Mon compte
    Family Romance, LLC
    Note moyenne
    3,1
    185 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Family Romance, LLC ?

    21 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    5 critiques
    3
    10 critiques
    2
    6 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 août 2020
    Ce film n'est ni un documentaire, ni une fiction. Werner Herzog semble parler des faux-semblants dans les relations humaines, dans une société nipponne, qui, il faut le savoir est extrêmement hiérarchisée.
    On peut le voir dans une scène ou le faux acteur s'aplatit littéralement au sol pour s'excuser à la place d'un employé.
    Comme l'aspect est très documentaire, on imagine très bien des Japonais et des japonaises ne jamais exprimer leurs sentiments.
    Le résultat dans ce film me conforte mon impression.
    Je ne conseille pas ce film qui est ni un documentaire ni une fiction, même si je comprends une bonne partie des critiques très positives sur ce film.
    Michèle G
    Michèle G

    41 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2020
    Quand les lignes se confondent, le réel devient une fiction et le cinéma la projection d'une déconcertante réalité. Superbe performance cinématographique de Werner Herzog.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 055 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2020
    Elle n'est pas si mal la dernière fiction d'Herzog. Family Romance, LLC transpire bon le cinéma d'Herzog, il assure lui-même la photographie du film ce qui nous donne droit à des plans assez particuliers, parfois très proches des acteurs et un peu décadrés (comme il filme les iguanes dans Bad Lieutenant, pour les connaisseurs) et thématiquement je comprends ce qui l'intéresse.

    Disons que Herzog a toujours oscillé entre fiction et documentaire. Il avait là l'opportunité de faire une fiction sur un phénomène qui existe en vrai, à savoir des acteurs que l'on peut louer pour se faire passer pour un membre de la famille, et de jouer sur les émotions ressenties par les gens dupés par ces acteurs. Ces émotions semblent bien réelle alors que tout est faux. La petite fille du film ne rencontre pas réellement son père, tout comme l'actrice jouant cette petite fille ne rencontre pas réellement son père et pourtant on y croit. Il y a une dimension métafilmique qui est passionnante. Ce n'est pas parce que c'est faux qu'il n'y a pas quelque chose de vrai.

    Et le drame du film c'est lorsque le faux se transforme en vrai, lorsque cette petite fille s'attache vraiment à son faux père... que la mère s'attache réellement au faux père de sa fille... lorsqu'il n'y a plus de limites entre l'émotion factice et l'émotion réelle.

    Je trouve ce petit jeu passionnant. Et je comprends que certaines personnes aient cru que ce film était un documentaire, on y croit.

    Mais ce que j'apprécie par dessus tout c'est qu'on sent parfois Herzog fasciné par quelque chose, tu sens que ça n'a rien à voir avec le film et qu'il avait envie de le mettre et donc on se tape une longue séquence dans un hôtel avec des robots et l'acteur du film qui regarde des poissons robots pendant plusieurs minutes. Il arrive à transmettre sa fascination et donc voir ce poisson robot nager dans l'eau a quelque chose d'hypnotisant.

    En somme c'est un film qui arrive à jouer sur plusieurs tableaux, sur l'émotion d'une fille qui rencontre son père, mais aussi sur un discours sur le vrai, le faux le tout saupoudré de la mise en scène un brin excentrique d'Herzog.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 août 2020
    Sans le savoir Disney est producteur de cette bizarrerie puisque Werner Herzog n'a accepté son rôle dans The Mandalorian que dans le seul but de financer ce tournage au Japon. Alors soit les américains paient mal, soit le réalisateur allemand a englouti le budget dans le saké et autres plaisirs nippons mais entre les acteurs non professionnels et une image digne d'un iPhone d'ancienne génération on ne peut pas dire que les dollars se voient à l'image. Fasciné par son terrain de jeu, et on ne peut que le comprendre, Herzog convoque la fiction dans un univers de documentaire et ne réussi ni l'un ni l'autre, avec ce film hybride il se prend clairement les pieds dans le tatami.
    FaRem
    FaRem

    8 593 abonnés 9 496 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2020
    Réalisateur de films et de documentaires, Werner Herzog revient avec un nouveau film qui mélange les deux styles. Une fiction qui est très proche de la réalité puisque c'est directement basé sur la véritable activité de Ishii Yuichi qui incarne donc son propre rôle. Cet homme est le fondateur de Family Romance, une entreprise qui existe réellement et qui permet à des personnes à la recherche d'un ami, d'un proche ou d'un petit-ami de «louer» une personne pour passer du temps avec elle. Cela répond à un réel besoin au Japon où les gens ont du mal à communiquer et faire des rencontres. On le suit donc durant ses différentes missions, notamment celle où il joue le père d'une pré adolescente dont le père est parti lorsqu'elle avait deux ans. Cela pose des questions d'ordre moral, car dans ce cas précis, ce n'est pas elle la cliente, mais sa mère. C'est donc assez limite surtout qu'au fil des rencontres, les sentiments naissent... Ce qui donne un vrai intérêt au film, c'est son style documentaire. On suit au plus près ce qui se passe et cela rend l'expérience assez immersive et fascinante. Sans ça, avec une mise en scène plus classique et une réalisation plus «cinématographique», je pense que le résultat n'aurait pas été le même. Je pense que le manque d'enjeux aurait fini par faire défaut au film. Alors que là, on n’attend pas vraiment de profondeur ou un développement en particulier de l'histoire. "Family Romance, LLC" est finalement un projet original qui donne un film plutôt pas mal.
    velocio
    velocio

    1 298 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2020
    Werner Herzog est un des représentants majeurs du Nouveau cinéma allemand, ce courant cinématographique qui est apparu au milieu des années 60. C’est en 1968 qu’est sorti "Signes de vie", son premier long métrage. Très intéressé par d’autres cultures que celles de l’Europe de l’ouest, il n’avait pour autant jamais tourné au Japon. C’est chose faite avec "Family Romance, LLC", un film en total accord avec la personnalité de Werner Herzog : film répertorié comme film de fiction mais très proche d’un documentaire pour un réalisateur qui, tout au long de sa carrière, n’a jamais cessé d’alterner films de fictions et films documentaires. "Family Romance, LLC" a toutes les apparences d’un film mineur dans la carrière de Werner Herzog, mais ce n’est pas un film mineur. Dans sa première réalisation au Japon, il mélange fiction et documentaire pour faire réfléchir le spectateur sur l’avenir d’une société japonaise dont la chaleur humaine semble être de plus en plus aux abonnés absents. Sujet mineur, d’après vous, quand on voit comment évolue, trop souvent, notre société ? "Family Romance, LLC" a été présenté en séance spéciale au Festival de Cannes 2019.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 663 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2020
    Incursion japonaise réussie pour Werner Herzog avec ce récit glaçant qui n'exclut pas l'humour, métaphore subtile de la marchandisation des rapports humains. Une bonne surprise.
    traversay1
    traversay1

    3 552 abonnés 4 842 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2020
    La solution de facilité pour Werner Herzog, en découvrant les prestations de l'agence japonaise Family Romance (location de parents, d'amis ou création de situations imaginaires) aurait été de tourner un documentaire. Il a préféré la fiction, ajoutant au caractère abyssal de la chose, en engageant le patron de l'agence susnommée comme protagoniste principal. Une grande partie de ce qui est montré dans le film est donc faux mais pas tout (l'hôtel robotisé, l'oracle ...) et suscite un certain malaise tant l'appui du mensonge pour rendre heureux ou pallier un manque a quelque chose de très embarrassant. Herzog ne se pose pas en moraliste mais en curieux, fasciné comme beaucoup d'occidentaux par la société japonaise, au point de n'en retenir que les aspects les plus "exotiques". Louée soit la vie, avec ses illusions monnayées et ses performances d'acteurs pour singer l'amitié ou l'amour ? Avec ses images dignes d'une vidéo domestique (tournage en deux semaines), Family Romance, LLC donne évidemment matière à réflexion mais constitue en soi une sorte d'imposture, ce qui n'étonne pas, venant de la part de Werner Herzog, qui a commencé sa longue carrière, en 1968, avec un film intitulé Signes de vie. L'absurdité du monde et de la condition humaine ont toujours été au cœur des films du réalisateur allemand mais il serait vain de chercher dans Family Romance, LLC les mêmes puissance et pouvoir d'évocation que dans Aguirre ou Fitzcarraldo, par exemple. Il est vrai aussi que notre innocence ébahie de spectateur a disparu, vaincue par les réseaux sociaux et les Fake News.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2020
    Dans Family romance, LLC, Werner Herzog multiplie les mises en abyme.

    Le film est une fiction qui raconte comment au Japon on peut louer les services de comédiens pour jouer des proches dans certaines occasions.

    Mais cette fiction flirte avec le documentaire : l'acteur principal est en réalité le patron de la firme en question, et on peut penser que plusieurs scènes sont directement tirées d'expériences réelles. Comme Herzog opte pour une esthétique vidéo assez laide et comme filmée au téléphone portable (350 minutes de rush seulement !), le film dégage une ambiance de docu-fiction ambivalente.

    Le résultat est inégal mais très intéressant. Le début du film est fascinant. Herzog y démontre une fois de plus son appétit vorace de faire oeuvre de cinéma : les émotions explosent à l'écran, chaque moment apparaît comme potentiellement d'anthologie (la scène où un employé de l'agence joue le rôle du père de la mariée, par exemple). On est saisi par un vertige qui résulte du contraste entre l'extrême formalisme des relations au Japon et le côté profondément mélancolique des situations qui se jouent devant nos yeux.

    Malheureusement, le film s'affaiblit un peu en son milieu et se délite progressivement jusqu'à une dernière scène un peu tirée par les cheveux, dont on peine même à comprendre le sens.

    L'ensemble est tellement saisissant dans son propos comme dans sa forme que Family Romance, LLC mérite tout de même d'être vu.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    684 abonnés 3 004 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 août 2020
    L’intelligence de Family Romance, LLC est avant tout formelle, puisque le cinéaste adopte une démarche documentaire avec caméra à l’épaule, tournage pirate et acteurs amateurs – comprenons, un geste artistique qui n’a de cesse de se confronter au hasard, d’ouvrir le champ des possibles – pour rendre compte de la virtualité des relations humaines ici thématisées, à savoir une agence qui remplace les êtres défaillants par des comédiens expérimentés. Ainsi Werner Herzog interroge-t-il la société japonaise dans son rapport complexe aux valeurs morales inscrites dans son patrimoine culturel telles l’humilité, l’honneur, le sacrifice parce qu’exposées et adaptées à une modernité technologique quant à elle source d’anonymat, de débauche – en témoigne la peur qu’éprouve la mère de Mahiro devant les réseaux sociaux – et de solitude. Le parcours du protagoniste principal constitue une entrée en dépersonnalisation, à mesure que les rôles se succèdent, que les êtres s’attachent et engagent leurs sentiments, que le faux devient vrai, dit quelque chose de vrai ; la clausule, à ce titre, bouleverse par une idée de mise en scène toute simple et déjà vue, mais qui arrive au bon moment et résume à elle seule l’entièreté du désarroi éprouvé par Yuichi. Herzog prolonge une thématique essentielle à son art, la démesure de l’homme devant le monde comme signe de vie et voile placé devant la mort ; la démesure d’un personnage-société, d’un membre démesuré qui atteste la démesure plus générale du corps qu’il anime. Mais le regard très critique porté sur nos sociétés virtuelles se double du regard d’un artiste soucieux de trouver là, parmi les poissons robotisés ou les automates d’accueil, quelques bribes de sublime que la caméra capte comme par hasard, témoin d’un monde qui continue d’enchanter à qui veut bien le voir : des oiseaux qui se nourrissent dans une main innocente, une jeune fille exclue en raison de sa couleur de peau et que la chaleur humaine suffit à consoler. Car il faut aller plus loin, dépasser le désenchantement de ces corps devenus décors et simulant les combats de sabre que se livraient leurs ancêtres pour atteindre, le temps d’un instant, les signes fugaces d’une vie qui passe.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 949 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juillet 2021
    À travers une réflexion sur le monde des apparences qui gouverne les sociétés,
    Werner Herzog nous livre une belle carte postale du Japon, desservi par un scénario intrigant mais peu emballant.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 541 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2023
    En s'intéressant à une véritable entreprise de location de proches, Family Romance, Herzog explore la frontière poreuse qui sépare la fiction du documentaire, la réalité de l'artifice. Effets de caméra documentaires, acteurs amateurs jouant leur propre rôle et cinématographie sans fioritures sont ainsi autant d'éléments qui viennent constamment saper la fiction, créant un trouble permanent chez le spectateur. Or, nous dit Herzog, les deux ne sont pas nécessairement contradictoires, la fiction et l'artifice étant déjà au cœur de nos vies via le rêve, le mensonge, la robotique ou les réseaux sociaux. Cela offre aussi en creux un commentaire sur son propre cinéma, qui n'a jamais véritablement réussi à choisir entre les deux. La réflexion est fascinante, et fait écho à d'autres grands du cinéma, comme Welles et son Vérités et mensonges. Elle n'est pour autant pas le seul attrait du film, qui garde de l'intérêt jusqu'au bout pour ses bouleversants sujets humains - Ishii et Mahiro - et leurs sentiments, qui ne mentent pas. Family Romance apparaît donc comme un film mineur, certes, mais dans lequel Herzog parvient avec une économie de moyens inhabituelle à faire la synthèse de ses obsessions cinématographiques.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 479 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2020
    "Family Romance" est le nom d'une agence de "locations de proches" au Japon. Pour quelques heures ou pour quelques semaines, ses employés se feront passer pour la fiancée que vos parents exigent instamment que vous leur présentiez ou pour le père qui ne peut vous conduire à l'autel.
    Mi-documentaire, mi-fiction, Werner Herzog donne au patron de la "SARL" ("LLC" en anglais) "Family Romance", Ishii Yuchii, le premier rôle de ce film/documentaire qu'il est allé tourner au Japon.

    Né en 1943, Werner Herzog n'a jamais été aussi prolifique. Le réalisateur allemand est très vite devenu célèbre dans les années 70 en réalisant des œuvres "impossibles" avec son acteur fétiche, Klaus Kinsky : "Aguirre", "Nosferatu" et "Fitzcarraldo", son chef d'œuvre. Un temps récupéré par la grande lessiveuse hollywoodienne, Werner Herzog, qui n'a plus grand-chose à prouver, tourne depuis une dizaine d'années des documentaires : "La Grotte des rêves perdus" sur la grotte Chauvet en Ardèche, "Into the Abyss" sur le couloir de la mort aux Etats-Unis.

    On le retrouve ici au Japon. Son regard d'ethnologue a été happé par ces agences et leur étonnant objet social. Il y voit le signe d'une emblématique évolution des rapports humains, marquée à la fois par leur artificialité et leur impérieuse nécessité (on a tous besoin d'amour, peu importe qu'il nous soit prodigué par des acteurs).

    Le sujet aurait pu se prêter à un traitement futuriste façon "Black Mirror". Mais le manque de moyens empêche Werner Herzog d'explorer cette voie. Si bien que "Family Romance, LLC" se réduit rapidement à une comédie assez superficielle suivant le fil rouge de l'histoire de la jeune Mahiro dont la mère a fait appel à Ishii Yuchii pour lui fournir un père de substitution. Cette histoire aurait pu à elle seule donner lieu à bien des rebondissements, tragiques ou comiques. Mais, même cette option-là n'est pas retenue, le film se bornant une fois que la jeune fille et son père de location se sont trop engagés à mettre un terme à leur relation au nom du code éthique qui régit les agences de "location de proches". Un dénouement bien conventionnel pour un sujet qui ne l'était pas.
    bendelette
    bendelette

    24 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juin 2021
    Film terrifiant!Cette agence existe certainement déjà quelque part.Et la fin,la location d'un "décédé" donne froid dans le dos.Les robots,les doubles vies sur instagram,le mensonge est un peu partout.Et la dernière image est un point d'interrogation philosophique.Et tout cela avec des images superbes.
    Vincent L
    Vincent L

    12 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 août 2020
    L'histoire était intéressante mais un film japonais réalisé par un allemand ça ne fonctionne pas du tout. Un vrai gâchis.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top