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Virginie P
51 abonnés
173 critiques
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3,5
Publiée le 25 octobre 2019
Inspiré de faits réels des années 90 en Algérie. Se placer dans la peau d'une adolescente pour appréhender la situation avec des yeux de 15 ans. Bravo aux excellentes comédiennes qui font vraiment passer de belles émotions. Mention d'exception à "Nadjma"- Lyna Khoudri et félicitations à Mounia Meddour, la réalisatrice.
ce film est une pépite. l'actrice est aussi belle qu'elle joue à merveille. dur de vivre dans un pays où les interdictions comme les transgressions font légion. je n'ai pas mis 5 étoiles parce qu'à certains moments les scènes sont "décousues" dommage. à la fin du film il y a eu un tonnerre d'applaudissements qui allaient aussi à la liberté de vie. surtout n'hésitez pas à vous déplacer.
Le sujet de la liberté des femmes dans la culture algérienne des années 90 est un thème passionnant. Il serait de bon ton de saluer la réussite de ce film. Cependant, il m'a laissée sur ma faim. Les actrices tiennent leurs rôles à la perfection. Chacune avec un profil différent et affirmé. En revanche, la mise en scène laisse à désirer. Le film est décousu, avec des lenteurs nuisant à son rythme. La bande son ne permet pas de combler ces vides, les dialogues non plus d'ailleurs. J'en suis ressortie déçue, loin de l'enthousiasme ressenti devant d'autres films du genre.
Un film puissant et touchant de vérité. La liberté date de 1789....et pourtant on en est encore loin! Actrices poignantes, FORTES, belles, et regards déterminés, IL FAUT LE VOIR!! Et à imposer au lycée?! En espérant qu'un jour les choses changent. Merci pour ce beau film!
L'héroïne du film et ses amis sont des "papichas", des jeunes filles belles et libérées. Virevoltantes et courageuses elles défient la chape de plomb qui recouvre l'Algérie des années noires. Celles du terrorisme, des barbus et des hijabs qu'on impose. Papicha est un film nécessaire et important, un hymne aux femmes qui ont préféré le combat à la fuite, la liberté à l'obscurantisme. Un combat visiblement encore nécessaire de nos jours puisque cette oeuvre est censurée et n'a pu sortir en Algérie.
les 15 dernières minutes sont remarquables mais... bof... les scènes sont parfois trop longues.. les actrices jouent bien mais à mon avis le sujet est tellement riche concernant l'apartheid faite aux femmes qu'il aurait fallu démontrer 'une façon plus intense la violente physique et psychologique faites à ces femmes dont leur mauvais sort est celui "d'être née femme"
Toujours ce problème récurrent, ces films « contestataires » d’une période sombre de l’Algérie indépendante; on est contraint d’être à l’extérieur, si on veut avoir une parole libre…. Bien sûr comme vous tous, ce souffle de fraîcheur et de liberté me touche et on est horrifié par le prix à payer dans cette Algérie des années 90. À tort ou à raison, j’ai trouvé des facilités pour une démonstration simpliste, ce qui explique mes réserves.
Qualités souvent présentes dans les films du Maghreb: une grande vitalité et du courage….pour dénoncer « l’inacceptable » ! VIVRE est interdit !
Ce premier film de Mounia Meddour est d'une violence assourdissante. En s'attachant progressivement aux personnages et en créant un lien avec eux, on ressent un véritable déchirement lorsque leur univers s'effondre. Cette construction des personnages aboutissant à une brutale destruction. La mise en scène est propre et travaillée, reste naturelle en ne recourant pas à des artifices pour nous impacter. La violence nue, sans déguisement, n'a rien a envier à celle que les grosse productions n'ont de cesse d'amplifier.
On retient les années 90 de l’Algérie intégriste, mais le propos bien construit de la réalisatrice Mounia Meddour évoque tout un pan de notre civilisation en proie à la folie et à l’intolérance crasse de l’humanité. De jeunes femmes s’opposent à leurs expéditions punitives et à leurs discours moralistes avec une force, un courage, une détermination plus que remarquables. La rage exprimée dans leur regard et leurs actes en parfaite désobéissance avec l’ordre établi vaut tous les discours. La force de ce film est de le rappeler sans marteler des intentions évidentes sur la liberté et l’indépendance que requiert chaque être. Mieux il y a beaucoup de légèreté au début, avec des moments dans les échanges entre copines assez drôles. Le ton change quand à ce jeu, les règles de part et d’autres ne sont pas les mêmes. Parmi tous les prétendants à l’Oscar du film étranger ( que je connaisse ) , « Papicha » est à ce jour , à mes yeux, le plus sérieux, malgré … Parasite. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Papicha est un film indispensable. Profondément humain et terriblement beau, il vient aussi nous rappeler que nous n'avons rien retenu d'un passé pourtant proche. Et que, si la jeunesse sera toujours l'avenir du monde, les balles de l'obscurantisme sont un bien lourd boulet à ses pieds. J'ai eu peine à croire que c'était un 1er film, tant il est maîtrisé. La narration, les personnages -Papicha en 1er lieu- et le rythme, forment une histoire dense, une histoire dans l'Histoire, parfaitement connectée mais jamais avalée. Et que dire des images, des cadrages serrés, des plans sur les tissus et les visages, que dire de cette lumière de la Méditerranée, qui réchauffe et qui brûle ? Leo Lefevre, le Directeur de la Photo, a fait un travail d’orfèvre, tout en sensibilité. A mon sens, Papicha devrait être montré partout et à tous, à la fois comme un enseignement sur l'homme, sur l'histoire et sur l'art.