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    Family Romance, LLC
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    Lacroixjean Lacroix
    Lacroixjean Lacroix

    2 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2024
    J'ai apprécié ce film qui a toute sa place dans un monde (pas seulement au Japon!) où le paraître compte beaucoup..
    Ce film est vraiment d'actualité et pas seulement au Japon où effectivement il n'est pas bon de montrer ses sentiments, mais de manière générale partout où les gens ont les moyens de le faire.
    Très réaliste 👍👍
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 541 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2023
    En s'intéressant à une véritable entreprise de location de proches, Family Romance, Herzog explore la frontière poreuse qui sépare la fiction du documentaire, la réalité de l'artifice. Effets de caméra documentaires, acteurs amateurs jouant leur propre rôle et cinématographie sans fioritures sont ainsi autant d'éléments qui viennent constamment saper la fiction, créant un trouble permanent chez le spectateur. Or, nous dit Herzog, les deux ne sont pas nécessairement contradictoires, la fiction et l'artifice étant déjà au cœur de nos vies via le rêve, le mensonge, la robotique ou les réseaux sociaux. Cela offre aussi en creux un commentaire sur son propre cinéma, qui n'a jamais véritablement réussi à choisir entre les deux. La réflexion est fascinante, et fait écho à d'autres grands du cinéma, comme Welles et son Vérités et mensonges. Elle n'est pour autant pas le seul attrait du film, qui garde de l'intérêt jusqu'au bout pour ses bouleversants sujets humains - Ishii et Mahiro - et leurs sentiments, qui ne mentent pas. Family Romance apparaît donc comme un film mineur, certes, mais dans lequel Herzog parvient avec une économie de moyens inhabituelle à faire la synthèse de ses obsessions cinématographiques.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 949 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juillet 2021
    À travers une réflexion sur le monde des apparences qui gouverne les sociétés,
    Werner Herzog nous livre une belle carte postale du Japon, desservi par un scénario intrigant mais peu emballant.
    bendelette
    bendelette

    24 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juin 2021
    Film terrifiant!Cette agence existe certainement déjà quelque part.Et la fin,la location d'un "décédé" donne froid dans le dos.Les robots,les doubles vies sur instagram,le mensonge est un peu partout.Et la dernière image est un point d'interrogation philosophique.Et tout cela avec des images superbes.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 25 octobre 2020
    De très belles images, une histoire originale, mais trop de lenteur dans le récit et des plans qui auraient pu être écourtés.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 479 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2020
    "Family Romance" est le nom d'une agence de "locations de proches" au Japon. Pour quelques heures ou pour quelques semaines, ses employés se feront passer pour la fiancée que vos parents exigent instamment que vous leur présentiez ou pour le père qui ne peut vous conduire à l'autel.
    Mi-documentaire, mi-fiction, Werner Herzog donne au patron de la "SARL" ("LLC" en anglais) "Family Romance", Ishii Yuchii, le premier rôle de ce film/documentaire qu'il est allé tourner au Japon.

    Né en 1943, Werner Herzog n'a jamais été aussi prolifique. Le réalisateur allemand est très vite devenu célèbre dans les années 70 en réalisant des œuvres "impossibles" avec son acteur fétiche, Klaus Kinsky : "Aguirre", "Nosferatu" et "Fitzcarraldo", son chef d'œuvre. Un temps récupéré par la grande lessiveuse hollywoodienne, Werner Herzog, qui n'a plus grand-chose à prouver, tourne depuis une dizaine d'années des documentaires : "La Grotte des rêves perdus" sur la grotte Chauvet en Ardèche, "Into the Abyss" sur le couloir de la mort aux Etats-Unis.

    On le retrouve ici au Japon. Son regard d'ethnologue a été happé par ces agences et leur étonnant objet social. Il y voit le signe d'une emblématique évolution des rapports humains, marquée à la fois par leur artificialité et leur impérieuse nécessité (on a tous besoin d'amour, peu importe qu'il nous soit prodigué par des acteurs).

    Le sujet aurait pu se prêter à un traitement futuriste façon "Black Mirror". Mais le manque de moyens empêche Werner Herzog d'explorer cette voie. Si bien que "Family Romance, LLC" se réduit rapidement à une comédie assez superficielle suivant le fil rouge de l'histoire de la jeune Mahiro dont la mère a fait appel à Ishii Yuchii pour lui fournir un père de substitution. Cette histoire aurait pu à elle seule donner lieu à bien des rebondissements, tragiques ou comiques. Mais, même cette option-là n'est pas retenue, le film se bornant une fois que la jeune fille et son père de location se sont trop engagés à mettre un terme à leur relation au nom du code éthique qui régit les agences de "location de proches". Un dénouement bien conventionnel pour un sujet qui ne l'était pas.
    Licayoni
    Licayoni

    3 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2020
    Remplacer un proche absent est une pratique à Tokyo qui m'a initialement troublée mais que j'ai fini par approuver au fil des expériences présentées dans ce "récit-reportage".

    Certes, le bonheur éternel ne s'achète pas car la réalité finit souvent par nous rattraper ; c'est en ce fait que ce film s'avère être un drame. Cependant l'argent permet de vivre ou revivre des instants de bonheur enchantés, un sentiment éphémère de joie qui aide à poursuivre le chemin de l’existence. C'est un film documentaire sage porteur d'espoir pour tout un chacun.
    Dawgoo
    Dawgoo

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2020
    Assez intéressé par le Japon (j'apprends la langue et j'y vais souvent) je vais forcément manquer d'objectivité pour cet avis.
    Je n'ai pas la connaissance cinématographique pour commenter le travail d'Herzog. Tant mieux s'il a pu de débrouiller pour faire ce film.
    Dans les commentaires lus on retrouve les clichés habituels sur le Japon, et on se conforte dedans. J'ai vu le film en compagnie d'une japonaise et elle n'a pas arrêté de rire dans les scènes "too much" du robot ou de la maman qui souhaite des prestations hors contrat.
    La sensibilité et les émotions des japonais sont tout autant intenses qu'ailleurs.
    De même que leur questionnement, autocritique et autodérision sur leur société.
    Le mensonge est aussi parfois une forme de pudeur et on le fait aussi on occident.
    Family Business propose de le pratiquer dans un cadre défini : on prend ou on ne prend pas.
    Finalement face à la pression des codes, ces clients se débrouillent comme ils peuvent : mon patron veut me gronder, autant qu'il le fasse sur quelqu'un d'autre. Mes amis vont faire du buzz au mariage de ma fille car mon abruti de mari sera encore soûl et hop je trouve un acteur et finie la pression sociale.
    Le mea culpa du fondateur est posé et sa propre souffrance en retour. Il sait que plus ses prestations sont réussies plus ses clients sont contents mais plus il se rapproche du danger : ne jamais se laisser aimer par les clients ni aimer les clients.
    Il écoute de l'extérieur sa vie familiale et garde un doute s'il n'est pas lui-même client d'une autre société. Herzog n'a pas tranché à la fin. Tout le monde bénéficie du service mais tout le monde en pâtit un peu aussi.
    On soigne nos maux de société comme on peut. Sans doute Herzog a vu une sorte de parallèle entre le travail du réalisateur de film et le fondateur. On s'intéresse parfois à des sujets dans lesquels on se projette.
    Égoïstement le mode de film m'a encore plus plongé dans le point de vu local, connaissant divers endroits et situations du Japon.
    Même les critiques un peu négatives sont un bon signe. Ça veut dire qu'il y a eu un effort de curiosité pour aller voir un film "invendable" un samedi soir :)
    C'est en apprenant la langue japonais (sa structure grammaticale est très différente des langues à souches européennes) que j'ai commencé à découvrir la culture profonde, et je passais à côté de plein de nuances. Sûrement encore maintenant !
    On ne connaît pas le vrai point de vue de la jeune fille. Elle hésite mais "consomme" la prestation d'affection et d'attention.
    Au début elle sera passée 5 ou 7 fois devant son faux père à le repérer et prendre des photos. Donc elle est maline, elle s'interroge aussi, curieuse. Peut-être elle aura suivi après une après-midi.
    Quelqu'un a écrit ce n'est pas parce que les deux se mentent qu'il n'y a pas de beau. Je partage cette opinion.
    Je n'aime pas trop les mensonges mais notre culture judéo-chrétienne elle aussi nous codifie : mensonge = mal, vérité = bien, est ce si simple que cela ?
    En tout cas vive le cinéma qui nous ouvre l'esprit et nous donne d'entendre des points de vue différents !
    PL L
    PL L

    5 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2020
    Un film très sympathique qui met en avant avec justesse certains des maux de la société japonaise. Je ne suis pas fan de comment le film a été filmé (style documentaire). C'est un choix que je ne comprends pas et qui n'apporte, selon moi, pas grand chose
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    684 abonnés 3 004 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 août 2020
    L’intelligence de Family Romance, LLC est avant tout formelle, puisque le cinéaste adopte une démarche documentaire avec caméra à l’épaule, tournage pirate et acteurs amateurs – comprenons, un geste artistique qui n’a de cesse de se confronter au hasard, d’ouvrir le champ des possibles – pour rendre compte de la virtualité des relations humaines ici thématisées, à savoir une agence qui remplace les êtres défaillants par des comédiens expérimentés. Ainsi Werner Herzog interroge-t-il la société japonaise dans son rapport complexe aux valeurs morales inscrites dans son patrimoine culturel telles l’humilité, l’honneur, le sacrifice parce qu’exposées et adaptées à une modernité technologique quant à elle source d’anonymat, de débauche – en témoigne la peur qu’éprouve la mère de Mahiro devant les réseaux sociaux – et de solitude. Le parcours du protagoniste principal constitue une entrée en dépersonnalisation, à mesure que les rôles se succèdent, que les êtres s’attachent et engagent leurs sentiments, que le faux devient vrai, dit quelque chose de vrai ; la clausule, à ce titre, bouleverse par une idée de mise en scène toute simple et déjà vue, mais qui arrive au bon moment et résume à elle seule l’entièreté du désarroi éprouvé par Yuichi. Herzog prolonge une thématique essentielle à son art, la démesure de l’homme devant le monde comme signe de vie et voile placé devant la mort ; la démesure d’un personnage-société, d’un membre démesuré qui atteste la démesure plus générale du corps qu’il anime. Mais le regard très critique porté sur nos sociétés virtuelles se double du regard d’un artiste soucieux de trouver là, parmi les poissons robotisés ou les automates d’accueil, quelques bribes de sublime que la caméra capte comme par hasard, témoin d’un monde qui continue d’enchanter à qui veut bien le voir : des oiseaux qui se nourrissent dans une main innocente, une jeune fille exclue en raison de sa couleur de peau et que la chaleur humaine suffit à consoler. Car il faut aller plus loin, dépasser le désenchantement de ces corps devenus décors et simulant les combats de sabre que se livraient leurs ancêtres pour atteindre, le temps d’un instant, les signes fugaces d’une vie qui passe.
    Gabrielraum
    Gabrielraum

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2020
    Créer un malaise chez le spectateur quand le scénario est bancal me semble être un peu facile. D'un côté le patron de l'agence family romance fait état d'une éthique et d'un autre côté cette éthique vole en éclat dans le contrat qu'il accepte pour jouer le rôle du père à son insu.
    Reste de très belles images, des bons acteurs, vous l'aurez compris je préfère nettement la radicalité d' Herzog documentaliste.
    FaRem
    FaRem

    8 593 abonnés 9 496 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2020
    Réalisateur de films et de documentaires, Werner Herzog revient avec un nouveau film qui mélange les deux styles. Une fiction qui est très proche de la réalité puisque c'est directement basé sur la véritable activité de Ishii Yuichi qui incarne donc son propre rôle. Cet homme est le fondateur de Family Romance, une entreprise qui existe réellement et qui permet à des personnes à la recherche d'un ami, d'un proche ou d'un petit-ami de «louer» une personne pour passer du temps avec elle. Cela répond à un réel besoin au Japon où les gens ont du mal à communiquer et faire des rencontres. On le suit donc durant ses différentes missions, notamment celle où il joue le père d'une pré adolescente dont le père est parti lorsqu'elle avait deux ans. Cela pose des questions d'ordre moral, car dans ce cas précis, ce n'est pas elle la cliente, mais sa mère. C'est donc assez limite surtout qu'au fil des rencontres, les sentiments naissent... Ce qui donne un vrai intérêt au film, c'est son style documentaire. On suit au plus près ce qui se passe et cela rend l'expérience assez immersive et fascinante. Sans ça, avec une mise en scène plus classique et une réalisation plus «cinématographique», je pense que le résultat n'aurait pas été le même. Je pense que le manque d'enjeux aurait fini par faire défaut au film. Alors que là, on n’attend pas vraiment de profondeur ou un développement en particulier de l'histoire. "Family Romance, LLC" est finalement un projet original qui donne un film plutôt pas mal.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 août 2020
    Ce film n'est ni un documentaire, ni une fiction. Werner Herzog semble parler des faux-semblants dans les relations humaines, dans une société nipponne, qui, il faut le savoir est extrêmement hiérarchisée.
    On peut le voir dans une scène ou le faux acteur s'aplatit littéralement au sol pour s'excuser à la place d'un employé.
    Comme l'aspect est très documentaire, on imagine très bien des Japonais et des japonaises ne jamais exprimer leurs sentiments.
    Le résultat dans ce film me conforte mon impression.
    Je ne conseille pas ce film qui est ni un documentaire ni une fiction, même si je comprends une bonne partie des critiques très positives sur ce film.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2020
    Dans Family romance, LLC, Werner Herzog multiplie les mises en abyme.

    Le film est une fiction qui raconte comment au Japon on peut louer les services de comédiens pour jouer des proches dans certaines occasions.

    Mais cette fiction flirte avec le documentaire : l'acteur principal est en réalité le patron de la firme en question, et on peut penser que plusieurs scènes sont directement tirées d'expériences réelles. Comme Herzog opte pour une esthétique vidéo assez laide et comme filmée au téléphone portable (350 minutes de rush seulement !), le film dégage une ambiance de docu-fiction ambivalente.

    Le résultat est inégal mais très intéressant. Le début du film est fascinant. Herzog y démontre une fois de plus son appétit vorace de faire oeuvre de cinéma : les émotions explosent à l'écran, chaque moment apparaît comme potentiellement d'anthologie (la scène où un employé de l'agence joue le rôle du père de la mariée, par exemple). On est saisi par un vertige qui résulte du contraste entre l'extrême formalisme des relations au Japon et le côté profondément mélancolique des situations qui se jouent devant nos yeux.

    Malheureusement, le film s'affaiblit un peu en son milieu et se délite progressivement jusqu'à une dernière scène un peu tirée par les cheveux, dont on peine même à comprendre le sens.

    L'ensemble est tellement saisissant dans son propos comme dans sa forme que Family Romance, LLC mérite tout de même d'être vu.
    Michèle G
    Michèle G

    41 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2020
    Quand les lignes se confondent, le réel devient une fiction et le cinéma la projection d'une déconcertante réalité. Superbe performance cinématographique de Werner Herzog.
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