Papicha est un film superbe et touchant qui retrace la vie d’une jeune femme er de ses copines. au sein d’une Algérie divisée. Les personnages sont très attachants .
Le film très inégal cherche son propos et manque cruellement de références historiques pour permettre au spectateur de ne pas se perdre dans une série de clichés sur l Algérie islamiste. Pour autant le film dégage une dynamique assez tenace en grande partie grâce à son actrice principale complètement investie.
Il y a des films qui étrangement, malgré les élogieuses critiques, ne vous emballe pas. Vous laisse indifférent, ne vous procure guère d'émotions. "Papicha" en fait partie. Quelles en sont les raisons ? Objectivement, c'est difficile à dire : la mise en scène est belle, les acteurs convaincants. Il est fort probable que je n'ai jamais adhéré à l'histoire, par un (cruel ?) manque d'identification. Une occasion ratée certainement.
En dehors du synopsis qui est boof Je relève surtout le manque du détail Le film se dit des année 90 Alors qu'il y a plein de détails qui n'ont rien à voir avec les 90, Déjà rien que la chanson de la fête au début du film C'est une chanson des année 2000 !
Avec pudeur et finesse, Mounia Meddour évoque la jeunesse algéroise pendant la décennie noire. Sa caméra s'attarde sur la beauté des gestes quotidiens, sur tout ce qui fait qu'une femme est une femme, qu'une femme est belle et libre. Hommage à la liberté universellement féministe, ce film sublime est poignant (plus d'infos sur Pamolico, blog de critiques : https://pamolico.wordpress.com/2020/07/11/papicha-mounia-meddour-critique/)
De la poudre aux yeux ........ fallait voir plutot la face cachée de ce film.
S'éxhiber et se mettre à moitié nue ne fait pas de sa personne ouverte et libre, sinon les animaux auraient été plus ouverts et libres que les être vivants. Ces filles complétement dénudées de pudeur, dégainées de culture. ne représentent pas réellement les faits réelles qui se sont déroullées à cette époque.
Papicha est un film brûlant, incandescent, exaltant, insoumis, dont l'urgence et la fureur crève l'écran. Malgré ses excès, Meddour montre concrètement le coût de la liberté pour les femmes, ce que signifie lutter pour son émancipation quand le monde cherche à la museler. Un film qui fait ressentir l'oppression tout en refusant de s'y soumettre.
« Papicha » (qui signifie « jolie fille ») est un film débordant d’énergie, joué à merveille par la magnifique Lyna Khoudri. Étudiante à la cité universitaire d’Alger dans les années 1990, passionnée de mode, elle se décide à réaliser un défilé en bravant les interdits dans un pays en proie à la montée de l’obscurantisme. Cette jeune fille, entourée de ses amies, pleine de fraîcheur, naïve , voire inconsciente du danger qui guette est montrée comme le symbole d’une jeunesse pleine d’allant, en quête de liberté et d’indépendance. Au-delà du scénario qui décrit la vie quotidienne algéroise des années 1990, la réalisatrice nous donne à montrer la violence qui monte, avec des scènes de terreur qui arrivent sans coup férir ; entre deux mondes donc, entre la fraîcheur, l’insouciance, et le poids d’une situation politique qui dégénère. C’est un film sans prétentions, avec quelques maladresses (notamment au milieu du film avec des lenteurs inutiles), mais il n’en demeure pas moins que le talent de Lyna Khoudri emporte le tout.
Un film dont l'histoire est divertissante bien que poignante, et qui éveille chez le spectateur un fort sentiment de révolte. Je souligne l'interprétation de l'actrice principale. C'est un film de qualité.
Le début des 90’s à Alger rime avec la prise du pouvoir des islamistes. Dans ce contexte, un groupe de jeunes étudiantes (les « Papichas »), passionnées de mode pour certaines et sous l’impulsion d’une d’entre elles styliste en herbe, décident de monter un défilé de mode de robes. Mais pouvoir user de sa liberté pour ces jeunes femmes va s’avérer difficile dans un pays où le contexte politique n’est pas propice à l’émancipation des femmes. Réalisé par une femme, Mounia Meddour, ce film se concentre sur les désirs de liberté et velléités d’indépendance de ces dernières ; il est construit comme une ode à la liberté. Pour illustrer son propos, le dispositif met un groupe de jeunes filles au centre des débats ; cadrées au plus près, mise en scène jouant sur la proximité physique entre elles ; tout fait penser au fameux « Mustang » devenu une référence. Mais n’y a-t-il pas d’autres moyens de montrer cette même réalité ? Surtout qu’ici tout est beaucoup maladroit et approximatif jusqu’au choix d’un montage tellement rythmé pour garder de la tension que l’on ne cerne que de manière lointaine les enjeux dramatiques et politiques. Même le scénario peine à restituer le climat de l’époque car les maladresses sont pléthores jusqu’au nœud scénaristique alambiqué : ce projet de défilé est tellement anachronique avec le climat de violence et de désagrégation de l’unité nationale du moment. Le message qui se devait être la force du film est complétement étouffé par la médiocrité ambiante qui vient même à éteindre les actrices qui par contre essaient de se donner du mal. Et pourtant l’actrice principale imprime tellement la pellicule que l’on sera tout de même amené à la revoir. Resté à côté du film, on n’a pas le droit à un « Mustang » tous les ans… tout-un-cinema.blogspot.com
Un hymne à la vie et à l’émancipation de la femme algérienne dans les années 90.
Un film bouleversant et touchant sur le droit des femmes et la liberté !
Un petit bijou inspiré de l’histoire de sa réalisatrice Mounia Meddour, porté par de formidables jeunes actrices solaires avec en tête Lyna Khoudri dont on a pas fini d’entendre parler.
La force et l'authenticité, basées sur leur biographies familiales respectives, de Meddour la réalisatrice et de Lyna Khoudri l'actrice principale, ainsi que la réalité des années de plomb à Alger, emportent l'adhésion. La simplicité du scénario, l'absence de nuances, la réalisation encore hésitante entre plusieurs points de vue, deviennent secondaires et devront s'affiner lors d'une prochaine réalisation. Alger n'est pas toute l'Algérie de cette époque, ni hier, ni aujourd'hui, évitons les généralisations simplistes. Mais la confrontation violente entre la jeunesse éprise de liberté et l'obscurantisme importé par les frères musulmans est dramatiquement véridique. Vive la (re)naissance du cinéma algérien. streaming1 -mai 2020
Ce film est un témoignage authentique de femmes qui prônent la liberté d'exister et de vivre comme elles le souhaitent sans subir un intégrisme religieux montant et meurtrier. Papicha mélange de deux cultures trait d'union entre le français et l'arabe nous montre toute la difficulté d'être Femme. La réalisatrice Mounia Meddour a le courage de mettre en avant son regard de femme dans sa première réalisation face à un contexte qui ne souhaite que museler les Femmes. Ce film est une tragédie utile et indispensable avec ses deux actrices qui crèvent l'écran Lyna Khoudri qui incarne Nejma et Shirine Boutella qui interprète Wassila. L'énergie ravageuse de ses femmes qui refusent de se soumettre dans une Algérie écorchée par la violence de groupes extrémistes montre cette résistance féminine employée pour continuer à penser, travailler, étudier et sortir comme elles le veulent. Bravo pour cette performance et pour ce cri rageur de la liberté. A voir absolument.