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fabrice d.
26 abonnés
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3,5
Publiée le 31 mai 2022
C'est un film de femmes, sur les femmes qui rejettent et combattent l'intégrisme et l'islamisme en général, au cœur de la guerre civile qui touchât l'Algérie dans les années 90. C'est une période plutôt méconnue et ce film nous donne une belle version de ces évènements. Basés sur des fait réels l'histoire n'en est que plus concrète.
Révélation d'une future grande actrice, Lyna Khoudri, ce film est aussi une nouvelle charge contre l'obscurantisme religieux. Quand arriverons nous à éradiquer toutes les religions (remarque personnelle ...) ?
J'ai adoré le film leger et simple mais prenant à à fois. C'est une histoire parmi tant d'autres durant la décennie noir en Algérie. Triste , rigolo et bien joué !
Film très émouvant, plein d'énergie, qui narre l'envie de vivre de toute une génération au début de ce qui va devenir la décennie noire en Algérie, les années 90, avec la montée ravageuse de l'islamisme radical et violent, sans que jamais le nom du mal ne soit d'ailleurs jamais prononcé ...
Mounia Meddour raconte le combat d'une jeune algéroise, Nedjma, et de ses amies qui vivent à la cité universitaire et qui rêve de devenir styliste. Ce rêve est finalement brisé par la montée de la violence qui oblige les filles à prendre des risques qu'elles paient pour certaines de leur vie.
C'est tout un monde qui est englouti (temporairement ) dans ce naufrage qui ne laisse aux jeunes algériens de le choix de partir en France pour y mener une vie d'exil loin de leur pays où il faisait si bon vivre,
Le film est haletant car on sent la pression monter. Il montre aussi combien l'Algérie contemporaine est proche de l'autre rive de la Méditerranée et en retour combien l'idéologie, qu'elle soit FLNiste ou islamiste contribue à l'écartèlement d'un pays qui ne sait vraiment où se situer.
Ce film qui a été interdit de projection en 2019 en Algérie est à voir pour témoigner de ce que l'Algérie est et sera demain n'en déplaisent à ceux qui voudraient orienter l'histoire différemment.
Touchante présentation de ces femmes qui aspirent à vivre leur vie, à être libres. Le jeu de ces actrices est juste, elles servent parfaitement le message.
« Papicha » (qui signifie « jolie fille ») est un film débordant d’énergie, joué à merveille par la magnifique Lyna Khoudri. Étudiante à la cité universitaire d’Alger dans les années 1990, passionnée de mode, elle se décide à réaliser un défilé en bravant les interdits dans un pays en proie à la montée de l’obscurantisme. Cette jeune fille, entourée de ses amies, pleine de fraîcheur, naïve , voire inconsciente du danger qui guette est montrée comme le symbole d’une jeunesse pleine d’allant, en quête de liberté et d’indépendance. Au-delà du scénario qui décrit la vie quotidienne algéroise des années 1990, la réalisatrice nous donne à montrer la violence qui monte, avec des scènes de terreur qui arrivent sans coup férir ; entre deux mondes donc, entre la fraîcheur, l’insouciance, et le poids d’une situation politique qui dégénère. C’est un film sans prétentions, avec quelques maladresses (notamment au milieu du film avec des lenteurs inutiles), mais il n’en demeure pas moins que le talent de Lyna Khoudri emporte le tout.
Véritable ode à l'expression artistique malgré l'oppression, où la jeunesse vient renverser les codes et dont Lyna Khoudir est la grande révélation de l'année.
Avec pudeur et finesse, Mounia Meddour évoque la jeunesse algéroise pendant la décennie noire. Sa caméra s'attarde sur la beauté des gestes quotidiens, sur tout ce qui fait qu'une femme est une femme, qu'une femme est belle et libre. Hommage à la liberté universellement féministe, ce film sublime est poignant (plus d'infos sur Pamolico, blog de critiques : https://pamolico.wordpress.com/2020/07/11/papicha-mounia-meddour-critique/)
Avec une trame simple, la cinéaste algérienne qui avait 20 ans dans les années 90, montre au-delà de l’époque, le sort de ces femmes payant au centuple le prix de leur liberté.
4 698 abonnés
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2,0
Publiée le 26 octobre 2020
Le personnage principal est une fille énergique créative et libre vivant en Algérie des années 90. Cependant certains des événements décrits dans ce film sont quelque peu vrais mais pas dans la mesure montrée ici ce qui a rendu le film faux et exagéré. Beaucoup de scènes n'étaient pas nécessaire et l'introduction des fanatiques religieux était absurde et drôle. La nouvelle tendance de l'autonomisation de la saga des films féminins continue de gâcher de nombreuses tentatives pour créer du bon cinéma sans tomber dans le piège de créer des conflits inutiles entre femmes et hommes, que ce soit à travers la religion, la domination des hommes sur les femmes, l'égalité au travail. Pour tous ceux qui regardent le film sans aucune connaissance de la situation de l'Algérie à l'époque a laquelle ce film est censé se dérouler les années 90. L'Algérie était dans un conflit politique difficile où l'armée ne voulait pas transférer le pouvoir au peuple tuant la première véritable tentative de démocratie réelle cela a aggravé la situation et le pays est tombé dans une guerre civile de 10 ans. Les événements récents ont clarifié la plupart des mensonges qui circulaient dans le pays par le gouvernement algérien. Les fanatiques islamiques les plus sanglants étaient les forces spéciales de l'armée déployées pour semer la peur au cœur du peuple algérien et qui étaient les seuls terroristes que l'Algérie ait jamais connus...
Papicha est l'histoire de jeunes femmes qui essaient de vivre pendant la vague d'attentats islamistes en Algérie dans les années 90. Certaines prennent le voile et se réfèrent à des textes religieux. D'autres veulent danser, draguer, aimer. D'autres veulent créer, la Papicha du titre, qui dessine et veux créer des vêtements et tente d'organiser un défilé de mode dans ce contexte-là. Ce qui n'est pas autorisé par les intégristes. Les intégristes sont représentés par des sectaires voilées qui terrorisent et insultent, par les hommes trouillards qui profite du fascisme de groupe, et par les terroristes qui font exploser les bombes et tuent. Nous pouvons donc dire qu'il s'agit d'un drame historique sur l'Algérie des années 90. Beaucoup de jeunes Algériens veulent quitter le pays. Le scénario et la narration provoquent une empathie folle pour ces jeunes filles. Cette co-production (France, Algérie, Belgique et Qatar) est un excellent premier film très réussi dans son genre. Supporté par une distribution et interprétation parfaite.
Vu en avant première, un voyage dans une Algérie paradoxale où il ne fait pas bon vivre car la liberté est synonyme de transgression. Les actrices joues juste et elles nous emportes de surprise en surprise.
Le sujet de la liberté des femmes dans la culture algérienne des années 90 est un thème passionnant. Il serait de bon ton de saluer la réussite de ce film. Cependant, il m'a laissée sur ma faim. Les actrices tiennent leurs rôles à la perfection. Chacune avec un profil différent et affirmé. En revanche, la mise en scène laisse à désirer. Le film est décousu, avec des lenteurs nuisant à son rythme. La bande son ne permet pas de combler ces vides, les dialogues non plus d'ailleurs. J'en suis ressortie déçue, loin de l'enthousiasme ressenti devant d'autres films du genre.