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Guillaume
114 abonnés
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3,0
Publiée le 25 janvier 2021
Sous une réalisation aussi poétique qu'atypique, "Ailleurs" nous emporte dans un voyage dont l'acteur principal est la naturalité. L'image se suffisant à elle-même, nul besoin de mots pour la décrire. Et les quelques notes bien choisies arrivent tant bien que mal à combler la douce linéarité du scénario.
Prix Contrechamp au Festival d’Annecy 2019, “Ailleurs” est un film d’animation singulier. Sans aucun dialogue, un jeune garçon nous emmène dans un périple énigmatique où tous les repères sont mis de côté. L’animation et la bande originale donnent l’impression d'être dans un jeu vidéo immersif, où l’on a envie de faire cette aventure. Le minimalisme employé peut cependant troubler certains spectateurs, mais l’expérience est inédite. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
On peut dire que ce Ailleurs est un peu le bébé de Gints Zilbalodis puisqu’il est à la tête de tout ! De la réalisation au scénario en passant par la composition, il est le seul et unique créateur d’un film d’animation remarquable. Il y a déjà une plongée dans un univers en 3D d’une grande beauté et l’originalité vient aussi d’un pari osé puisqu’il ne nous propose aucun dialogue. Dans ses inspirations, le cinéaste cite l’univers d’Hayao Miyazaki ou encore des jeux vidéos tels que Journey ou Shadow of colossus, des influences qui se révèlent évidentes dans son œuvre. Voilà une bouffée d’air frais à recommander aux spectateurs de tout âge qui ont besoin d’évasion.
Pour une œuvre d une personne, c est une performance. Zikbalodis nous invite dans un univers onirique, nous suivons un egare qui recherche son chemin. Malgré quelque incongruité on le suit. Au plan esthétique certains plans sont magnifiques et malgré quelques animations un peu simplistes (notamment dans les mouvements), on suivra ce personnage jusqu'au dénouement. Rien d exceptionnel dans ce scénario, nous sommes simplement invités à nous promener dans l univers de l animateur.
Véritablement de l'art moderne à peu près incompréhensible bien que cela se laisse suivre pendant assez longtemps ne pas s'y fier c'est autant horrifique que poétique et peu loquace. Y voir ce que l'on veut pourquoi pas c'est juste vaniteux mais du fait que le fil rouge est cauchemardesque je dirais que le tout et l'intention est plus mauvaise qu'autre chose.
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0,5
Publiée le 16 août 2021
L'histoire est inexistante mais je peux comprendre qu'il s'agisse d'un film expérimental. Tout semble être écrit pour un jeu vidéo jusqu'au personnage principal qui passe par des tests mais je ne peux pas accepter que quelqu'un essaie de mélanger différents médias pour voir ce que ça donne car cela n'a pas déjà fonctionné pour moi. Le minimalisme auquel quelqu'un fait référence n'est pas une telle chose. Si le seul problème avec les visuels était le manque de profondeur et de texture de l'histoire je l'accepterais comme un choix artistique. L'animation serait mauvaise pour un film de 30 ans ou un jeu vidéo de 15 ans. Il est clair qu'il s'agit d'un mauvais choix artistique et d'une incapacité à faire quelque chose d'à peu près décent. Cela ressemble en tout point à un produit inachevé ou plus probablement à une histoire en 3D pour faire comprendre à quelqu'un ce qu'il a l'intention de faire mais même ca je n'en suis pas sure...
Ce film d'animation a été réalisé entièrement par son jeune réalisateur de 23 ans. Malgré un bon graphisme et quelques bonnes séquences poétiques, ce film sans paroles et au scénario plutôt mince ne parvient pas, à mon avis, à retenir suffisamment l'intérêt du spectateur.
Away, c'est une œuvre émotionnelle et poétique dont la genèse s’allie au fond du film.
Découvert au Forum des images à Paris, ce long métrage a remporté le prix contrechamp au festival d'Annecy. Je vous fait sa petite présentation... Gints Zilbalodis est de Lettonie, il a 23 ans et ça faisait 6 ans qu'il réalisait des court-métrages 3D tout seul : et voilà Away, son premier long métrage d'animation, réalisé intégralement seul, composition de la bande son comprise. Le pitch : Perdu au milieu du désert et poursuivi par un esprit obscur, un jeune garçon trouve un refuge où il se prépare pour ensuite entamer un long périple et tenter de rentrer chez lui, accompagné par un petit oiseau, seul et perdu également.
Avant de lancer la projection au Forum des images, le mec qui s'occupait de la présentation a déclaré ne pas avoir aimé du tout ce film. Il l'avait trouvé "trop long et trop lent", et "on dirait trop un jeu vidéo". Bien, je pouvais presque déjà affirmé que j'allais l'apprécier. Je l'ai aimé bien plus encore.
Away est une ode à la nature, il m'a rappelé mon bien-aimé, La Tortue Rouge : aucune parole mais un vrai travail sonore, entre la bande son et les bruitages. C'est un film contemplatif bourré d'images métaphoriques, belles et puissantes. Les personnages sont traités en flat design, et s'ils font parfois l'objet de quelques raideurs, les mouvements sont pour autant très plausibles ; pour un amateur, c'est incroyable. Les décors sont texturés, détaillés, les plans sont poétiques et intelligents et le travail de couleurs et de lumière est magnifique. Ce film est un voyage qui nous garde tout le long en haleine... il fait des clins d’œil à de belles références, d'animation et de jeux vidéos... qui m'ont fait chaud au cœur. spoiler: La Tortue Rouge de Michael Dudok de Wit, le travail du studio Ghibli en général, et surtout le jeu vidéo Shadow of the Colossus. J'ai laissé ça en spoiler pour que vous puissiez faire vos propres observations...
Bonjour tout le monde, A 25 ans, Gints Zilbalodis signe un premier long métrage époustouflant, surréaliste,poétique en réalisant , quasiment tout seul , ce beau film sans parole humaine sur une planète non identifiée.................... Cordialement. Gérard Michel
J'ai mis deux étoiles, car le film a été réalisé non pas par un studio mais par un unique amateur, ce qui explique la faible qualité en matière de graphisme et d'animation (on dirait vraiment une démo d'un jeu vidéo d'il y a 20 ans)... Mais bon, vu que l'artiste a tout fait tout seul, il faut être indulgent. Là où le bas blesse par contre, c'est la fin du film qui est complètement ratée, parce qu'incompréhensible : spoiler: après son équipée au travers de l'île, après avoir échappé au monstre (dont ne connait pas l'origine), le héros se jette à la mer pour ne pas se faire emporter par une avalanche, et arrive enfin à destination, c'est-à-dire au port, et là il semble se retrouver face à tous les personnages qu'il a croisés, et c'est ainsi que l'histoire se termine : en queue de poisson. Bref, on est déçu car on attendait qu'il se passe quelque chose, une révélation... et non, rien : générique de fin. Bref, on a un peu l'impression de s'être fait avoir en allant voir ce film au scénario et au graphisme minimaliste... Vraiment très déçu, vu les critiques élogieuses de soi-disant spécialistes dans la presse, qui semblent s'être contentés de regarder la bande-annonce, et pas le film en entier (ou alors ils se sont endormis, et se sont réveillé après le générique, et ont écrit n'importe quoi, histoire de faire croire qu'ils l'avaient vu)
Magnifique film, poétique, merveilleux , avec une musique envoûtante. Film zen, sans paroles, ce qui fait du bien. J'ai adoré ces animaux si mignons et ces paysages magiques ! Le périple se termine bien, après plusieurs péripéties.
Chelou, poétique , flippant, trop pour moi je pense! c'est évident que ce film n'est pas comme les autres. Sans parole mais avec une bande son qui intensifie les émotions (on peut faire un // avec certains films du studio Ghibli) et ainsi rythme bien cet animé! Il faut lâcher prise et laisser son imagination vagabonder!