Derniers Avis : Les Misérables - Page 14

Ils avaient fait le buzz notamment grâce aux prix remportés par le film. Je l'attendais avec une certaine impatience. Ca a fait ppffffffffffff laisse tomber... Trop de scènes et de dialogues caricaturaux. Des acteurs très limites qui sur-jouent trop souvent. La plupart étaient amateurs, je sais eh bien ne leur faites pas miroiter des trucs car ils vont vite déchanter . Il nous était vendu comme un film marquant, ça vaut à peine plus qu'un doc sur Youtube. Si les spectateurs s'enthousiasment pour un film de cette trempe, wouah on continue la chute vers le bas . Un seul exemple pour étayer mes propos : les gamins qui viennent annoncer au "maire" que Issa s'est fait shooté. Pensez vous vraiment que des enfants témoins d'une telle scène commenceraient par dire "les flics ont fait une bavure" je pense plutôt qu'ils diraient un truc du genre "Issa s'est fait shooté" ..... et j'en ai plein d'autres comme ça, des erreurs de dialogues qui te font sortir du film tellement elles sont énormes. Dommage, grosse déception.

Ce film me fait beaucoup penser à "La Haine" de Mathieu Kassovitz : Il est impactant et nous montre une vision nuancée de la situation en cité où personne n'est ni juste méchant ni juste gentil et où l'absence de pardon et le désir constant de vengeance provoquent une escalade de violence interminable. Aucun plan ni aucune scène de ce film n'est a jeter.
27/09/2020

Encore un film qui fait passer la police pour des méchât alor que tout le monde c très bien la réalité
J'ai jamais vue un film aussi nul

Ladj Ly arrive à mettre en lumière comment la justice se fait quand celle-ci n'existe plus. Le jeu de l'ensemble des acteurs est d'une justesse sans précédent et nous amène à nous demander comment évoluer aujourd'hui dans une société si diviser.

Un film sur la banlieue, dans la lignée de "La Haine", réalisé par Ladj Ly, qui connais bien son quartier natal de Monfermeil où il a réalisé des documentaires.
Un concentré de tout ce qui fait la complexité du quartier, pas de clichés grossiers, un condensé explosif d'une journée dans le quartier à travers les pérégrinations d'une équipe de jour de la Bac locale vu par un nouveau venu, spectateur au peu distant. magnifiquement interprété par Damien Bonnard.
Des personnages bien ciselés, de bons acteurs, une bonne prestation de Alexis Manenti, en chef d'équipe, plutôt inquiétant. Une apparition de Jeanne Ballbar en commissaire improbable, une bonne panoplie de personnages à la fois excessifs et réalistes.
Des situations insolubles. Un bon rythme, une réalisation de qualité, une bonne musique et une construction assez bluffante, avec une scène d'ouverture et une scène de fin grandiose, qui se font terriblement écho. De la liesse populaire à l'émeute, il n'y a qu'un pas.
Un film sans moraline où "il n'y a pas de mauvaises herbes, pas de mauvais hommes, mais de mauvais cultivateurs" (Victor Hugo).
Un film prenant et une très bonne surprise.

La preuve qu'on peut venir de la cité et avoir un regard complètement usé et attendu sur celle ci:
-Les archétypes des dealers, des jeunes, des flics sont tous présents sans grande originalité.
-Les dialogues sont vraiment surrécrits avec une vulgarité artificielle.
Et finalement Ladj ly est très sage avec une présentation des enjeux déjà vu milles fois, une construction très convenue et des préparations/paiements très appuyés. Tout le monde défend le film en disant qu'il est incroyable au niveau de la cartographie mais j'en voie pas une trace.
Le réalisateur tombe aussi dans le piège du sensationnel (bavure grave, vol de lion) alors que pour véritablement alarmer la situation de la cité il ne faut pas montrer l'exceptionnel mais tous ce que les gens vivent au quotidien.
Et d'un point de vue idéologique j'aime bien le message du film que ces jeunes et ces fliics ont en commun la misère mais je retiens aussi qu'il donne aucune place aux femmes (ce qui devrait vraiment questionner la place des femmes en cité) et montre la religion comme la seule porte de sortie.
Finalement il en reste une idée finale intéressante spoiler: même si je préférais Do the right thing qui faisait un choix
, et des scènes marquantes spoiler: pistolet à eau, introduction, climax

On ressort autant dégouté des flics que de certaines "racailles" de banlieue, donc je ne crois pas que ce film soit manichéen ou qu'il fasse forcément du prosélytisme : aucun des deux camps ne remporte l'adhésion du spectateur. Bien loin de La vie scolaire de Grand Corps malade avec une vision plus optimiste, on est ici en enfer, celui d'une banlieue pauvre où la violence règne. Est-ce réaliste ? On peut se le demander quand on n'a pas grandi dans une cité comme Montfermeil, et trois flics pour surveiller des milliers d'habitants, ça paraît peu crédible. Néanmoins, le film est remarquablement filmé, avec un rythme trépidant où on ne s'ennuie jamais, et il règne une tension d'un bout à l'autre. Les trois flics sont différents, au point où on se demande parfois si la gentillesse de l'un d'eux n'est pas utopique et si "Chris" (le plus odieux et très bien joué d'ailleurs) n'est pas celui qui a le plus raison.

Mise en lumière authentique d’une France livrée à elle même contrainte à l’entente et au vivre ensemble.

Dans un espace dimensionnelle diurne et non manichéen Ladj Ly met en scène diverses situations avec maîtrise sans émettre de jugement à travers ses protagonistes.

Capitulant à s’en prendre aux plus faibles le Film milite contre les abus de pouvoir, la corruption et le fiasco éducatif intergénérationel.

Au fur et à mesure le rythme cardiaque s’accélère pour poursuivre la question d’une situation insoluble. L’impasse d’une corde sensible en proie à la surenchère.

Un bijou français à ne pas manquer !!!

Encore un film de banlieue avec une intrigue qui se solde par un arrangement communaurariste qui n'a rien à envier à l'affairisme mafieux. Seule la prestation de Damien Bonnard mérite qu'on s'y arrête.

Juste au moment où vous pensiez avoir vu tous les clichés possibles le film en ajoute un autre sur les Noirs victimes et les flics blancs étant les méchants. Les acteurs jouent comme des amateurs et il est assez clair qu'il s'agit d'une tentative de gagner de l'argent avec les quartiers pauvres en embellissant les gangsters et en diabolisant la police. On est loin du classique écrit par Victor Hugo dont le but premier était d'écrire le roman Les Misérables est de démontrer et de montrer les injustices sociales alors véritables dont il a été témoin en France Il a écrit le roman pour servir d'éveil du peuple sur l'ignorance, la violence et la pauvreté. Dénigrer les institutions d'un pays qui a fait de lui ce qu'il est n'est pas une position intelligente de la part du réalisateur...

Les Misérables est bien le choc attendu. Un film puissant, empli de rage, engagé jusqu’à l’os dans sa volonté de transmettre le message politique nécessaire et sans aucun manichéisme. Ladj Ly signe tout simplement le meilleur film français de 2019.

Les Misérables » de Ladj Ly, est un assez bon film, où l’on ne s’ennuie pas, mais de là à obtenir le César du meilleur film il y a tout de même un grand pas.
Histoire de trois flics dans la cité de Montfermeil, dont un fraîchement arrivé de Cherbourg s’intégrant avec les deux autres « Bacqueux » d’expérience, la première partie du film nous laisse à montrer le quotidien de la cité, et des relations entre les policiers et les habitants de la cité. Relativement efficace, se voulant réaliste, on sent que Ladj Ly souhaite également avoir un propos mesuré. Malheureusement, après la bavure policière, cela se gâte et le réalisateur ne peut s’empêcher de prendre partie pour les « pauvres » banlieusards, leurs conditions sociales semblant excuser le tout, contre les « méchants » policiers. Le ton du film devient franchement limite et, disons les choses telles qu’elles sont, proche du racialisme.

Une journée au sein d'une banlieue parisienne avec la BAC , acteur convaincant, film prenant du début à la fin.

Un film rempli de réalité ! On se plonge vraiment dans le quotidien des policiers et des jeunes/moins jeunes des cités. Ladj Ly a voulu montrer la vrai vie, sans prendre parti de l'un où de l'autre. Un film vraiment d'actualité pour le coup. Il y a ceux qui détestent les policiers et ceux qui détestent les jeunes de cités etc. A mon avis, ce film nous montre qu'il y a un problème des deux côtés, un "trop-plein". Tout d'abord, les jeunes du film. Issa, le jeune garçon qui vole le lionceau ( je me suis demandée pourquoi voler un lionceau ? Pourquoi se mettre dans le pétrin ? Tout en sachant qu'il savait à qui appartenait le lionceau et on peut dire que son propriétaire ne rigole pas). Je me suis dit que ces jeunes s'occupent comme ils peuvent. On suppose qu'ils ne connaissent que le monde de la cité, qu'ils ne doivent pas souvent partir en vacances voire jamais ( cf la scène ou Issa raconte son voyage au bled, et qu'un de ses potes lui dit "ah mais il y a ça là-bas ?" et la scène où Gwada entre dans l'appartement de la mère à Issa pour voir s'il est là et qu'en ouvrant la porte d'une des pièces de la maison on découvre qu'il y une dizaines de femmes en train de mettre de l'argent pour aider une femme il y a un nom exacte à cette pratique mais j'ai oubliée), certains n'ont surement pas de jeu vidéos, voire même de téléphones. Je pense aussi que c'est des jeunes qui n'ont pas vraiment de repères. Quand ils regardent autour d'eux, souvent, ils ne voient que des grands qui n'ont pas forcément évolués, toujours au même stade à trainer dehors et à ne pas avoir de boulot pour certains. Les parents sont laxistes, (cf quand Chris, l'un des policiers, demande à la mère d'Issa où il est et qu'elle ne sait pas) ont eux même leurs problèmes (souvent des problèmes d'argent etc).
Maintenant, les policiers, (Gwada et Chris) ou les vrais policiers comme ils sont appelés dans le film par les jeunes puisqu'ils sont les seuls à se faire respecter par rapport aux autres. On remarque que ça fait un moment qu'ils travaillent dans ces quartiers dit difficiles, ils sont plutôt à l'aise tant dans leur gestuelle que dans leur langage (par exemple quand Chris se permet d'imiter l'accent africain et antillais, qui m'a d'ailleurs un peu enervée, mais bon je n'ai pas aimée le personnage, colérique, sort des insultes etc). Et je me suis demandée pourquoi il était comme ça ? Etre policier n'est pas de tous repos, et encore moins dans les quartiers difficiles donc il a surement besoin d'évacuer (d'ailleurs il y a une scène où il est en voiture avec son collègue Gwada et le nouveau policier où ils aperçoivent trois filles à l'arrêt de bus que Chris qualifie de suspect et ils décident d'aller les contrôler et Chris sort :" ah lala on pourra faire les palpations" ce qui est vraiment dégueulasse. On remarque que dans cette scène la jeune fille qu'il contrôle se demande pourquoi elle est contrôlée et donc lui dit qu'il n'a pas le droit. A ce moment-là, il va chercher un prétexte qui sera la cigarette ou le joint aux pieds de la jeune fille en la réprimandant parce qu'il est frustré qu'elle lui dise ça et c'est d'ailleurs pour ça qu'il lui dit " je suis policier je fais ce que je veux".) Bref, un gros frustré le mec. Quand Chris arrive chez lui, on remarque qu'il est exténué par sa journée et irrité. Il ne semble d'ailleurs pas passer beaucoup de temps avec ses enfants et sa femme. A celà s'ajoute les journées bien rempli et c'est le trop plein. Quand ils savent que c'est Issa qui a le volé le lionceau, les policiers essayent de l'attraper mais il parvient à s'enfuir et les policiers parviennent à rattraper le jeune garçon. Et là, c'est le coup fatal : une balle dans la partie droite du visage d'Issa (tir de Gwada). Je pensais au début que le tir était accidentel (aussi je ne voyais pas Gwada capable d'une chose pareil en fonction de son tempérament calme) mais on découvre que ce n'est pas accidentel ( cf la scène ou Gwada et le nouveau policier se rejoignent dans le bar et que le nouveau lui dit "je connais ce genre d'armes et je sais que ça ne peut être accidentel" et de lui demander pourquoi il a tiré et Gwada de lui répondre impuissant en gros qu'il ne savait pas qu'il a tiré et voilà : un trop-plein en somme). On voit bien quand il avait fini sa journée qu'il pleure un peu quand il revient chez lui (cf la scène avec sa mère dans la cuisine). Gwada, qui est assez calme, a tirer sur Issa, c'était plus fort que lui il a tiré, c'est parti et il s'en est rendue compte. De Chris ça ne m'aurait pas étonné mais de Gwada cela m'a étonné. Le nouveau policier (qui venait d'une autre ville, une petite "campagne") les trouvait dur mais on se rend compte qu'au fil du film, il commence à s'adapter et vers la fin et aussi la scène ou Issa et les autres décident de se rebeller dans les escaliers avec les pétards etc, il sort des insultes ( un trop plein même si les jeunes insultaient aussi). L'image de la fin ( qui m'a d'ailleurs laissé sur ma faim et dont je ne m' y attendais pas) est qu'il se retrouve face à Issa, rempli de colère avec un pétard dans la main gauche en haut des escaliers et lui en bas, avec un fusil, prêt à tirer au cas où Issa lancerait le pétard. Du coup, le nouveau policier se retrouve un peu dans la même situation que Gwada, et donc s'il tire, c'est un trop plein, qu'il n'avait pas vraiment le choix on va dire. Je ne sais pas quoi penser de la fin, c'est à nous d'imaginer ce qui aurat bien pu se passer. En tout cas, si Issa décidait d'envoyer le pétard, le policier aurait tiré alors que si Issa n'aurait pas envoyé le pétard le policier n'aurait pas tiré. Mais dans ce cas de figure, où jeter le pétard ? La première hypothèse est surement la bonne. Deux pensées peuvent surgir après avoir vu ce film : soit tout est la faute de ces jeunes ou soit une haine envers les policiers. Ce que je pense, c'est que les jeunes de cités ont déjà une sorte de peur envers les policiers (enfin tout dépend car les autres policiers ne se faisaient pas respecter d'après Gwada). Du coup, tout serait de leur faute ? Je pense qu'il faut un rééquilibrage des deux côtés. Beaucoup de jeunes sont perdus, n'ont pas de repères et se mettent à faire n'importe quoi. Mais c'est parce qu'ils suivent leurs ainés et qu'ils n'ont pas réellement d'espoir quant à leur avenir. Mais pourtant, ce n'était pas une raison pour tirer sur le jeune Issa. Enfin pour finir, je dirais qu'il est impératif de revoir le film deux fois car il est intéréssant. Je l'ai vu qu'une seule fois mais j'irais volontier le revoir une seconde fois.
En ce qui concerne la caméra qui bougeait je n'étais pas trop fan, mais bon ça reste un bon film.
Comme dirait Gwada, "si on était comme les autres policiers on se ferait bouffer", les jeunes avaient besoin de s'évader en quelque sorte de la prison qu'est la cité et donc c'est surement pour avoir de l'adrénaline, de la nouveauté, pour ne pas se faire bouffer eux aussi en réalité qu'Issa a surement volé le lionceau.
Enfin, la citation à la fin du film de Victor Hugo nous montre bien qu'il n'y a a pas vraiment de bons ou de mauvaises personnes mais qu'il y a que des mauvais cultivateurs (= les mauvais choix). Citation qui résume très bien le film.

Cela faisait longtemps que l'on avait pas vue de film français atteindre un tel niveau ! L'histoire est très bien amenée et nous permet de découvrir certains aspects de notre société qui peuvent nous paraître irréel. Les acteurs sont géniaux et la fin est à couper le souffle !