinement où s’écrit le mythe d’un regard de toute beauté. De l’intense mélancolie qui s’en dégage, le regard s’en trouve obstrué par la brume du cœur. Et de l’envol face aux intimes blessures, une seule harmonie résonne : celle de deux vagabonds prêts à voir le monde et à s’abandonner au ciel fuyant des amours perdus.

Two For the Road

A lire également sur Le Blog Du Cinéma
Magicvinz
Magicvinz

50 abonnés 65 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 15 décembre 2013
le chef d'œuvre de Blake Edwards et la rôle le plus important dans la carrière d'Audrey Hepburn, le scénario est simpliste mais très bien écrit la musique de Henri Mancini est grandiose, la scène au Hepburn chante l'extraordinaire "Moon River" sur le rebord de sa fenêtre accompagnée de sa guitare est tout simplement l'un des plus beau moment du cinéma...
Jipis
Jipis

41 abonnés 360 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 juillet 2012
Scotchée par les attraits des vitrines de luxe de la cinquième avenue Holly Golightly épuisée par la fête rentre péniblement chez elle au petit matin.

« Breakfast at Tiffany's remarquable comédie douce amère aux accents felliniens draine irrévocablement par les attributs contenues dans une sphère thématique toutes les excentricités d’une faune luxueuse, protégée, immature égrenant lourdement superficialités et débordements

Dans cette prison dorée les prénoms se confondent, le whisky coule à flots, les chapeaux s’enflamment dans l’indifférence générale. Les placards abritent une luxure débridée pendant qu’un troupeau carbonisé par l’alcool roule sous les tables après minuit.

Quelques larmes de lucidité annonçant une construction mature encore lointaine se manifestent enfin sur un quai de gare. Un visage privé de sens profond passe lentement de la soulographie à la perception.

Une thérapie permettant à deux paumés de refaire surface par une attirance dans un premier temps imposée par l’un subit par l’autre dont la finalité est un retour fracassant vers les sentiments.

« Breakfast at Tiffany's est un opus extrêmement attachant, drôle, cynique, provoquant.

Une fable magnifique sur la liberté d’user de soi dans divers compartiments dont certains ne sont pas les bons. Pour s’en apercevoir il faut être deux, se parler, apprendre à se connaître, retrouver ses vraies valeurs grâce à quelques confidences et boire le champagne d’un challenge réussi dans un bonheur durable conquis lors d'une scène finale ou l’ont est enfin soi-même.

Ce film merveilleux au combien révélateur d’une fausse route corrigée à temps est un classique. Un chef d’œuvre d’élaboration en commun surfant sur le magnifique leitmotiv "Moon river" d’Henry Mancini.

L'épilogue est d'une sensibilité rarissime.

A voir et à revoir.
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse