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Christine Grillot
3 abonnés
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4,0
Publiée le 8 avril 2023
Et ben moi j'ai aime. Pourtant je ne voulais pas le voir, les cites, palme a Cannes...vu vingt fois... Mais lå, une representation vraie: des flics comme tout le monde, mais avec le sens de leur travail, des petits jeunes, noirs ou blancs on ss'n fout , qui ont envie de ss'ccuper dd'n petit lion, des adultes, noirs ou blancs on ss'n fout, qui eessaiet de recuperer le truc.. C'est la vraie vie. Le plus marquant cc'estl'nfluence des reseaux sociaux et cette diffusion generale qui cree des problemes qui pourraient etre resolus localement si on nn'vait pas peur de cette p.. de vvisibilte sociale.
Trois policiers face à la banlieue. Un scénario déjà surfait mais peut-être jamais d'une façon aussi honnête. Alexis Manenti interprète Chris (peut-être le personnage qui m'a le plus touché étonnamment), celui qui ne joue pas au cowboy, celui qui sait se faire le plus respecté et est le plus efficace dans son travail. C'est un être de haine horrible qui doit sévir la haine. On sent en lui la puissance de cette colère qui n'est jamais définie. Damien Bonnard, Stéphane, le nouveau, le regard extérieur, nous, qui est sans défense face à la brutalité de ce monde qu'il a toujours côtoyé sans vraiment se rendre compte de sa fêlure. Et Gwada subliment joué par un Djebril Zonga prometteur, incarne ce remord, cette haine dont on essaye de s'extirper mais que jamais on ne quitte vraiment au même titre que cette cité-prison pour tous ces individus qu'on oublie trop. Un homme-dualité qui impressionne. Ce film met en avant la multitude de destins, de passés et de futurs de ces gens, ces enfants, ces parents. Des êtres qui ont été détruits par le "mauvais cultivateur", par une haine qui n'a pas de visage mais qui pourtant les nourrit tous. C'est des êtres pleines de détresse mais qui n'en font pas des tragédies. Le film nous fait rire, souvent, et nous dit que ce n'est pas que de la haine, ce sont des gens, des innocents qui ont suivis des chemins... La mise en scène vient ajouter au film une dimension documentaire et impressionnante. Jamais un drone n'aura été aussi bien utilisé en France au même titre que les zooms. On se sent immergé dans la cité, tournoyant parmi ses habitants. La musique apporte une pointe de lyrisme à l'œuvre qui se permet de filmer des couchés de soleils et la beauté pure de cette ville. Je dois noter par contre un final décevant et déjà vu qui brise une œuvre qui se suffit. Je ne connais pas la cité mais Ladj Ly et ces enfants oui.
Pas un mauvais film, ni un bon film . De bonnes idées mais aucune morale dans ce film ni même une vrai fin. Content de l'avoir vu mais certainement pas le film que je recommanderais ou ajouterais a ma collections...
Victor hugo, j'ai beaucoup rit comment on ose mettre un métaphore de sa plume au service d'une idéologie hors contexte à son époque.
Permettez-moi cette expression dans ce cas : qui vit par l'épée, meurt par l'épée.
Si vous arrêtiez de prendre les flics pour des guignols, que vous les respectiez, avec un bonjour et que vous déposiez vos armes. Ils seraient sûrement plus enclin à faire leur travail correctement. Pourquoi chercher des fonctionnaire qui sont là au départ pour votre sécurité ? Pourquoi chercher autant de violence là où il ne devrait pas y en avoir ?
Tu fais une connerie, tu assumes point à la ligne. Je ne comprends pas trop ce film... à part attiser la violence chez les jeunes, on est loin de la science fiction ici... on en est carrément à l'incitation à la haine. Ce film comme beaucoup d'entre eux devraient être interdit et ne devraient être représentés que sous forme de documentaire en montrant la réalité des 2 côtés afin de mieux comprendre ce qui se passe et trouver des solutions.
En tant que réalisateur, Ladj Ly, j'aurais honte d'avoir tourné un tel film... il y a des choses à dire des côtés, vous ne pouvez pas faire un film aussi partial. il suffit de regarder Athena etc....vous êtes tjrs dans la même lignée d'incitation à la haine des flics. Mon dieu, mais comment pouvez-vous vous regarder dans un miroir quand vous ne connaissez pas le vrai quotidien des policiers français. On se réveille, ici on est en France .... pas aux états-unis... donc nous rapporter une violence policière aussi poussée que les américains et une violence des jeunes de quartier en bande organisé en mode : team vengeur, vous n'êtes pas sérieux ?
Et après on s'étonne que dans la ruie ces dernières années ça devient n'importe quoi, que la violence devient gratuite, forcément quand on montre ce genre de film à coté de la plaque, les jeunes se disent qu'ils peuvent tout faire en toute impunité. Vous devriez même pas avoir ce droit de faire des films. vraiment....
J'ai grandi en banlieue parisienne ( Mantes la jolie plus grosse citée d'Europe jusque les années 2000 et la destruction des tours ) ... aucun cliché film extrêmement réaliste. , très belle histoire , bon scénario .. les acteurs sont fort et tellement vrai : " les grands frères " là bac etc mention spéciale au petit Issa .... film coup de poing certaines scènes m'ont remémoré mon enfance . Comparer a bac nord que je n'ai très moyennement apprécié ce film est à voir ABSOLUMENT ! Bravo à Ladj Ly et ses collaborateurs !!
On suit une équipe de la BAC dans ce qui commence comme une journée de travail ordinaire, mais les choses vont tourner à l'aigre et les policiers vont essayer de s'en tirer à bon compte, ce qui va conduire à une fin ouverte qui va constituer un climax saisissant. On pouvait redouter un film manichéen qui charge les seuls policiers, mais si effectivement leur comportement porte souvent à discussion, leurs 'opposants' ne sont pas épargnés non plus. Ainsi "Les misérables" n'est jamais que l'illustration d'un constat résumé par la citation de Victor Hugo reprise à la fin du film : il n'y a pas de mauvais hommes ou de mauvaises herbes, il y a juste de mauvais cultivateurs. Côté cinéma on ne peut que saluer la qualité du scénario et surtout d'une réalisation des plus réussie, surtout pour une première œuvre. "Les misérables" est un film dense, prenant de bout en bout, mais il n'a pas été pour moi un coup de cœur total, je lui préfère finalement le controversé "BAC Nord" qui est une proposition de cinéma plus impressionnante selon moi.
Les visions communautaristes du réalisateur sont " too much". Pour lui, les flics sont méchants (sauf un, il faut bien sauver les apparences…), les circassiens sont des voyous, les arabes des dealers, et les salafistes de gentils islamistes, grands frères et pacificateurs d’une population noire qui tend à la violence. On comprend mieux le manichéisme outrancier du réalisateur quand on sait qu’il est lui-même un repris de justice. Qu’une telle vision du désordre des banlieues ait pu rafler des prix laisse songeur quant à l’état de la morale, du civisme et du respect de l’autorité dans notre pays.
Histoire (1/1) : Efficace ! Haletant ! Bouleversant ! Ce récit raconte le quotidien dans la cité des Bosquets vue sous plusieurs angles avec la BAC comme guide et/ou fil conducteur et le moins que l'on puisse dire c'est qu'on en prend plein la vue. On pourrait se laisser dire que certaines choses soient un peu tiré par les cheveux mais je donne toute ma confiance à Ladj Ly qui sait mieux que personne la vie de son quartier. Personnages (1/1) : Grosse performance de tous les protagonistes de ce récit. Pour emballer ce film il fallait du caractère et du poids à l'écran, c'est très réussi ! Réalisation (1/1) : Il y a quelque chose de très marquant ce sont les symboles que ce film met en valeur. Le début du film, certains dialogues, les conséquences et les répercussions des faits et surtout la fin du film. On regarde ce film avec beaucoup d'attention et on enrage qu'il ne dure pas plus longtemps tant c'est un régal. Émotion (1/1) : Ce qui est sur c'est que ce film nous laisse pas indifférent. On se pose beaucoup de questions à la fin et on en ressort grandi. Une intensité et une puissance se dégage de ce film c'est vraiment fort. Bonus/Malus (+1) : Tout simplement merci de nous avoir fait vivre un moment de cinéma avec autant de coeur et de caractère ! Ce film mérite tout le succès et les récompenses qu'il a eu ou qu'il aurait dû avoir !
Les Misérables de Ladj Ly avec Damien Bonnard, Alexis Manenti et Djebril Zonga. Ladj Ly a frappé fort avec sont premier long métrage.
Je sais pas par où commencer il y a des petites choses que j'ai pas compris des questions sans réponse. Que va devenir la carte sd ? Et surtout cette fin qui nous laisse en suspens. Comme je le disais Ladj Ly a frappé très fort on suis Stéphane incarné par Damien Bonnard qui intègre la BAC (Brigade Anti Criminalité) il va très vite ce rendre compte les tension qu'il y a entre quartier du coup on commence avec ce début qui et un peut long a ce lancer je me disais on va voir un style de Enquête Sous Haute Tension je me suis vite trompé on nous présente ses personnages qu'il on un style de personnalité différentes Gwada incarné par Djebril Zonga qui et une personne assez calme on a Stéphane qu'on nous présente au début comme quelqu'un assez timide et Chris incarné par Alexis Manenti qui ce prend pour un cowboy mais qu'il n'est pas capable de rattraper un enfant juste en voyant le passage où il contrôle les 3 filles il m'a énervé mais c'est le but il a réussi ça se voit que les acteurs sont excellents quand a l'histoire qui comme je disais et un peut long a démarré puis on a cette enquête sur le vol d'un lion on a cette enquête qui continue puis on a cette éléments déclancheur la ligne rouge a été franchie pour la BAC au moment où il a déraper un drone les filmait Chris penses qu'à une chose c'est de récupérer les images avant qu'elle soit publié la on commence a être pris dedans plus qu'un film on et dans une immersion rien qu'à en voir où les passages où il y a des bagarres on et dedans on et plongée dedans d'un côté on a le maire incarné par Steve Tientcheu qui ajoute une petite touche humoristique qui veut les images pour fait plonger la BAC qui retourne la tête a tous le monde puis la fin qui m'a laissé sans voix où on voit Isaa incarné par Issa Perica où il va se venger après ce qu'on lui a fait. Ce film veux dénoncer beaucoup de choses et passer un message cette phrase qui m'a beaucoup retenu "La colère et le seule moyen de ce faire entendre" qui et malheureusement vraiment mais qui dénoncent que cela n'a servi à rien, la solidarité qu'il y a si tu touche a un tu nous touche tous. J'étais ce genre de personne qui disait que ce genre de film n'avait rien a faire au cinéma parce le but du cinéma c'est de faire rêver de sortir des problème de quotidien j'ai eu bien tort. C'est vrai que derrière cette affiche on peut pas s'attendre à ce genre d'histoire surtout avec le titre "Les Misérables" mais qui prend tout sont sens avec la phrase a la fin "Il n'y a ni mauvaise herbe, ni mauvais homme. Il n'y a que de mauvais cultivateur." Qui dès qu'on comprend cette phrase qui veut dire beaucoup.
Pour résumer Ladj Ly a frappé très fort il a réussi à maîtriser sont sujet avec succès avec des acteurs qui sont tous excellent j'ai beau retenu Salah incarné par Almamy Kanoute qui et la sagesse c'est pour ça que tout le monde le respect dans le quartier, même les enfants sont excellents on a une histoire qui et certe long a démarré mais quand on y ai c'est plus qu'on film c'est une immersion puis on a cette fin qui laisse vraiment sans voix mais avec plein de questions sans réponse. Je recommande fortement de voir ce film.
Tombés par terre les cercles du pouvoir périphérique, la faute à la misère !
Le film aura pâti de la sortie concomitante d'un autre chef-d'oeuvre: Parasite. Les deux méritaient tous les prix cinématographiques de cette année prolixe.
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4,5
Publiée le 11 décembre 2022
L'un des meilleurs longs-mètrages traitès sur la banlieue et ses quartiers! L'histoire propose un angle de vue sur la citè depuis l'intèrieur, dèbarrassè des poncifs, au plus près de l'humain! Les flics...et la jeunesse, abandonnèe à tout ègard, sans espoir! Virtuose et très immersif, "Les misèrables" (2019) doit beaucoup à son rèalisateur, Ladj Ly! Et c'est indèniablement lui qui tient les commandes, qui vous captive, qui vous fascine, qui vous effraie...La question est de savoir si "Les misèrables", couronnè à Cannes et au Cèsar (sacrè meilleur film 2020), fait mieux que "Etat des lieux" ou "La haine" sortis il y a vingt-cinq ans ! Rèponse, « Les deux mon capitaine » . Damien Bonnard et Alexis Manenti (cèsarisè), dont on suit le quotidien dans ce quartier des Bosquets à Montfermeil, sont d'une rare vèritè! Deux acteurs miraculeusement compatibles même si tout les oppose dans ce cri d'alarme adressè aux politiciens qui voudront bien l'entendre! Merci messieurs, c'est du sacrè cinèma! Et ce besoin de dècompresser après la projection finie tant le rècit ne cesse de monter crescendo dans l'intensitè la plus folle! Qui a dit que le cinèma français se portait bien mal ?
Excellente réalisation. Excellents acteurs. Réalisme à couper le souffle. Un quasi docu qui pose les bonnes questions. Sans apporter de solutions. Juste une analyse qui interpelle. Chapeau.
J'ai vu ce film qui m'a beaucoup impressionnée ; c'est un film puissant qui fait réfléchir ; sans porter de jugement il y a beaucoup à faire. Bravo au réalisateur qui a osé et pour le message qu'il fait passer
Je n'avais pas vraiment entendu parler de ce film avant de le voir sur TF1 ce dimanche. J'avais juste regarder sur Allociné les avis et je me suis dit pourquoi pas. Et c'est clair qu'on a droit à un vrai film de cinéma.