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Sylvain B.
2 critiques
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3,0
Publiée le 13 juillet 2020
Déçu... On m'avait dit que la Haine n'était pas crédible à côté des Misérables... Eh bien moi je ne trouve pas crédible cette histoire de lion volé dans un cirque, cette caricature de personnages, ces courses poursuites et cette fin totalement pas crédible et sans que le réalisateur n'assume vraiment...Il fallait au moins conclure ! Sinon un bon film qui au moins ne laisse pas indifférent ! Essentiel !
Chef d'œuvre cinématographique qui aurait mérité la palme d'or. Premier film qui se passe en banlieue et qui ne met pas tout les jeune de banlieue dans le même (jeunes de banlieue =racaille=délinquant)
je ne comprend pas ce qui peut plaire dans ce film, il ne mérite pas le début d'une étoile... je suis resté jusqu’à la fin pour comprendre l'engouement et puis rien !
Film très poignant. Reflète bien la vie dans les quartiers français, avec les hiérarchie policière. Par les temps qui court c'est un film à voir pour comprendre la vie dans les citées et des force de l'ordre présent dans ces dit quartiers.
Film coup de poing. Dès les images de liesse population après la victoire des "Bleus" à la Coupe du monde de foot de 2018, ce nouvel état des lieux, 25 ans après « la Haine » de Kassovitz, semble guidé par l’urgence de nous plonger avec un vrai sens de l’authenticité au cœur des complexités et des diversités qui animent une banlieue en installant une tension aux odeurs suffocantes de poudre qui ne quitte jamais l’écran. Interpellant les "cultivateurs" politiques, Ladj Ly leurs apporte, sur un plateau, un constat dramatique extrêmement fort, brutal et sans appel. C’est très bien filmé, très bien monté, très bien interprété et les nombreuses ramifications avec le roman éponyme de Victor Hugo sont perspicaces.
Du temps perdu !!! Un film qui n'apporte rien sauf dépeindre des clichées sans aucune solution et pire encore qui donne du crédit à la violence comme si c'était légitime. La fin m'a mis en colère on sent que le réalisateur penche dans un camp bref un des films les plus nuls que j'ai jamais vu à éviter de tout urgence!!!
Zéro femme. Ha si de loin elles font du sport. Zéro école. Zéro centre de loisirs. Zéro famille. Zéro Association. Zéro initiatives positives. Les grands frères sans grandes sœurs ça donne un monde patriarcale et surtout ce cinéaste a l’impression qu’il donne une légitimité aux jeunes qui ont l’impression de se révolter alors que c’est une pure vengeance personnelle et aux frères religieux qui sauveraient la cité de la drogue alors qu’ils endoctrinent les jeunes mais ça se retourne contre lui. Il fait plus de mal aux quartiers défavorisés. Je ne vois aucun intérêt à ce film si ce n’est de provoquer de la méfiance les uns envers les autres. Et pour être honnête intellectuellement il aurait fallu mettre toutes les dérives des cités et non pas des choix de propagande pseudo marxiste et par contre indigéniste. Zéro intérêt si ce n’est de voir la vision du monde de ce pauvre être vivant vraiment sans cerveau.
Bon film un peut tirer part les cheveux à quelques moments surtout les gitan avec leur Johnny 🤣 je connais pas trop les flics de la bas donc je sais pas s'ils travaillent vraiment comme cela en tout cas je me régale surtout l'histoire du lion je me suis éclatée de rire
Les misérables. Le titre résume bien le film. Mais il ne faut pas se tromper, les misérables ne sont pas que les jeunes des banlieues mais aussi la police qui se débat tant bien que mal pour assurer un minimum de règles nécessaires dans un monde où la loi n'est pas celle de l'état mais du plus fort (ou plus fou). Qu'importe, ce film est presque un documentaire. Malgré le nombre important d'amateurs, y compris dans des rôles importants, il n'y a rien à redire sur le jeu des acteurs. C'est bien filmé et bien rythmé. Certes il y a quelques clichés mais comment les éviter ...
A la fois poignant, cru, un brin exagéré pour mettre en scène un condensat de vie quotidienne, il n'y a pas de bon ou de mechant, pas de bonne ou de mauvaise fin. juste la vie qui est dépeinte avec justesse et où la jeunesse est en roue libre...
Un portrait très intéressant de la société actuel. Quelques clichés (mais est-ce vraiment des clichés?) La fin est vraiment intéressante et laisse beaucoup à réfléchir. Toutefois on sent un peu d'angélisme
Film coup de poing sur la banlieue, « Les Misérables » aborde avec beaucoup de justesse, certaines des grandes thématiques régulièrement débattues dans les media sur le sujet : jeunesse désœuvrée, déclassement social, influence des caïds, bavures policières... Après nous avoir fait vivre lors des premières minutes la célébration sur les Champs Elysées par une foule en liesse de la victoire en Coupe du Monde de l’équipe de France de football, Ladj Ly nous plonge immédiatement au cœur des barres d’immeubles de Montfermeil et du quotidien d’une brigade de police locale. Grâce à une façon novatrice et sans parti pris de traiter du thème de la banlieue, il retranscrit les interactions entre ces policiers et les habitants de ces quartiers et nous permet de suivre l’opposition entre Chris et Stéphane, deux flics aux style et méthodes radicalement différents : le premier, fonceur et jusqu’au-boutiste, qui met en avant son expérience du terrain, le second, plus humain et diplomate, qui apporte son œil neuf à chaque situation. La manière de filmer de Ladj Ly, à travers une alternance de plans serrés et de plans d’ensemble très larges, nous permet de mieux ressentir les émotions de chacun des personnages et de nous reconnecter dès qu’il le faut à leur environnement. Certains plans d’ensemble sont à, ce titre, remarquables notamment ceux portant sur les barres d’immeuble à différents moments de la journée ou celui nous montrant le marché local vu du ciel à l’image des photographies de Yann Arthus-Bertrand. Grâce à un montage et à une mise en scène efficaces, le film tient en 1 h 45 et ne s’attarde pas sur des détails superflus qui n’apporteraient rien au récit. Les différents acteurs du film donnent beaucoup de réalisme à leurs personnages, mention spéciale à Damien Bonnard qui, après avoir cherché le loup dans « Rester Vertical », cherche ici le lion. Ladj Ly choisit de conclure son film par une dernière scène particulièrement marquante d’intensité dont il laisse au spectateur le soin d’imaginer lui-même le dénouement à la manière des frères Dardenne. Une dernière scène qui nous laisse face à nos propres interrogations sur ces quartiers sensibles et que vient renforcer la citation de Victor Hugo qui apparait au générique de fin : quel espoir pour la banlieue et sa jeunesse ?
Un film français sans aucune crédibilité, à la fois sur l'environnement (des banlieusards qui parlent en prose et des policiers en mode [vilain-sadique]) et le noeud de l'intrigue ; qui peut croire à ces personnages et cette histoire ?
Pas mal... Un mix entre Training Day, la haine et ma cité va craquer... Néanmoins beaucoup de clichés sur les flics de la BAC, les jeunes de banlieue, les islamistes, les gitans etc... L histoire commence bien puis termine mal... Le réalisateur nous dresse un tableau noir d une banlieue chaotique - territoires perdus de la république - contrôler par des gangs communautarisés au service d une police ripoux... Il soulève des problématiques sans jamais parler des causes profondes et aussi sans apporter aucune solution... C est bien dommage... La fin est complètement chaotique... Elle va dans le sens d un embrassement et d une ensauvagerisation générale où l espoir n existe plus et où l ultra violence devient le seul moyen d expression pour ces jeunes... Finalement j ai plutôt bien aimé sauf la fin qui n a pas de sens de mon point de vue...
Un choc, c’est le mot qui vous viendra surement après avoir vu « Les Misérables ». Avec ce premier long métrage Ladj Ly commence fort en nous embarquant dans sa cité. On suit la Brigade Anti-Criminalité de Montfermeil, dans le 93 où Stéphane tout juste arrivé de Cherbourg fait la rencontre de ses nouveaux coéquipiers, Chris et Gwada.
On y découvre en même tant que lui, les tensions qui régent au sein de la cité. Mais tout explose quand une altercation entre des gitans d'un cirque et les habitants de la cité, un garçon à la peau noire aurait volé un lionceau du cirque.
Le film qui nous teint en haleine où tension et violence montent en crescendo. Nul ne sait comment cela va se finir et là est tous l’enjeu du film : le questionnement de l’après.
Ainsi, le film nous fait rentrer par une porte secrète qui nous plonge dans un quotidien d’une cité entre magouilles, tension et amitié. Mais loin de la violence« les misérables »souligne une pauvreté , des tensions inévitable et des rapports complexes entre cité et Etat.