Bien que parfois peu vraisemblable et que nous restions fortement sur notre fin, "Les misérables" dépeint assez justement a spirale la violence et de la misère, qui bien trop souvent vont de pair.
un peu déçu, malgré un beau retournement de situation, le film est à mon goût encore trop peu situationsionelle et le spectateurs s'attend trop au récit filmique ce qui est dommage, depuis La Haine presque aucun film a réussit à refaire ce côté si pur de la réalité des quartiers défavorisés et des violences policières
Le film "les misérables" est mon film préféré. Le premier dans mon coeur. Jamais je n'ai été aussi concentré en regardant un film. Tout est parfait : il n'y a pas de temps mort, les conditions de vie difficile des policiers sont bien expliquées: (ils ne sont pas très riche, se fait littéralement martyrisé par les jeunes de banlieue) mais ils font des erreurs comme par exemple spoiler: quand il blesse gravement un gamin qui était énervé contre spoiler: . La misère de la banlieue est très bien représenté, ces jeunes ont la haine comme on dit, ils ont une rage en eux qu'il extériorise en s'attaquant à la police, ils sont désespérés. Comme les policiers dans ce film. Le finale est juste INCROYABLE et très bien ficelé. Ce film est une énorme claque. Bouleversant, puissant, avec un message sociale derrière. Les acteurs sont très bons, les personnages sont très bien écrit ( mention spéciale à Chris, divinement bien interprété par Alexis Manenti). Bref, foncez voir ce film !! 5/5
Un énième film qui parle de banlieue tout en présentant la police comme bête et incompétente pas foutue de calmer des enfants de 8ans. Et en présentant les jeunes de banlieue comme des sauvageons écervelés qui ne pensent qu'à frapper la police et à travailler dans la drogue. Nul nul nul et nul je me répète mais ce film n'apporte rien, c'est un mélange de tous les clichés possible sur la police et les cités... je trouve ce désolant une fin nul pour continuer sur la lignée de tout le film. Ce film ne mérite même pas 0,5/ 5 si je pouvais mettre moins je le mettrais... Une bande annonce qui projetterait de bonne choses mais malheureusement un film catastrophe...
Les Misérables semblait avoir mis tout le monde d'accord à sa sortie en 2019, comme étant le film de banlieue par excellene, le "La Haine" des temps modernes. Et en le découvrant maintenant, je suis totalement d'accord avec ce postulat. Rarement un film arrive à décrire aussi bien les banlieues sans en faire trop ou pas assez. Les personnages sont crédibles et la différence de tempérament entre les 3 policiers montre bien qu'il y a des divergences au sein même de la police. On sent que le climat social est dans une impasse (et ça s'est empiré encore depuis des années) et que bon nombre de policiers se comportent comme des cow boys, et voir un film nous montrer ça sans présenter les policiers comme "tous des pourris" et aussi en montrant que les banlieusards ne sont pas toujours innocents, ça montre bien que Ladj Ly a une réelle compréhension de ce milieu et évite tout manichéisme. Depuis on a eu d'autres films du même genre comme Bac Nord qui avait fait beaucoup polémique à l'époque mais que j'avais malgré tout beaucoup aimé pour son ambiance oppressante et asphyxiante. Mais en voyant Les Misérables, je revois un peu à la baisse Bac Nord. Pour la simple et bonne raison que, si je trouve que les deux films excellent pour montrer les fautes qu'il y a des deux côtés, Les Misérables met bien plus en avant l'importance de réformer la police, comprendre que la police est censée montrer l'exemple. Le rôle de la police a toujours été de s'occuper des gens qui ne respectent pas la société, mais c'est indispensable de le faire en respectant soi même des règles et un code de conduite, sinon on ne vaut pas mieux que ceux qu'on arrête. Et quand on sait en plus comme la police est toujours protégée par les institutions politiques, c'est d'autant plus révoltant de voir que les fautifs s'en sortent toujours indemnes et que les banlieusards n'ont d'autre choix que de rendre justice eux-mêmes. Bref, je devie complètement du film pour parler juste de politique mais Les Misérables s'y prête complètement tant son sujet est bien traité. En plus de ça, tout sur la forme est aussi merveilleux : les acteurs sont au top, la mise en scène également et le rythme du film est excellent, on ne s'ennuie pas une seule minute. Bref, un grand film il n'y a rien à redire, je vous le conseille !
Bien évidemment je vais me mettre à dos tous les parisiens mais franchement c est u ramassis de clichés. C est paradoxalement pas si mal réalisé mais ce que le cinéma français ne comprend pas c est que pas mal de gens dont je fais parti commence à en avoir assez de ce genre de scénario. On passe sur les comédiens qui ne sont pas tous formidables...encore une sale habitude du cinéma made in France...mais le reste n est pas convaincant .Que dire des prix qu il a reçu à part bien sûr cette mauvaise foi qui hante le milieu du cinéma en France.
Les misérables est un bon film même si il fait preuve de beaucoup de clichés, on ressent le film qui est là pour dénoncer des problèmes existants tout comme des problèmes inexistants. La tension est bien retransmise à l'écran mais on reste sur une grande zone d'ombres à la fin et je trouve ça géniale c'est libre à l'interprétation. Honnêtement, je me suis pas réellement mis à la place de ses personnages car je les ai trouvés pour la plupart extrêmement exécrable. On est sur une morale de qui est le fautif ? Qui sont les gentils et qui sont les méchants ? On est dans la corruption tout le temps, est-ce vraiment réel ? Les influences aussi, parce que cette part de Stéphane qui était le bon policier, les limites qu'il essayait de fixer tant bien que mal il les as franchit lui même, devenant lui aussi corrompu. Enfin en bref, les Misérables est un bon film, c'est un film choc qui se veut moralisateur, parce que finalement qui sont les véritables misérables dans cette histoire, à méditer...
Visioné hier sur Netflix. L'engouement de la critique professionnelle pour ce navet est incompréhensible. Manichéen, scénario bancal, jeux d'acteurs moyens. Quel est le propos ? Montrer que la vie en banlieue c'est comme être dans une fosse aux lions ? Le film "La haine" l'illustrait de manière autrement magistrale
Réalisé caméra au poing comme un documentaire façon 90 minutes, Les Misérables ne partage avec le roman de Victor Hugo qu’un lieu : Montfermeil. Il ne faut donc pas s’attendre à retrouver les personnages hugoliens, transposés dans la banlieue, ou alors de très très loin…
A la place, on suit une équipe de la BAC qui intègre un nouveau, c’est l’occasion de lui présenter les conflits entre les différentes ethnies. Le film nous plonge avec beaucoup de réalisme dans le quotidien des habitants et c’est sans doute sa grande force. Mais un problème se pose. Beaucoup vont louer un témoignage véridique, une absence de manichéisme, de clichés, pour nous présenter un portrait complexe et nuancé de la cité. Mais il n’en est rien.
On voit donc le point de vue de Ladj Ly : les bacqueux sont des ripoux, les gitans des psychopathes et les autres (les africains en gros) font des conneries parce qu’ils sont leurs victimes, et parce qu’ils subissent encore les affres du colonialisme. En effet, très équilibré comme point de vue. Ah, et j’oubliais : les frères musulmans planent au dessus de tout cela et sont les pacificateurs de la cité. Pas une seule seconde sur les discours nauséabonds qu’ils assènent à une jeunesse en manque de repères…
La fin du film, poignante, sans appel, montre comment le ressentiment contre la police (qui pendant tout le film, n’a cherché qu’à dissimuler les preuves de sa bavure) nourrit un déchaînement de violence de la part des jeunes. Au moins, Ladj Ly s’arrête à temps pour éviter un avis trop tranché. Mais la citation de V. Hugo qui conclut le film, trop cryptique, nous plonge dans l’interrogation et apparait plus comme la pirouette de quelqu’un qui ne sait vraiment pas comment mettre un point final à son long-métrage.
En définitive, ce n’est pas désagréable à regarder, ça fait vrai, mais je n’adhère pas à la vision du réalisateur. A sa décharge, peut-on vraiment faire une oeuvre neutre sur un sujet aussi épineux ?