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    Les Misérables
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    Michel A.
    Michel A.

    9 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2020
    excellent film qui montre la vie en cité...pour une fois on a pas eu droit a l éternelle dealer de drogue qu' on trouve a tout les étages des bâtiments, regard objectif qui montre la cohabitation entre les communautés…
    la vie aussi des policiers ,cela j éspére qu' ils existent qu' au cinéma,car comportement envers la jeunesse trop rébarbative.
    on récolte se que l on séme en génèral...
    Julien V
    Julien V

    3 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2020
    Par un concours fortuit de circonstances, j’ai appris, ce matin, à peine quelques minutes après avoir fini de le visionner, que Les misérables, énième film dont le cadre est la banlieue et les habitants qui y vivotent, et dont on nous a rebattu les oreilles avec force insistance lors des six derniers mois, a fait l’objet d’une douzaine de nominations aux Césars.
    Je ne dissimule point la stupéfaction qui, en l’apprenant, me saisit ; hébété, l’oeil vague, les bras ballants, il était impossible à mon entendement d’admettre la plausibilité d'une telle éventualité. Encaissant le coup de gourdin et reprenant peu à peu mes esprit je pris conscience qu’en lisant « César » j’avais lu « Oscar ». Signe du retour à la normale. Car je tiens la cérémonie des Césars dont la vision abjecte est insoutenable pour un haut lieu de propagande idéologique à forte teneur cosmopolitiquement correcte.
    Non pas que je considère la cérémonie des Oscars comme un parangon de neutralité axiologique, mais les récompenses me semblent beaucoup moins idéologiques et obéissent plus à des opérations économiques. Toutefois je ne pense pas que nos amis américains aient le front d’attribuer l’Oscar du meilleur acteur à un Omar Sy filmé en train de se tortiller frénétiquement de la croupe pendant trois minutes consécutives (le rouge me monte au front en me ressouvenant que je fus exposé à cette scène où le grotesque le dispute au ridicule). D’ailleurs, qui aujourd’hui regarde Intouchable, film médiocre qu’avait acclamé des médias applaventristes ? A l'exception de certains héautontimorouménos, pas grand monde ne le regarde pour le plaisir et au fond il ne s’est pas imposé, à la manière de la Soupe aux choux ou des Tontons flingueurs, comme un classique de la culture populaire.
    Mis à part, donc, des louanges tous plus dithyrambiques les uns que les autres de la part de critiques rivalisant à l’unisson de flagornerie, je ne savais rien jusqu’alors du film et de ce qui l’entoure. J’ajoute, par honnêteté, que j’ai entendu parler des antécédents judiciaires du réalisateur qu’ont exhumés pour nuire à sa réputation des canards d’extrême-droite. Il semble que les grands principes alambiqués qu’on invoque chaque fois que l’occasion se présente pour faire le départ entre l’homme, qui est un salaud indéfendable, et l’oeuvre, incontestablement géniale, ne valent pas en cette occurrence… Ce double standard ne fait que renforcer chez ceux qui le perçoivent ainsi le sentiment d’être vus comme une catégorie à part qui n’a pas vocation à être logée à la même enseigne que le reste de la population.
    En somme, j’ai regardé le film sans a priori particuliers. J’étais balancé entre l’envie de croire aux critiques laudatrices et mon tempérament plutôt dubitatif qu'on ne prend jamais sans vert.
    Face à un tel film, il est donc deux appréciations possibles : l’une vierge de tous commentaires, on-dit, louanges, l’autre influencée nécessairement par le tourbillon de reptations lécheuses d'orteils. Je me trouve peu ou prou dans les deux situations. En sorte que, selon moi, la réputation qu’il trimballe par-devers lui est rien de moins que surfaite. Pour autant, je ne le trouve point mauvais, tant s’en faut.
    Pour qu’un film soit considéré comme un chef d’oeuvre, digne des plus grands, il se doit d’atteindre à la perfection aussi bien sur la forme que sur le fond, et pour ce faire il doit nécessairement renouveler la manière de faire du cinéma et apporter un regard neuf. En l’espèce, Les misérables ne se distingue en rien du commun des films, ni sur la forme ni sur la forme ; il m’a fait l’effet, et c’est marrant quand on y songe, d’une copie d’écolier propre sur lui qui souligne ses nom et prénom, ne dépasse pas les marges, et qui respecte toutes les consignes, fussent-elles absurdes. Unité de temps, de lieu, d’action ; une fin cathartique ; la tragédie remplit sa vocation didactique.
    La réalisation est acérée, sans fioritures, et s’appuie sur une utilisation intéressante du drone. Le scénario est insipide et inconsistant ; mon jugement, je l’entends, est sévère : le film, tel qu’il se déroule, c’est-à-dire nu d’une intrigue bien ficelée, m’a fait penser (si je retranche la fin du film qui me semble à part) à une de ces émissions des chaînes de la TNT diffusant en boucle des reportages immergés au sein des interventions de policiers avec qui le cameraman fait du corps à corps.
    Les personnages, dans l’ensemble, me paraissent caricaturales (bien que les gens de banlieue soient des paroxysmes de caricature que j’appelle des prophéties auto-réalisatrices). Ce sont des stéréotypes vus et revus : le flic cynique et casse-cou, le flic suiveur, le flic, néophyte, aux mains pures, le barbu ex-racaille repentie, les gitans baise-tes-morts, la marmaille de moutards en proie à l’ennui mère de tous les vices, etc.
    Ce disant, je me rappelle qu’en le regardant j’ai pensé qu’un tel film est une preuve irréfragable à l’idée développée et propagée par Renaud Camus de Grand Remplacement et de l’eau apportée au moulin du FN. Eric Zemmour n’a plus qu’à se taire et à inciter à regarder ce film. Je ne sais si c’était dans l’intention du réalisateur, mais il montre clairement que ce qu’on appelle les territoires perdus de la République ne sont plus français et sont guignés tantôt par des trafiquants de drogue, tantôt par des barbus enturbanés (qu’il présente de manière positive en tant qu’ils luttent contre les premiers cités et que, par ailleurs, le film Banlieusard passe sous silence à dessein).
    La langue parlée n’a de rapports que très lointains avec le français, elle est spontanée, irréfléchie, agressive, fait l’effet de borborygmes et de glaviots ; la nouvelle génération d’individus nés sur le sol français de parents étrangers, déculturés, privés de la culture classique française, formés intellectuellement par le rap, vomit ses phrases.
    Je m’empresse de faire remarquer ceci que, bizarrement, il n’y a pas de rap projeté ni dans la bande son, ni dans les lieux du film (un rapport avec la forte présence des barbus ?)
    Je viens de dire que le film se signale par un scénario insipide et inconsistant ; de telle sorte que son propos s’en retrouve affecté de manière quasi mécanique : comme c’est le cas pour Banlieusard, film plus haut mentionné, on sent que Les misérables a pour prétention d’être nuancé et de filmer par conséquent sans parti pris véritable. Or, je l’ai souligné plus haut, on a l’impression de voir quelque chose qui ressemble à un documentaire et on comprend d’ailleurs pourquoi le naturalisme en art et en littérature a rapidement été vitupéré. Montrer les choses telles qu’elles sont ne permet pas de les sublimer et ne peut pas conduire à autre chose que de se vautrer dans la gadoue de l’écume des choses. Ainsi du film il n’en ressort rien ou peu s’en faut. Aucune analyse profonde. N’avoir jamais vu un pré, un champ, ou une forêt, être comme condamnée à vivre dans un caveau de ciment et d’acier, comme prélude à l’autre définitif, saturé de lumières électriques, d’ondes tapageuses, d’odeurs méphitiques, de bruits de moteurs, de machines, de gadgets en tous genres, pris en étau par des rues goudronnées et des trottoirs souillés de déjections animales, être privé d’humus, de terre, de plantes et de fleurs, de longues étendues et de hauteurs majestueuses, ne plus entrevoir les cycles des saisons et n’être plus en position d’observer l’infini du ciel, tout cela objectifie celui qui vit dans des conditions pareilles et ne lui offre d’autre perspective que le nihilisme.
    L’intérêt du film est en fait ailleurs ; il est dans sa fin, point d’orgue d’une réalisation très convenue et prétexte à ce dénouement d'une violence inouïe (j’exagère un peu, j’ai vu beaucoup plus violent). Si vous n'avez pas vu le film, passez au paragraphe suivant, bien que l’on devine, car le scénario est je le répète très convenu et très inconsistant, que le film aura une pareille fin et donne l’impression fâcheuse de déjà-vu et c’est le cas : La haine, qui a plus de vingt ans maintenant, se décline selon un même cahier des charges. spoiler: Le film se déroule sur une journée, lors de laquelle on observe la vie d’une cité du point de vue de trois policiers de la B.A.C. Intervenant pour mettre le holà à une algarade entre les mecs de la cité et des gitans propriétaires d’un cirque voisin, ils apprennent qu’on a dérobé à ces derniers un lionceau. Pour éviter que la situation ne dégénère, ils enquêtent, de concert avec des caïds, pour savoir qui a fait le coup. Grâce aux réseaux sociaux, ils identifient très rapidement le voleur. Au moment de l’interpeller, il parvient à s’enfuir, aidé par les gamins de la cité. Au terme d’une course poursuite sans saveur, il est attrapé et menotté ; sur ces entrefaites arrivent les autres gamins et acculé, étouffé, mis sous pression, l’un des flics tire par inadvertance sur l’inculpé. Les policiers, à la faveur de ce cafouillage, s’extirpe de la cité, tout juste après avoir compris qu’un drone a filmé la scène. Le film bifurque alors en direction du propriétaire de la vidéo. Ils veulent étouffer l’affaire. D’autres voyous lorgnent sur la vidéo car c’est un moyen de chantage sur les flics qu’ils détestent. En fin de compte, toutes les parties impliquées, l’enfant propriétaire du drone, les voyous, les flics, se retrouvent dans le fonds de commerce d’un barbu. Scène surréaliste quand on y songe. Et qui fait passer le barbu pour une espèce de Bouddha. (J’ai beaucoup commercé avec les barbus et je n’ai jamais vu chez eux une once de sagesse). Le vidéo est finalement donnée aux flics. Tout le monde s’est accordé à dire qu’il faut à tout prix éviter des violences dont chacun pâtira. Ainsi, le temps d’une nuit, le gamin victime d’une bavure policière (cette périphrase euphémistique m’a toujours fait rire) décide, sans que l’on comprenne les évolutions de sa conscience que complique une haine sourde (et c’est difficile, en effet, car il se venge dès le lendemain des préjudices subis), de se venger et de tuer les flics avec le concert de tous les jeunes du quartier. C’est alors qu’une violence déchainée et aveugle frappe tous ceux qui ont comploté pour obtenir la vidéo. La dernier du plan du film montre des flics acculés et blessés, pris en étau, d’un côté mis en joue par leur victime de la veille, de l’autre une porte fermée derrière laquelle est présent l’enfant qui filmait avec un drone. L’un des policiers, le néophyte aux mains pures, supplie l’un d’ouvrir la porte, l’autre (à qui il est venu en aide et qu’il a soigné) de ne pas terir
    . Le réalisateur invite tout un chacun à imaginer la conclusion. Tout de suite derrière, un fondu noir, puis la fameuse phrase de Victor Hugo selon laquelle il n’y a pas de mauvaises herbes, il n’y a que des mauvais cultivateurs. En écrivant ces lignes, je prends encore plus conscience de la grossièreté et de l’inanité d’un tel film. Je me rends compte qu’il s’agit d’une énième complainte dolente qui déroule le chapelet victimaire d’oppressés de la société éternellement damnés de la terre. Raison pour laquelle je ne trouve guère ce film à la hauteur de la nuance qu’il se fixait. En ayant voulu être nuancé, il est devenu manichéen au possible.
    J’en viens et en termine sur l’autre intérêt du film : la citation de Victor Hugo ci-avant citée. Il n’existe pas quelqu’un qui soit plus déterministe que moi. J’ai beau retourner la question dans tous les sens, je vois des déterminismes partout et je ne crois rien tant qu’à l’idée que nous sommes les produits d’un milieu, d’une société, d’une religion et d’une génétique. Mais, comme la plupart des auteurs déterministes, Spinoza, Schopenhauer, Nietzsche pour ne citer que les plus illustres, je crois que la conscience d’une aliénation permet de s’en déprendre et de s’en libérer. J’ai coutume de dire que nous sommes libres de faire tout ce que nous voulons, mais que la vraie liberté consiste à ne pas faire ce que nous pourrions faire. C’est pourquoi, sans récuser le bien-fondé de la formule hugonienne, j’en conteste l’interprétation tendancieuse et complaisante qui en est faite par le film Les misérables et fleure par trop les explications sociologisantes. A la réflexion, il n’est rien de pis qu’un individu qui me dise : « Tu n’es pas libre du tout ».
    Chaque être est une conscience. C’est-à-dire quelque chose qui est toujours hors de soi, qui met partout de la distance et du recul, qui fait spectacle de tout ce qui est, qui n’est jamais telle chose ou telle autre, qui est échappement à soi, arrachement, fuite, et qui refuse toute assignation ontologique. Certain philosophe parlerait de « néant ». Du reste toutes les philosophies, toutes les sagesses, toutes les spiritualités préconisent un retour à soi et rappellent l’importance de l’examen de conscience. Victor Hugo, compris de travers en l’occurence, irait dans mon sens puisqu’il fait de Jean Valjean, ancien forçat, un bienfaiteur de l’humanité, épris de justice et de probité. Assigner quelqu’un dans le rôle du délinquant, et lui expliquer qu’en cela il est une victime de la société et qu’il n’est rien qu’il puisse faire, en sorte que la fatalité devient système et prison, c’est agir pour qu’il ne puisse plus se prendre en charge lui-même, c’est détruire sa conscience et bientôt la conscience de la société, c’est lui faire renoncer à l’exercice sa liberté c’est-à-dire à sa qualité de d’homme.
    Donner, enfin, pour titre Les misérables à ce film c’est nécessairement établir un lien avec l’oeuvre hugolienne. Or je ne vois pas quelles ressemblances il y a entre des habitants de cité, où des millards d’euros sont investis, où tout le monde a un toit sur sa tête et mange à sa faim, a accès à l’école gratuite, aux soins gratuits, peut se payer des téléphones dont le prix équivaut à un voyage aux Etats-Unis et peut fièrement faire l’étalage prostitutionnel de vêtements de marque qui lui donnent une personnalité ; et les personnages que Victor Hugo décrits : de pauvres hère exploités, humiliés, oppressés, la peau sur les os, édentés, se prostituant pour survivre, n’ayant qu’un quignon de pain par jour pour tout dîner, contraints de monnayer leur cheveux et les dents qui leur restent, acceptant toutes les compromissions pour atténuer les horreurs d’une vie inhumaine.
    En résumé le film est moyen : aussitôt vu, aussitôt oublié.
    Leabx_
    Leabx_

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2020
    Un très beau film, poignant, qui nous laisse sous tension pendant toute la durée du film. À voir et revoir !
    eldarkstone
    eldarkstone

    219 abonnés 2 074 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2020
    Un brûlot politique ou plutôt politisé sur l'etat des banlieues Française actuelles et des bavures policieres. Assez réaliste, juste dommage qu'il ne soit pas neutre et qu'il y est forcément un parti pris ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 janvier 2020
    Je vis en Allemagne et viens de voir le film en salle en VO et sous-titré en allemand pour les spectateurs. Un sous-titrage en français ne m'aurait pas dérangé pour comprendre certaines répliques, ce qui souligne le réalisme du film. Effectivement on prend une grande claque. J'ai failli quitter la salle tellement cette violence verbale et physique était difficilement supportable. J'ai été surprise de ma propre réaction: j'avais ma main collée à ma joue en pensant: mon Dieu comment est-ce possible? Et en observant les spectateurs et surtout spectatrices assis devant moi, je me suis rendue compte que nous étions plusieurs cloués dans notre siège à avoir cette posture pleine d'interrogations tellement nous étions sidérés par tant de violence (compréhensible). Il serait intéressant de filmer la réaction des spectateurs. C'est un film qui dérange les consciences mais il n'aura aucun impact sur les politiques. C'est comme pour le réchauffement climatique. Enfin n'habitant plus en France, je peux c'est vrai jugé difficilement de la situation sur place. J'espère seulement qu'on donne une chance à ses jeunes de s'en sortir et de pouvoir quitter ses ghettos. Certains commentaires disent que certains passages sont mêmes drôles. Pour ma part je n'ai rien trouvé de drôle. Peut-être un ou deux rictus suite à des répliques inattendues. Sinon les acteurs sont vraiment top.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2020
    Un film coup de poing, un vrai chef d'œuvre, très impressionnant, ça mérite beaucoup de César. Une vraie belle claque.
    Vanden
    Vanden

    52 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 janvier 2020
    Film pour les journalistes du centre de Paris hors-sol et les francophobes de tous bords qui se réjouiront de ce film communautaire, qui a au moins le mérite d’être vraiment tourné dans les territoires perdus de la République. D’où les 2 étoiles. Après la photo est pas dingue, le montage brouillon, les acteurs amateurs du vivre ensemble sont tout simplement mauvais. Je trouve que le traitement médiatique de ce film, malgré l’énorme ombre qui plane au dessus du réal, est bien symbolique de la déliquescence globale de notre société. Ce film militant aux relents salafistes anti-Français fera date dans l’Histoire du cinéma français mais pas vraiment pour les bonnes raisons...
    Lucas T
    Lucas T

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2020
    Ce film est une pure merveille.

    Le scénario est original et les personnages sont bien écrits, facilement identifiables avec des caractères bien définis. On voit toutes les facettes des cités et de la police par le prisme des différents protagonistes et des lieux. On s'attache aux personnages et même à certains lieux et le film propose de vrais dilemmes moraux sur certaines situations qui nous font nous questionner nous-mêmes, à l'image du personnage principal.

    La réalisation est pas mal, offrant de jolis plans plutôt remarquables par moment (surtout dans la scène finale qui est impressionnante par sa mise en scène et sa direction photographique).

    "Les Misérables" est un excellent film. Un peu long à démarrer, l'action monte crescendo jusqu'à atteindre un climax dont on ne ressort pas indemne. C'est la cité dépeinte par quelqu'un qui y a vécu (d'ailleurs, il est drôle de noter que l'idée du film est tiré d'un moment de la vie de Ladj Ly qui y fait directement écho). En bref, ce film est clairement un immanquable à voir absolument (en salle si possible pour en profiter à fond).
    Kap d.
    Kap d.

    4 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 janvier 2020
    Apres 2 mois de sortie j’ai finit par m’y resoudre d’y aller. La bande annonce n’etait pas bonne, ne donnait aucun scenario mais on en a tellement fait la pub sur insta en le disant primé partout que j’y suis allée.
    Je le mettrai ds la meme categorie que la haine de kassovitz(que j’ai trouvé meilleur du point de vue replique et scenario) et ds le meme style niveau energie / prise de vue que moonlight (en bien bien moins bon, Ladj ly est loin d’égaliser Pour le moment lniveau de realisation un Jenkins).
    Le film est bon, mais je ne le trouve pas federateur, et c’est ce qui me gene! Nous dire: regardez les riches comment nous on galere ds la cité et comment Les flics sont dune violence inouie, c’est vue et revue!
    Surtout que ces gens avec des vies bien miserables sans avenir continuent a faire des enfants pour leur offrir zero avenir!
    Je nai pas lu les critiques negatives,et je ne les lierai pas, je donne mon avis, l’avis d’une personne qui n’a pas grandit en cité mais qui a bcp eu a faire a des gens qui en sortaient et qui m’ont bien arnaqué a defaut de vous raconter le + pire encore et oui je trouve ca grave que ce genre de film soit representatif de la france aux oscars!
    Il est loin le temps de la mome! Il est loin le temps de the artist: ou la poesie, la culture et la delicatesse regnaient sur ce monde du cinema!
    Clairement je suis sortie de la salle comme j’y etais entrée, indignée de voir un film pareille avec tant de succes, me faisant comprendre encore davantage que je ne suis plus a ma place ds ce pays soit disant laïc!
    Ce film est une division sociale, par respect pour nos enciens, par respect pour la langue francaise et notre culture, n’allez pas voir ce film, dont vous ne faites qu’accentuer le succes vers l’international.
    palulos
    palulos

    3 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2020
    Très bon film, dont j'ai surtout apprécié qu'il ne tombe ni dans les clichés, ni dans le manichéisme. Agréablement surprise. Comme quoi parler de la banlieue peut être en nuances. Seul véritable regret, le cliff anger de la fin, tellement déjà vu ! Ce film méritait une fin aussi subtile que son contenu.
    marc C.
    marc C.

    1 abonné 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2020
    La Haine 2.0

    Brûlant et prenant, immersif et rempli d'émotions contradictoires. Mention spéciale à Alexis Manenti, bluffant dans son rôle détestable sans virer dans le caricatural.
    tostaki
    tostaki

    3 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2020
    Les Misérables n'est sans doute pas un chef d'œuvre. Mais pour un premier long métrage c'est une vraie réussite. Ce d'autant plus que le réalisateur s'abstient de tout parti pris, de tout jugement, de toute critique.

    Tous les personnages me paraissent si juste (je ne connais rien de la banlieue) et sont parfaitement incarnés par des acteurs avec lesquels il faudra sans doute compter à l'avenir.

    Ce qui m'étonne dans les critiques que j'ai lues, c'est que personne n'a relevé un message qui me paraît pourtant parfaitement clair: dans toute cette histoire, ce sont les enfants qui sont manipulés, qui sont victimes des stratégies mises en place par les adultes pour profiter d'eux. Que ce soient les trafiquants de drogue, les frères musulmans, "le maire" ou même la police qui préfère surveiller les momes tout en fermant les yeux sur certains business d'adultes. Tous ont un intérêt personnel à manipuler ces jeunes.

    Évidemment, ceci mène à l'explosion et d'ailleurs, aucun ne sera épargné.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2020
    Une banlieue comme il y en a tant, vue essentiellement par les yeux d'un policier qui intègre une brigade, qui en équilibre entre déontologie, efficacaité, démonstration de force à la cowboy et compromission, essaye de faire plus ou moins bien son boulot. On découvre les différents groupes en rivalité et coopération au sein de la cité : les salafistes, les dealers, les pseudo-médiateurs et tout autour, les jeunes, qui jouent entre eux, avec et contre les flics avec les rapports de domination des forts sur les faibles, y compris chez les filles. Les choses basculent le jour où un gamin dérobe un lioncreau dans un cirque de passage tenu par des gitans... Soucieux de conserver l'équilibre propre à leur business, à leur vocation ou à leur mission, les différents groupes coopèrent plus ou moins pour retrouver l'animal....mais les gamins se jouent un peu de tous et une situation mal gérée par les flics tourne à la bavure et à l'émeute des jeunes.
    Au total le film ne juge pas, il montre les choses telles que, personne n'est totalement salaud, personne totalement probe...son grand mérite est de nous ouvrir les portes de ces zones dites de non-droits et nous faire toucher du doigt, une réalité bien plus complexe que ce que l'on voit dans les faits divers.... à chacun de réfléchir pour savoir s'il y a ou pas une solution. J'ai quand même trouvé l'ensemble assez sombre et pessimiste
    Pauline R
    Pauline R

    2 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2020
    Ladj Ly nous fait part une très belle histoire mais il y a trop de longueur malgré une bonne mise en scène et un globalement bon jeu d'acteur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 janvier 2020
    Pouvant être dans la même catégorie que « Polisse » et « La haine » qui étaient des films coup de poing, « Les misérables » se révèle être une peinture presque académique. Au-delà plusieurs incohérences techniques du monde policier, on est pris par le mouvement d'une caméra qui induit une urgence et une tension permanentes, à travers cette description du malaise de cette société inchangée depuis plus de 20 ans.

    « Les Misérables » impressionne paradoxalement par son calme et sa pondération, où il dépeint de façon assez fine toutes les tensions et les désaccords qui existent d’un côté comme de l’autre.

    « Les misérables » est un film noir, sans espoir, à l'image sans doute de la société qu’il veut dénoncer. A travers son réalisme social, le film ne laisse rien entrevoir comme solution. Les qualités dépassent de loin ses quelques défauts.

    Retrouvez la totalité de cette critique et toute l'actualité du cinéma sur le compte instagram: https://www.instagram.com/lexam_movie/?hl=fr
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