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    Papicha
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    4,2
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    234 critiques spectateurs

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    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    637 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2019
    La première réalisation de Mounia Meddour résonne indubitablement. "Papicha" ouvre les yeux sur une époque sombre et une société bafouée, où des jeunes femmes ont résisté à l'oppression, ont refusé de se soumettre à l'intégrisme religieux pour défendre leurs rêves, vivre leur vie avec rage et innocence. Pour la violence du propos et pour son hymne à l'émancipation des femmes, ce film m'a rappelé le récent "Les hirondelles de Kaboul". Ici, ce portrait de femme est magnifique, très prenant avec son parti-pris de filmer les corps de près et ainsi, de vivre toute l'action par l'intermédiaire du personnage principal. On observe ses gestes et ses mouvements, ses rires, ses pleurs face à toute l'horreur et les injustices de ce pays en guerre. De ceci découle une rage de vivre, une force imperceptible qui fait écho en chacun de nous. C'est violent et farouchement touchant. On découvre Lyna Khoudri, interprète solide et vibrante, lumineuse et coriace. Les autres personnages sont complexes, très interessants dans leur progression et leur mentalité et stimulent notre intérêt du début à la fin. Et je dois avouer que ces dialogues intégralement en françarabe apportent une originalité étonnante. Contempler ces jeunes femmes protester à leur manière par le biais d'un défilé de mode au coeur d'une ville frappée par des actes terroristes est un acte de rébellion d'une intensité exemplaire et bouleversante, synonyme de liberté, d'insoumission et de lutte. Ce sont avec des petits riens qu'on fait bouger les choses et "Papicha", de près ou de loin, le confirme.
    titicaca120
    titicaca120

    390 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2019
    Papicha nous emmène dans l'Algérie sanglante du GIA quand
    les fanatiques religieux semaient la terreur dans tout le pays.
    le destin croisé de ces quatre jeunes filles éprises de liberté nous
    bouleverse et nous donne envie de nous lever et nous
    donne force et courage pour combattre ces fascistes.
    Lyna Khoudri est magistrale dans son rôle de couturière amateure.
    magnifique.
    Paul F
    Paul F

    26 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2019
    Plongée immersive dans L'Algérie des années 90. La terreur de la montée de l'extrémisme religieux est bien représentée au travers de la vie de ces femmes talentueuses et de caractère. La dureté de la répression est atténuée dans le film par de nombreuses respirations humoristiques qui rendent le film grand public et facilement accessible.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 octobre 2019
    Ce film est juste magnifique !!!!!
    L'actrice principal a un jeu d'acteur époustouflant !!
    J'irai le revoir une deuxième fois !
    wow75
    wow75

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 octobre 2019
    ️️️️️ Courrez-y. Faites le contre la bêtise humaine. Faites le pour toutes ces femmes courageuses. Faites le parce qu’en Algérie ce film est censuré. Faites le parce la liberté doit vaincre.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2019
    Très bon récit sur une aliénation politique, religieuse et patriarcale, sans féminisme lourdingue ni gros sabots. Une révélation !
    Claudine G
    Claudine G

    207 abonnés 496 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 octobre 2019
    En fait c'est un film surprenant par tous les méandres qu'il nous fait traverser. Tout d'abord l'amitié qui lit ces quatre jeunes filles et surtout la période année 90 où existent encore beaucoup de protocoles et coutumes, ce qui fait que l'on passe d'un passe-temps agréable devenir styliste) pour Nedjma et ses camarades, à des fusillades, des meurtres, histoire de rester dans "la lignée". C'est à la fois barbare et émouvant. Très bien interprété et réalisé, ce film nous fait découvrir un pays encore bien imprégné dans ses racines.
    Yves G.
    Yves G.

    1 496 abonnés 3 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2019
    À Alger, au début des années quatre-vingt-dix, Nedjma (Lyna Khoudri) vit à la cité universitaire. Elle étudie les lettres modernes. Passionnée de stylisme, elle dessine, découpe et coud des robes pour ses amies. Avec ses voisines de dortoir, Wassila, Samira et Kahina, elle mène la vie d'une jeune femme libérée, fait le mur, sort en boîte.
    Mais la situation du pays se dégrade. L'islamisme gagne du terrain. Quand la sœur de Nedjma est assassinée sous ses yeux, la jeune femme décide d'organiser un défilé de mode.

    Quatre héroïnes sur l'affiche. Mais une actrice qui crève l'écran : Lyna Khoudri. On l'avait remarquée dans "Luna" (un des meilleurs films de l'année dernière passé injustement inaperçu) et dans "Les Bienheureux". Elle explose cet automne où on la verra dans le Nakache/Toledano "Hors normes" et dans la série de Canal + "Les Sauvages" avant d'avoir un rôle dans le prochain film de Wes Anderson "The French Dispatch" (aux côtés de Timothée Chalamet, Tilda Swinton, Mathieu Amalric, Frances McDormand, Bill Murray, Benicio del Toro, Owen Wilson, Adrien Brody, Léa Seydoux… to name but a few!).

    Il y a bien des façons de raconter la "décennie noire" traversée par l'Algérie dans les années quatre-vingt-dix. "Les Bienheureux" s'y était essayé du point de vue d'un couple d'Algériens cultivés faisant partie de l'intelligentsia (Nadia Kaci qu'on retrouve au générique de "Papicha" et Sami Bouajila). "Le Harem de Madame Osmane" l'avait fait en radioscopant un immeuble façon "Les Choses" de Perec.

    Papicha décide de mettre au centre de l'histoire une bande de jeunes filles. Chacune a sa personnalité. Samira est voilée et fait ses prières. Kahina ne rêve que de départ. Nedjma et Wassila, son double, sont plus légères. Elles sont heureuses en Algérie et n'imaginent pas une autre vie. Mais elles ne peuvent concevoir que leurs libertés soient remises en cause par l'islamisme qui monte.

    Cette "bande de filles" - pour reprendre le titre du film de Céline Sciamma sorti en 2014 auquel "Papicha" emprunte la même fraîcheur - a son franc-parler. Les répliques fusent dans un sabir "françarabe", qui mélange les mots de français et d'arabe. L'ensemble a une énergie, une force roboratives.

    Le film s'autorise certaines facilités. L'assassinat de Linda, la sœur aînée de Nedjma, est un événement trop important pour être traité si rapidement. Des seconds rôles sont trop brièvement esquissés qui auraient mérité plus d'attention, ainsi de la mère de Nedjma ou de sa directrice. Comme souvent dans un premier film, sa réalisatrice Mounia Meddour charge trop la barque.

    Mais ses défauts lui seront pardonnés. Car "Papicha", si remarquablement servie par son interprète principale, déborde d'énergie et suscite une vraie émotion.
    HAIR B
    HAIR B

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 octobre 2019
    C'est l'un des meilleurs films que j'ai vue. On passe du rire au larme, un véritable ascenseur émotionnel. Il nous permet de visualiser ce qu'ont pu vivre les algériens de l'époque.
    J'ai vraiment adorée ❤️
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 octobre 2019
    J'ai vu ce film en avant première et je l'ai trouvé excellent. J'y au trouvé un aspect témoignage d'une période que j'ai également vécu, avec beaucoup d'éléments dans le détail, un jeu d'acteurs exceptionnel et des personnalités magnifiques, pleines de vie et de courage. Un témoignage simple, honnête et fidèle. J'ai à peu prêt le même âge que la réalisatrice et j'ai vécu en Algérie toutes ces années là. Je me retrouve dans cette histoire et je reconnais celle de milliers d'autres algériens. Ce film est une pépite. Voir absolument
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 octobre 2019
    "Papicha" veut dire en algérien "jeune fille coquette" et est souvent utilisé par les garçons, quand ils cherchent les faveurs d'une demoiselle. Mais ce petit groupe d'étudiantes est bien plus que de jolies Papicha. Elles sont des militantes libres, passionnées, éprises de liberté, dans une Algérie des années 90, qui voit l'émergence de groupes religieux radicaux et la multiplication d'attentats terribles, ayant pour objectifs d'imposer l'idéologie salafiste et d'accéder au pouvoir. Dit comme cela, le portrait de cette Algérie semble simpliste. C'est au contraire tout le talent de la réalisatrice, Mounia Meddour, qui connaît bien le pays de l'intérieur, que de donner à voir une nation pays magnifique, complexe, s'aménageant des espaces de vie, entre une fin de la colonisation française toujours pas digérée, la tentation d'un totalitarisme religieux et la volonté de ses habitants de s'inventer une existence paisible et heureuse.

    Nedjma, incarnée par une Lyna Khoudri tout en légèreté et puissance à la fois, est le personnage central de ce récit. Elle étudie les lettres dans une université d'Alger, aujourd'hui abandonnée, et habite une cité universitaire féminine, avec des copines, sinon sublimes, en tous les cas déterminées à faire de leur vie un projet de liberté. Elles s'esquivent le soir dans des discothèques, prennent soin de leur corps et de leur visage, et surtout acceptent de devenir les mannequins de la collection de vêtements que Nedjma dessine chaque jour. La réalisatrice a certainement trouvé dans ce portrait d'une jeune artiste couturière un écho à son propre parcours de cinéaste algérienne. Il y a une candeur presque sublime qui pousse cette jeune femme à réinventer sa vie et trouver un sens dans la création, malgré un contexte politique et social des plus violents. On souhaiterait presque que tous les jeunes gens dont les parents ont suivi un parcours de migration depuis le Maghreb vers la France, regardent ce film. En effet, "Papicha" rend hommage à des femmes combatives, résistantes contre la facilité religieuse et l'hégémonie masculine.

    Mais "Papicha" n'est pas qu'un film politique. C'est un récit qui fait l'éloge d'un pays, l'Algérie, absolument magnifique. Il y a cette langue d'abord, pétrie d'algérois et de français, qui parcourt le film et lui donne une coloration toute particulière. On découvre, non sans délectation, le plaisir d'un langage qui s'amuse du monde et amplifie les événements d'une douce poésie. Il y a surtout ces paysages superbes où l'on reconnaît le charme des villes orientales, les bords de mer très bleus et le soleil qui se mire dans les montagnes. Le spectateur est invité à prendre le thé avec les personnages, à déguster des beignets, et à rêver un Maghreb dégagé de ses tensions internes. Mounia Meddour aime son pays. Elle le sublime grâce à une photographie très soignée. Ses personnages féminins sont filmés comme des icônes au service de tout un pays qui n'est que grâce, tout comme soudain, il peut sombrer dans la tyrannie et la colère. En ce sens, "Papicha" utilise le cinéma pour témoigner d'une histoire cruelle, que la force de quelques jeunes femmes libérées a permis de sauver du pire.

    Voilà donc un véritable événement cinématographique de ce printemps 2019. Il est fort à parier que Lyna Khoudri continuera d'habiter la carrière de la réalisatrice, tant elle donne à voir une véritable osmose sur l'écran. Ce premier long métrage est un coup de force, au milieu d'un paysage cinématographique qui offre beaucoup d'espoir sur le devenir de nos sociétés portées par des femmes militantes et intègres. Le film constitue un immense chant d'amour pour un féminisme mesuré, au service de la liberté et du droit à être soi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 octobre 2019
    Une pépite.
    Un groupe de filles algéroises, de la jeunesse, des rêves, une culture et la dure réalité.
    Nadjema porte son groupe de sa force de caractère, de sa détermination dans un quotidien qui souligne la dualité de l'Algérie pendant ces années 90, entre la soif de liberté et la montée de l'islamisme radical.
    Un film rythmé et poignant.
    velocio
    velocio

    1 320 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2019
    C'est toujours avec une certaine gêne qu'on se permet de faire un certain nombre de réserves à propos d'un premier film, certainement très sincère et plein de peps, tout simplement parce que on trouve des choses à redire au niveau de la forme ! Ben oui, mais un film, c'est un tout. Dans "Papicha", il y a donc du bon, le fond du film, et, pour moi, du moins bon, la forme. Rien à redire donc sur le fait de choisir une époque, les années 90, époque cruciale dans l'histoire de l'Algérie, l'époque de la décennie noire avec le conflit qui a opposé alors le gouvernement algérien à divers groupes islamistes armés. Rien à redire sur le fait de raconter l'histoire de Nedjma, une jeune fille de 18 ans, étudiante en lettres à Alger mais rêvant de devenir styliste, logeant dans une cité universitaire d'où il est très difficile de sortir le soir, une jeune fille sans arrêt en train de braver les interdits ce qui, dans le contexte de l'époque, pouvait s'avérer dangereux. Au fait, qu'est-ce qu'une papicha ? Dans l'argot algérien, une papicha, c'est une jeune femme drôle, jolie, libérée. Nedjma est une papicha et elle aimerait organiser, pour d'autres papichas, un défilé de mode dans la cité universitaire. Il y a d'autres éléments très intéressants comme la peinture qui est faite du machisme ordinaire chez les hommes que Nedjma et ses amies sont amenées à fréquenter. Après le positif, le négatif, que l'on va donc trouver dans la forme du film, mais aussi dans un élément à mi chemin entre forme et fond. Tout d'abord, un montage qui s'avère fatigant pour le spectateur, avec, souvent, trop de plans par unité de temps. Ensuite, un élément peu compréhensible dans le comportement de Nedjma : alors que Linda, la soeur de Nedjma, a été tuée alors que les 2 sœurs étaient chez leur mère, Nedjma donne l'impression de ne pas croire à un éventuel danger lorsque Mehdi lui propose de quitter avec lui l'Algérie et ses dangers. Quelques éléments pour terminer : Mounia Meddour, la réalisatrice, est la fille du réalisateur algérien Azzedine Meddour. Sa famille a décidé de quitter l'Algérie en 2015 alors qu'elle faisait sa scolarité en habitant une cité universitaire ressemblant beaucoup à celle qu'on voit dans le film. Quant à Lyna Khoudri, l'interprète de Nedjma, on l'avait déjà remarquée dans "Luna" et, surtout, dans "Les bienheureux". Une certitude : on n'a pas fini de la voir, tellement grandes sont ses qualités.
    Camille P.
    Camille P.

    22 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2019
    On suit l’histoire de Nedjma et ses amies, des « papichas » (jeunes filles algériennes) étudiantes, belles, libres et insouciantes qui logent à la cité universitaire.
    Au début du film, on s’amuse à observer Nedjma faire le mur, se changer, se maquiller et fumer avant d’aller danser en discothèque, un peu comme Sophie Marceau l’aurait fait dans la Boum 2.
    Sauf que l’histoire ne se passe pas à Paris mais à Alger, dans les années 90 également appelées « décennie noire » du fait de la guerre civile opposant le gouvernement et plusieurs groupes islamistes qui, à coup de propagande et d’actes terroristes, tentent de radicaliser le pays.
    A son retour de discothèque, Nedjma découvre des affiches collées sur le mur de la cité universitaire spoiler: pour inciter les femmes à porter le niqab.
    La lumière du film, au départ gaie et solaire, va progressivement se ternir, tout comme les rêves de Nedjma spoiler: qui assiste à l’enlèvement d’un de ses professeurs accusé d’enseigner en français et non en arabe, à l’assassinat de sa sœur journaliste et à la construction d’un mur autour de la cité universitaire pour empêcher les filles d’en sortir. Plutôt que de chercher à fuir son pays comme le fait son amoureux, Nedjma se bat pour conserver sa liberté.
    Passionnée de couture, elle décide, coûte que coûte et malgré les menaces des islamistes, d’organiser un défilé de mode avec ses amies.
    Ce film est magnifique.
    Il traite d’une période de l’histoire d’Algérie qui n’a pas été mise en lumière jusqu’à aujourd’hui et il permet de saisir l’impact de la montée de l’islamisme sur la population algérienne et plus particulièrement sa jeunesse.
    On aime la sonorité de la langue utilisée par les algériens, mélange d’arabe et de français, on savoure leur joie de vivre et on comprend leur attachement viscéral à leur pays.
    On est sidéré de voir la rapidité avec laquelle les islamistes réussissent à faire régresser les libertés mais on garde espoir de voir l’Algérie se réveiller grâce à sa jeunesse et grâce à ses femmes.
    En juillet dernier, l’académie des Oscars a annoncé la sélection de Papicha pour représenter l’Algérie au titre du meilleur film étranger... et en septembre, la sortie du film en Algérie a été annulée par les autorités algériennes.
    A la lumière de ces événements, on constate qu’il reste encore beaucoup de chemin à faire pour ce pays qui mérite bien mieux que la censure et la privation de liberté.
    ALT
    ALT

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2019
    Vu en avant première
    Très bon film: émouvant, fort dans une période noire , un combat pour la libération des femmes,
    Le Mustang Algérien!
    A voir!
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