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    Papicha
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    4,2
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    234 critiques spectateurs

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    Le nouveau souffle
    Le nouveau souffle

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2021
    Premier film de Mounia Messour incroyable.
    La justesse des acteurs (Lyna Khoudri, la révélation) mêler à une réalisation hors norme subliment cette époque terrible.

    Coup de cœur particulier pour les émotions de bonheur comme d'angoisse transmises par un rapport impressionnant à la couleur et surtout à la matière.

    En attendant son prochain film (projecteurs toujours tournés sur l'Algérie selon mes infos) je vous conseilles vivement de voir Papicha.
    Moh Dziri
    Moh Dziri

    16 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 janvier 2022
    si on compare le film a tout les films qui ont déjà traité la décennie noir en Algérie c'est sur que le film est très mauvais, tout les clichés sont là (tous sans exception) la chose qui diffère un peu cette fois c'est de mettre en avant les femmes terroristes et leurs rôle durant cette période !! sinon le film est bourré d'erreurs,des chansons des années 2000 alors que la période du film c'est les années 90, même chose pour les ruelles d'Alger la réalisatrice n'a pas fait d'effort sur le traitement des images !! sinon sur la liberté de la femme durant cette période je pense que le film "Rachida" a fait le job !! et dire que film a gagné un César !!
    Jean-Charles ECHARD
    Jean-Charles ECHARD

    1 abonné 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2021
    Très beau film, plein de force, de révolte mais aussi de tendresse et de charme. Les actrices sont formidables. A voir d'urgence pour lutter pour la liberté !
    FrimFrim
    FrimFrim

    3 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2021
    Joie, sourires, insouciance, légèreté, jeunesse... obscurantisme, malheur, violence... mal-être. Ah ! j'oubliais : ma femme a vomi en sortant de la salle. C'est la première fois que cela arrivait. Donc oui, c'est un fil qui prend aux tripes littéralement et physiquement !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mai 2021
    J'ai été le voir sans trop y penser
    Ce film est imprévisible, poignant et extrêmement bien joué. Ma découverte 2020.
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2021
    "Papicha" est le portrait d'une héroïne, en quête de liberté, qui avance contre le courant de l'intégrisme religieux. Solaire, elle avance dans un monde de plus en plus sombre. Courageuse, elle préférera l'affronter que de le fuir.
    Nadia T
    Nadia T

    5 abonnés 433 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2021
    Quelle claque ! Bravo' le film est génial et révoltant à la fois... Quelle tristesse pour ces filles.... Je recommande vraiment et on en sort moins bête... Je ne connaissais pas du tout cette période de l'Algérie...
    Spider cineman
    Spider cineman

    159 abonnés 2 056 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2021
    Touchante présentation de ces femmes qui aspirent à vivre leur vie, à être libres. Le jeu de ces actrices est juste, elles servent parfaitement le message.
    On regarde quoi ce soir ?
    On regarde quoi ce soir ?

    41 abonnés 868 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mars 2021
    Une fresque empreinte de légèreté sur l'Algérie des années 90, post coloniale, prise en otage par le fanatisme, l'intégrisme et l'obscurantisme religieux. Un long métrage sur la condition féminine inspiré de la propre jeunesse de la réalisatrice Mounia Meddour. Un hymne à l'émancipation féminine dans un pays où la situation politique et sociale se dégrade.
    Néanmoins le spectateur sait d'emblée où il va, sans grandes surprises. Le genre de film sociétal engagé qui est essentiel et adoubé par la critique mais qui ne nous emballe pas, nous laisse indifférent et ne nous procure guère d'émotions (à part le drame final). Sûrement un manque d'identification…
    Lyna Khoudri rayonne, une vraie Papicha !
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2020
    L’histoire se déroule dans les années 1990’ à Alger. Cela démarre piano avec deux amies, Nedjma et Wassila, qui « font le mur » de la cité universitaire la nuit, prennent un taxi clandestin et se rendent dans une boite de nuit où les papichas, jeunes et jolies filles algéroises, achètent (dans les W-C) à Nedjma, ses créations de robe. On est déjà dans l’ambiance avec le contrôle du taxi par des policiers et l’annonce d’attentats à la radio ou à la télévision. Face au contexte politique, Nedjma décide de réagir et de créer un défilé de mode à la cité universitaire à partir de ses créations, uniquement à base d’haïk, c’est-à-dire d’une étoffe blanche de 5 m de long, en laine et soie. La réalisatrice a bien su recréer l’ambiance de la décennie noire algérienne qui commença en décembre 1991 après l’annulation des élections législatives qui avaient été gagnées par le Front Islamique du Salut (F.I.S.) : rejet du français comme langue d’enseignement, durcissement des mœurs en matière vestimentaire (hidjab et tchador imposés, pas de maquillage), de sexualité (culte de la virginité, séparation des sexes en cité universitaire) et social (application du code de la famille voté en juin 1984 et défavorable aux femmes, administration de bromure calmant aux étudiantes, à leur insu), y compris de la part des jeunes (étudiantes portant le hidjab ou le tchador, étudiants machos (tel Karim) et n’hésitant pas frapper leur petite amie, telle Wassila). Et bien sûr, la violence terroriste qui rentre dans la vie de Nedjma. Même s’il a été tourné 20 ans après ces années noires, le film exprime un sentiment d’urgence, urgence à vivre, à résister, notamment par la façon de filmer (beaucoup de gros plans et une caméra très mobile). Le travail des deux actrices jouant Nedjma (Lyna KHOUDRI) et Wassila (Shirine BOUTELA) pleines de vitalité, est remarquable.
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2020
    « Papicha » est une ode à la liberté des femmes au moment où l’Algérie m’enfonçait, au début des années 90, dans sa "décennie noire". Une première œuvre forte et nécessaire qui garde une certaine actualisation vis-à-vis de l’obscurantisme et/ou le radicalisme dans certaines régions du monde. Fer de lance de ce groupe d’étudiantes et rôle centrale du film de Mounia Meddour, la jeune Lyna Khoudri y est excellente.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2020
    À la fois grave et lumineux, le premier long-métrage de Mounia Meddour nous embarque au cœur de la « décennie noire » en Algérie, en nous dressant le portrait de Nedjma « Papicha », incroyable bout de femme qui incarne à elle seule, du haut de ses 20 ans, la volonté d’être une femme libre dans son pays. De quoi est-elle coupable ? Avec d’autres camarades, elle essaye d’organiser un défilé de mode au sein de sa résidence universitaire pour filles, qui ressemble davantage à une prison : les escapades nocturnes sont certes possibles, à condition d’offrir un bakchich à l’immonde gardien, qui en demande toujours plus. Bientôt, et alors que dans ces années 90 si troublées les forces intégristes gagnent du terrain jour après jour, elle va devoir se battre contre la terre entière. La sensation d’oppression de la société sur son héroïne est alors remarquablement rendue par la réalisatrice qui multiplie les séquences étouffantes. Deux César mérités en 2020 : meilleur premier film et meilleur espoir féminin pour Lyna Khoudri.
    benoit_lb
    benoit_lb

    2 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2020
    L’émancipation de la femme dans le monde arabe est un sujet délicat à traiter pour qui s’y essaie. Marjane Satrapi s’y était employée avec brio dans « Persepolis » en retraçant sa propre histoire de petite fille puis de jeune femme à la personnalité bien trempée issue d’un milieu intellectuel et bourgeoise observant, malgré elle, l’impact de la révolution islamique iranienne sur sa propre famille. En centrant « Papicha » autour du personnage de Nedjma, étudiante en lettres modernes de 18 ans qui rêve de devenir styliste, et en le plaçant dans le contexte de la guerre civile qu’a traversée l’Algérie au cours des années 1990, Mounia Meddour n’apporte pas vraiment un regard neuf sur le sujet. Comme la Marjane de « Persepolis », Nedjma est une intellectuelle empreinte de valeurs occidentales. Elle est portée par la liberté de pensée que lui confèrent ses études en lettres et la création artistique. Elle aime s’échapper de sa résidence universitaire la nuit pour rejoindre les boites branchées d’Alger et se bat pour contribuer à un futur meilleur où la femme algérienne pourra être libre, belle et épanouie à son gré.
    Le film ne fait ainsi pas la place belle aux hommes, sur lesquels Mounia Meddour porte un regard très noir. Les personnages masculins de « Papicha » sont au mieux machistes (à l’instar du désabusé Medhi qui souhaite quitter l’Algérie pour la France et demande à Nedjma de l’y suivre ou des jeunes garçons désœuvrés qui harcèlent Nedjma dans les ruelles d’Alger) ou absents (rien ne nous est dit du père de Nedjma ni du conjoint de Samira responsable de sa grossesse), au pire un traitre (le marchand de tissu), un violeur (le gardien de la résidence universitaire) ou des petits soldats au service du FIS (Karim, le théoricien qui a raté ses études ou l’exécutant armé chargé de placarder des affiches imposant aux femmes le port du hidjab). Seul le chauffeur de taxi du début du film et le professeur d’université qui tient à enseigner en français ont droit à davantage de clémence de la part de la réalisatrice.
    La force du film réside surtout dans ses aspects techniques, à commencer par la manière dont il a été tourné. « Papicha » est une succession de gros plans, les plans plus larges ou les plans d’ensemble étant rares. Mounia Meddour capte ainsi les gestes des mains, les mouvements des pieds et surtout l’expression des visages, à travers lesquels elle retranscrit parfaitement les moments de joie, de peur, de colère, de frustration de chacune de ses héroïnes. Mention spéciale bien entendu à Nedjma, qu’incarne parfaitement Lyna Khoudri, portée par un leadership de chaque instant, une détermination sans failles (« Ta force, c’est ta détermination » lui glisse une de ses camarades de chambre) et un patriotisme acharné (« Moi, je suis bien ici, c’est pas facile, il faut se battre, c’est tout » explique-t-elle) et qui sublime l’écran avec son joli nez retroussé, ses grands yeux noirs et ses longs cheveux bouclés souvent portés en chignon.
    Le montage et la mise en scène apportent une énergie et une fraicheur particulières au film. La scène de l’assassinat de Lynda, est de ce point de vue remarquable de créativité et glaçante d’effroi : en fixant le visage de Nedjma quittant le domicile de sa mère d’un pas pressé, écouteurs autour du cou, tandis que sa sœur se fait tirer dessus à l’arrière-plan, Mounia Meddour permet au spectateur de capter toute la douleur qui envahit Nedjma qui, sans se retourner, comprend instantanément ce qui vient de se passer. Rarement une scène de meurtre n’aura été tournée au cinéma avec autant de force et de profondeur.
    Autre atout du film, la manière dont il restitue le climat de peur et de suspicion qui caractérisait l’Algérie des années de plomb : barrages de police, voitures passées au crible, attentats, enlèvements, informations diffusées à la radio, propagande islamiste, activisme des « gardiennes de la révolution »… Mounia Meddour ne néglige aucun détail. Parallèlement, le film met bien en avant les clivages existant dans la société algérienne entre une classe bourgeoise et intellectuelle très progressiste et s’exprimant dans un mélange particulier de français et d’arabe et les classes populaires très sensibles au discours populiste et rétrograde des islamistes et ne parlant exclusivement qu’arabe.
    Quel message retenir en quittant la salle ? Le film n’en finit pas de finir. Si le déchainement de violence au moment du défilé de mode organisé à la résidence universitaire peut sembler artificiel, le dernier plan, très évocateur, sur le ventre de Samira et sur l’enfant qu’elle y porte sonne comme l’espoir d’un futur meilleur pour l’Algérie, un futur qu’incarnera durant les deux décennies suivantes un homme qui aura le mérite d’enclencher un processus de réconciliation nationale et de mettre fin à dix ans de guerre civile, mais qui n’aura pas forcement réussi à améliorer le sort des femmes.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    702 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2020
    Papicha est une œuvre qui articule de façon remarquable le travail de l’apparence physique, de la mise en valeur du corps par la mode, et l’ancrage de ce physique, de ce corps dans une réalité abstraite et maternelle, dans un rapport à la terre algérienne que les mains de Nedjma ne cessent de creuser et fouiller comme pour se raccorder à ses racines ou forcer un raccord mis en péril par l’intolérance religieuse. La réalisatrice, Mounia Meddour, capte avec sa caméra les mouvements incessants de ces jeunes filles : des pieds frappant le ballon de football aux enlacements amicaux sur le sable, en passant bien évidemment par le défilé de mode qui symbolise cette liberté revendiquée et conquise lentement, brisée subitement, tout n’est que vie, tout n’est qu’ivresse pour une jeunesse soucieuse de bousculer les normes établies afin d’y greffer les siennes, tel un héritage reçu de ses parents que l’on s’approprie dans le respect de leur mémoire. Le long métrage interroge d’ailleurs la pertinence de la fuite et renonce à emprunter cette voie qui exige de la personne un renoncement à sa patrie sans résoudre les problèmes du moment ; en lieu et place, une métamorphose merveilleuse et revigorante : convertir un voile, ici perçu comme un accessoire d’oppression des femmes, en matériau de mode apte à libérer les femmes. Le blanc de la teinte choisie pour ce tissu contraste d’ailleurs avec le noir des tenues arborées par les radicaux, ces meutes obscures qui s’engouffrent dans un espace pour le mettre à sac et dégrader celles et ceux qui y vivent. Papicha prend le temps (et le soin) de mettre en place des équilibres aussitôt installés aussitôt rompus : un coup de feu dans la rue, une collection de robes détruite, une vidéothèque incendiée. Œuvre de destruction qui jamais ne se complaît à détruire mais, au contraire, perçoit ladite destruction comme la condition toujours plus forte d’une renaissance à soi et aux autres, la condition sine qua non à l’affirmation de son droit à la vie et à l’identité dans une société qui s’efforce d’interdire, de sanctionner, d’homogénéiser. Une œuvre lumineuse, portée par un défilé d’actrices magnifiques et bouleversantes.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 698 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 octobre 2020
    Le personnage principal est une fille énergique créative et libre vivant en Algérie des années 90. Cependant certains des événements décrits dans ce film sont quelque peu vrais mais pas dans la mesure montrée ici ce qui a rendu le film faux et exagéré. Beaucoup de scènes n'étaient pas nécessaire et l'introduction des fanatiques religieux était absurde et drôle. La nouvelle tendance de l'autonomisation de la saga des films féminins continue de gâcher de nombreuses tentatives pour créer du bon cinéma sans tomber dans le piège de créer des conflits inutiles entre femmes et hommes, que ce soit à travers la religion, la domination des hommes sur les femmes, l'égalité au travail. Pour tous ceux qui regardent le film sans aucune connaissance de la situation de l'Algérie à l'époque a laquelle ce film est censé se dérouler les années 90. L'Algérie était dans un conflit politique difficile où l'armée ne voulait pas transférer le pouvoir au peuple tuant la première véritable tentative de démocratie réelle cela a aggravé la situation et le pays est tombé dans une guerre civile de 10 ans. Les événements récents ont clarifié la plupart des mensonges qui circulaient dans le pays par le gouvernement algérien. Les fanatiques islamiques les plus sanglants étaient les forces spéciales de l'armée déployées pour semer la peur au cœur du peuple algérien et qui étaient les seuls terroristes que l'Algérie ait jamais connus...
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