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Un visiteur
4,0
Publiée le 27 septembre 2019
Mon coup de coeur de l'été. Un régal de film d'action trop rare c'est dernier temps. En tout cas je suis sortie de la salle très contant du moment passé.
Dépaysant ça change de l Anglo saxon. J adore les films Coréen, humour et action. Le duo flic et gangster marche très bien, C est assez réaliste Super acteur, surtout le gangster. Bien rythme et beau suspense.
L’action (inspirée de faits réels) débute en août 2005 à Cheonan, ville située à 80 km au sud de Séoul. Depuis 3 semaines, il y a eu 3 assassinats selon le même protocole spoiler: : un conducteur heurte la voiture qu’il suit, son chauffeur en descend pour constater les dégâts et se fait tué sauvagement à coups de couteau . Un jeune policier comprend que les crimes sont liés et l’œuvre d’un tueur en série. L’enquête piétine jusqu’au jour où un mafieux puissant, exploitant des machines à sous trafiquées, se fait agressé spoiler: mais survit, tout en blessant le tueur. Le flic et le gangster, malgré leurs divergences, décident de s’allier, tout en pensant duper l’autre, pour retrouver le tueur en série, le premier à le capturer décidant de son destin (la mort violente et raffinée pour le gangster, l’arrestation, le jugement et l’emprisonnement pour le flic) . C’est un film d’action pure (bagarres et poursuites automobiles réussies), rondement mené, sans temps mort, ni dialogues superflus. On sent que LEE Won-tae vient de la télévision (où il était producteur) et en maitrise les codes. Même si le film est articulé sur les 3 personnages du titre, c’est quand même le gangster, le personnage principal et même le plus réussi. L’analyse psychologique du tueur en série est peu abordée et les relations troubles entre police et monde mafieux sont juste esquissées. En cela, le réalisateur se rapproche plus de Tsui Hark [« Time and tide » (2000)] que de Im Kwan-taek [« La pègre » (2004)].
Je m attendais à beaucoup d action mais on y trouve que des courses poursuite !!! Dommage. Un bon petit film à voir quand même, à la TV, trop cher au cinéma.
Il faut croire que l’année 2019 est celle du cinéma coréen. Après la Palme d’or et le succès commercial de Parasite, Le Gangster, le flic et l’assassin (présenté hors-compétition à Cannes) sort à grand échelle en France. En sortant de la salle, on peut légitimement estimer que cela est tout à fait mérité. En effet, Lee Won-tae (dont ce n’est que le second long métrage) signe un polar tout à fait réussi : l’histoire est prenante, les scènes d’action sont excellentes, les comédiens sont parfaits. Ce polar tout à fait jouissif prouve une fois de plus que la Corée du sud fait partie des grands pays de cinéma de cette fin des années 2010. À voir de toute urgence pour tout amateur du genre.
Le meilleur film que j'aie vu depuis longtemps! Psychologie des personnages, réflexions sur le bien ou le mal, plans zénithaux, plans serrés, action ... si vous aimez Tarentino ou même Baby Driver foncez voir ce film!
Présenté en séance de minuit au dernier Festival de Cannes, le film coréen Le gangster, le flic et l'assassin peine à soutenir la comparaison avec ses illustres prédécesseurs, au nombre desquels le superbe The spy gone north, projeté en 2018.
Ici, seule l'idée du film - tiré d'un véritable fait divers - est véritablement intéressante : un gangster humilié (par hasard) par un tueur en série s'allie (temporairement) avec un flic, pour coincer son agresseur.
C'est efficace comme un film d'action américain, assez peu subtil, mais émaillé de trouvailles dans le sordide ou le gore comme seuls les asiatiques semblent en trouver (par exemple le coup du punching ball, assez amusant).
Sinon, les travers habituels de la société coréenne sont mis en évidence (les flics ripoux) et les rebondissements inattendus qui arrivent à point nommé sont bien là. Les scènes marquantes sont filmées avec moult ralentis et le film est à la fois énervé et inoffensif.
Ce n'est pas le meilleur du cinéma coréen, loin de là.
Sous ce titre à rallonge se cache l'enfant caché entre un film d'action musclé et un film noir.
Le Flic, policier intègre et patibulaire est de plus en plus frustré dans une ville gangrenée par la violence et la corruption.
Le Gangster, qui dirige une salle de jeu avec le concours de la police qu'il corrompt se sent de plus en plus menacé par l'ambition de l'un de ses partenaires.
L'Assassin est un tueur en série dont l'existence, soupçonnée par le Flic, est dissimulée par la volonté politique de minimiser la criminalité, lui permettant de sévir dans une relative indifférence.
Mais lorsque l'Assassin s'en prend au Gangster, tout ce petit monde explose et chacun met de côté ses principes, voyant en un autre une solution à ses problèmes. Mais rien ne ce passe comme prévu.
La première qualité de "GF&A" est de associer les codes du film noir à ceux du film d'action.
Tout le long du film, le réalisateur dresse le portrait entrecoupé des trois protagonistes et leur évolution au fil des événements à l'image des films noirs. Mais entre deux scènes de portrait, une scène d'action, violente, dans la tradition des films asiatiques à base d'arts martiaux et d'armes blanches. Cette alternance évite d'alourdir le ton du film et permet notamment au spectateur de relativiser la noirceur de ses personnages qui pour le coup n'ont pas grand chose d'héroïque. On notera également quelque pointes d'humour distillées ici et là, qui font mouche à chaque fois.
Ce qui nous emmène à la seconde qualité du film, sa morale. Car s'il est question de justice, il nest jamais question de morale dans ce film. Dès les premières minutes, le réalisateur plante le décor: la fin justifie les moyens. Et il ne cessera de nous le rappeler jusqu'à... la fin juste lent Ce choix délibéré et un brin polémique pourrait choquer, mais il n'est que le point final d'un film qui n'a jamais cessé de l'annoncer.
Enfin la distribution est à la hauteur. Le Gangster crève l'écran, rappellant assez rapidement pourquoi il est cité en premier. Charismatique, cruel, stoïque et non dénué de sens de l'humour, Gangster fait presque figure de super héros dark dans ce film. Mais L'Assassin n'est pas en reste d'abord mystérieux, ensuite sadique puis enfin machiavélique, il réussit l'exploit d'être encore plus effrayant et une fois son identité révélée qu'avant.
Le Flic, au jeu un peu plus attendu, à tout de même le mérite de remplir le cailler des charges. Très convaincant en flic impétueux et passablement irrévérencieux m, il est un chouïa moins convaincant en policier en plein doute dans la seconde partie du film.
Les seconds roles sont assez effaces mais servent à donner de la profondeur au trio et le font très bien.
Au final, Le Gangster, le Flic et l'Assassin est un chez d'oeuvre, très probablement un classique du film d'action revisité. Et à l'instar de Cold Pursuit, je vois d'ores et déjà Hollywood nous produire un remake hollywoodien dans un futur proche.
Le Gangster le flic et l'assassin est un pur bijoux de cinema d'action. Un divertissement extrêmement bien rythmé, des personnages passionnants qui bénéficient d'une écriture intelligente. C'est autant un plaisir visuel que narratif. Ma Dong-Seok est ultra imposant.
L’union forcée entre gangster sanguin et jeune flic prétentieux fait des étincelles dans ce polar violent et jouissif, parfaitement maîtrisé à défaut d'être original.
Thriller très original en provenance de Corée du Sud. Les ingrédients de base sont sans surprise...des meurtres en série commencent à stresser la police locale. Mais l'histoire est rapidement pimentée et l'assaisonnement est magistralement réalisé. Palpitant, haletant, bouillonnant, le réalisateur nous amène pied au plancher dans les rues de Séoul dans une histoire à tiroirs, où les surprises ne manquent pas. Servi par un casting convaincant, et la beauté de Séoul la nuit, Le Gangster est un divertissement de 1er choix.
Un bon thriller Made in Korea, ce qui est toujours sympathique puisque ça permet de découvrir un peu le pays et les manières d'être des gens. Le jeu des acteurs des Coréens est d'ailleurs décidément bien différent de ce qui se fait ailleurs et surprend à certains moments, mais ça ajoute au charme du film. Ceci mis à part, on est sur du très classique, une opposition de personnages qui se détestent en apparence mais s'apprécient ou se respectent dans le fond, je dirais même presque que ça manque finalement un peu de folie pour du cinéma coréen, bien que la fin totalement amorale (et donc réussie) soit effectivement très loin du politiquement correcte à l'oeuvre sous nos latitudes. Au final un bon film, mais il est vrai que j'en attendais un peu plus.