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RedArrow
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2,0
Publiée le 6 septembre 2021
Dans un Saint-Louis en pleine perdition, Parker (Shea Whigham) un agent des services sociaux, se bat pour éviter que des enfants aient à connaître les souffrances dont lui-même fut victime dans sa jeunesse. Alors que son combat semble un peu plus perdu d'avance chaque jour passé dans des quartiers pauvres gangrenés par la criminalité et la drogue, Avery découvre que le mari, récemment libéré de prison, d'une femme (Olivia Munn) dont il s'occupe personnellement la met en danger elle et sa fille par ses agissements pour le compte d'un gangster local (Frank Grillo)...
De son ambiance anachronique de thriller convoquant le pessimisme du néo-noir dans une esthétique multicolore de série B 70's (et la B.O. qui va avec) à son intrigue cousue de fil blanc, tous les éléments de "The Gateway" semblent concourir à faire de Parker un homme torturé prêt à embrasser le rôle de vigilante n'ayant plus que sa violence bouillonnante comme unique réponse à un système incapable d'assouvir sa soif de justice. Par la force des choses, ce basculement inévitable aura d'ailleurs bien lieu pour le personnage mais, là où le style et l'atmosphère de "The Gateway" laissaient présager qu'il s'aventurerait sur un terrain bien plus brut de décoffrage, presque en mode grindhouse, pour mettre en scène cette rage contenue ainsi libérée, le film va préférer avant tout se focaliser sur les démons de Parker et la guérison qu'il cherche à travers sa dévotion héroïque pour cette mère et sa fillette. Évidemment, la recherche d'une possible réconciliation avec le passé par ce prisme aura du sens et les failles si humaines de Parker seront traduites de manière irréprochables à l'écran par un Shea Whigham décidément toujours épatant mais, faute d'une écriture suffisamment subtile pour en tirer le meilleur, le parcours existentiel de cet assistant social, aussi touchant soit-il dans les grandes lignes, aura bien du mal à faire la différence face au caractère insignifiant de l'intrigue chargée de le mettre en relief. Comme un symbole à ce problème, le dernier acte, qui, pour le coup, aurait vraiment gagné en puissance en s'attardant sur un affrontement beaucoup plus long et démonstratif en termes de violence afin de "libérer" frontalement Parker de sa douleur, se retrouvera complètement expédié au profit de la mise en avant d'un petit twist psychologique fatigué et relativement inconséquent sur notre attachement déjà bien installé pour le personnage.
Grâce à son ambiance attractive et à la prestation impeccable de son acteur principal, "The Gateway" a tout de même le mérite de se montrer un minimum divertissant mais, à force de ne pas savoir sur quel pied danser entre les trop rares explosions de la violence que l'on sent pourtant omniprésente en son cadre et le manque de finesse pour aborder les blessures de son héros qu'il tend à privilégier, il échoue à être un tant soit peu marquant sur les deux tableaux. Dommage, il y avait sûrement mieux à faire qu'un film au résultat finalement aussi oubliable que sa mauvaise affiche de DTV.
Film linéaire et plat. J'ai failli arrêté au bout de 20 minutes, ben j'aurai mieux fait. Une scène et demi d'action de tout le film. Le jeu des acteurs est mauvais, les plans mal faits et la fin je n'en parle même pas. Franchement sans intérêt.
Quand on s'attaque à une série B de ce genre, on n'espère pas voir du grand cinéma, mais au moins quelque chose de divertissant et sans prise de tête, ce qui n'est pas le cas de ce "The Gateway". Le long-métrage de Michele Civetta oscille entre le drame social et le film d'action. On suit Parker, un travailleur social qui s'occupe de la petite Ashley et de sa mère Dahlia qui n'est pas une mère modèle. Lorsque le père revient dans leur vie après être sorti de prison, la vie des membres de cette famille va se retrouver en danger. Heureusement, ce bon samaritain veille au grain... Frank Grillo a dû monter en grade, car c'était généralement lui la tête d'affiche de ce genre de film, mais il se permet ici de cachetonner avec une présence à l'écran limitée, ce que ne laisse pas présager l'affiche. Entre drogue, vol et histoire de voyous, "The Gateway" est un film qui n'est jamais convaincant ou entraînant. Histoire mauvaise, peu d'action, je me suis ennuyé.
Je m'attendais à une série B assez bourrin et musclée or The Gateway s'avère une sorte de mélange mal équilibré d'action et de drame social. Frank Grillo peu présent à l'écran dirige un gang dont l'un des membres juste sortir de prison veut revenir auprès de sa femme et de sa fille, or il est violent. Sa femme jouée par Olivia Munn et sa fille sont protégés par un assistant social joué par Shea Whigham, ce dernier n'interprète pas un personnage très attachant (il voit les ravages de la drogue en découvrant au début du film une mère morte d'une overdose, puis la scène suivante il sniffe de la coke) de plus son lien tourmenté avec son père (Bruce Dern) est maladroitement relié à l'histoire. Rien de bien fameux à se mettre sous la dent, et en plus les scènes d'action ne sont pas filmées avec maestria.