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Frankie71
4 critiques
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4,5
Publiée le 18 juillet 2020
Dès les premières images on comprend qu'on va voir un film différent. Et on est accroché... Intrigué par les très bonnes critiques de la presse, je suis allé voir ce film qui fut un véritable "phénomène" au Danemark l'année dernière. Les enfants rient, puis deviennent soudain silencieux lorsque les enjeux du film et des héros passent la vitesse supérieure. Un film miroir de notre société, pour les jeunes, certes, mais aussi pour les adultes, le pari était risqué, mais réussi jusqu'au bout. Le metteur en scène/scénariste joue avec les clichés de la comédie ado made in US, mais la liberté de ton, la profondeur des sujets traités apportent une originalité rarement vue dans le monde de l'animation. L'exploitation des enfants, le besoin de vengeance, la démission des adultes... Mais aussi beaucoup de rire, de suspense et d'émotion...Anders Matthesen est un auteur réalisateur à suivre!
Coup de coeur ! Personnages attachants, drôles et touchants - j'ai particulièrement aimé l'évolution d'Alex au cours du film et ses rapports avec le petit ninja sont très chouettes. Il y a de l'humour, de l'émotion... du bon divertissement avec du fond ! On a passé un super moment !
Voila un film d'animation comme on voudrait en voir plus souvent, sans concession et qui aborde frontalement des sujets complexes et pas toujours évidents à traiter en animation, mais avec un fonds d'espoir et d'optimisme ! il faut découvrir cette histoire qui tourne à 100 à l'heure au point qu'on ne voit pas le temps passer. Les enfants sont passionnés par cette façon de présenter la vie d'aujourd'hui sans les prendre pour des imbéciles, mais au contraire pour les amener à s’exprimer, à ouvrir un dialogue avec leur parents et à réfléchir sur les nombreux sujets qui sont abordés dans ce film qui fut un véritable régal à suivre.
Une bande annonce pas attirante, tout le contraire du film... Il est splendide, un bande son excellente, de l'humour bien dosée et surtout une VF encore bien faite !
Proportionnellement à leur population, les Danois font sans aucun doute le meilleur cinéma d’Europe ! Ils comptent Lars von Trier, Thomas Vinterberg et Nicolas Winding Refn dans leurs rangs, créent d’excellent polars urbains et de non moins consommables films de guerre, les comédies noires de Anders Thomas Jensen sont complètement dingues et même, d’après ce que je vois, ils n’ont apparemment de leçons à recevoir de personne en matière d’animation. Pas au niveau technique, non, le trait est enfantin et finalement assez quelconque...et s’il est mignon et propice à l’humour, le concept d’une poupée possédée par l’esprit d’un ancien ninja justicier n’est pas non plus d’une originalité flamboyante. Sauf que dès la scène d’ouverture, les réalisateurs décident de mettre le nez du jeune spectateur dans les conditions sordides dans lesquelles sont fabriqués les jouets des enfants occidentaux, en Thaïlande : un industriel occidental débarque dans l’atelier et, sans sourciller, tue un des enfants-esclaves à coup de matraque pour une banale erreur. Rien que ça, ça calme. Ensuite se noue l’alliance étrange du jouet et du gamin d’Europe...mais pas de la manière dont les codes du film familiaux nous l’ont inculqué : le gamin n’en a pas grand chose à faire de ce qui s’est passé loin en Asie, il souhaite simplement utiliser la ruse de se poupée-ninja pour devenir populaire à l’école, tandis que le jouet ne conçoit sa vengeance que dans le sang : la solution qui sera privilégiée au final sera peut-être encore plus étrange, compte tenu du public visé. Autour du duo gravitent des personnages qu’on n’a pas vraiment l’habitude de voir dans ce genre de productions : des parents bio-bobo grotesques, un grand frère obèse et malveillant ou encore un vieil oncle alcoolique et margoulin, grand lecteur de magazines dont les pages collent..!. Que ce soit à des fins humoristiques - et le résultat se montre plus qu’efficace de ce point de vue - ou pour poser des constats cyniques sur de nombreux sujets, ‘Mon nin ja et moi’ ne connaît ni la langue de bois, ni les tabous en vigueur dans le reste du monde dès lors qu’on s’adresse à des enfants ou même à des ados. Alors que tant de films d’animation perçoivent leur public comme de petites choses fragiles et vaguement débiles, en découvrir un qui n’a pas peur d’appeler un chat un chat est une véritable aubaine, quitte à ce qu’il puisse souvent paraître rude et pas toujours hyper adapté aux spectateurs de moins de 10 ans. Et pourtant, la manière radicale et sans faux semblants dont il aborde certains sujets a le mérite d’être tout à fait unique !
On entre dans le film dès le début. Ce qui est vraiment bien pour ne pas faire attendre les enfants. Emmené par une musique percutante et dynamique, Mon Ninja et moi est un bon petit film avec une histoire simple mais efficace.
Petite curiosité danoise, "Ternet ninja", qui a connu le meilleur démarrage d'un film danois, est un film d'animation irrévérencieux et subversif qui n'hésite pas à aborder des thèmes lourds comme l'exploitation des enfants dans certaines parties du monde. C'est d'ailleurs le point de départ de l'histoire avec cette poupée possédée par l'âme d'un ninja en quête de vengeance, qui va d'abord aider un petit garçon timide à régler ses problèmes. Le traitement n'est jamais lisse en montrant également le mauvais côté des personnages, y compris le gamin qui oublie vite tout ce que son acolyte a fait pour lui tandis que ce dernier est aussi manipulateur dans sa quête de vengeance. Un récit initiatique rythmé avec de nombreuses leçons de vie pour les plus petits (mais pas trop) et les plus grands. Bref, un petit film amusant et divertissant.
Un petit film d'animation assez corrosif qui aborde les thèmes compliqués de l'esclavage des enfants ou encore du harcèlement, non sans humour. Malin et marrant.
Excellente surprise que ce film d'animation danois, plutôt à destination des pré-ado que les plus jeunes. car les dialogues, l'immoralité et la violence ne sont pas toujours très adaptés aux plus jeunes. Plutôt drôle, légèrement subversif, on passe un excellent moment!
" Mon ninja et moi " gros succès commercial au Danemark est un film d'animation original. En effet même si le scénario part dans tous les sens, j'ai beaucoup aimé ce scénario qui mélange l'histoire de "Kill Bill", "Karaté Kids" et une comédie trash pour adolescent, avec une histoire qui aborde des sujets graves comme la maltraitance des enfants, l'exploitation des enfants dans le travail, le harcèlement scolaire, les familles récompensés et la sexualité chez les ados d'une manière audacieuse et émouvante dans un film d'animation pour adultes.
Un film d'animation jeunesse...déconseillé aux enfants. Il faut le faire. On commence donc l'intrigue sur une fabrique de poupées qui maltraite des enfants, dont l'un se fait battre à mort, son âme atterrissant dans sa dernière poupée et voulant tuer celui qui l'a assassiné. Joie, gaité et bonheur (envoyez les cotillons). Et voici qu'au premier jour de sortie, nous nous retrouvâmes avec les familles qui revenaient en caisse pour changer de séance, avec leurs tout-petits collés aux jambes... Il n'a pas tenu longtemps l'affiche, malgré l'absence de concurrence (pas de films d'animation au cinéma, il avait un créneau royal), n'attirant ni les familles (l'ouverture est inadaptée aux plus petits) ni les adultes : il s'agit d'une petite animation danoise, dont le budget réduit se voit à l'image (pas très belle), dont l'histoire de cour de récré s'adresse pourtant aux enfants (le petit garçon qui doit se rebeller contre la brute de sa classe en prenant confiance en lui), dont les gags sont bas de plafond (pour les gamins). A part la tranche d'âge autour des 10 ans, plutôt masculine, on ne voit pas bien à qui ce film s'adresse, concrètement (et cela fait peu de public...). Pour notre part, on a vite décroché, la fluidité d'animation et la qualité du design n'étant pas au rendez-vous, l'histoire "entre deux chaises" (jamais vraiment pour les adultes, ni les tout-petits) qui ne nous a pas emballé, les doublages corrects mais sans grande folie, et la fin niaise qui renie même la cruauté et la maturité des premières minutes, tout ceci nous donnant l'impression de voir un film audacieux mais inabouti.
Ce film d’animation danois est une œuvre à part car il oscille entre plusieurs extrêmes. D’un côté, on a les blagues pour ados et les histoires de collégiens quasi habituelles qui vont avec (avec, entre autres, comment être populaire) et de l’autre, on a une histoire de vengeance assez implacable à partir d’une légende ninja ancestrale (d’ailleurs superbement racontée avec ce passage avec des couleurs plus sombres et des répliques toutes en rimes) et surtout une dénonciation du travail clandestin effectué par des enfants dans des workshops en Asie. C’est peut-être un peu rude, mais c’est bien également que nos chères têtes blondes en apprennent l’existence. Alors autant que cela soit par le biais d’un dessin animé ! Le héros, un peu molesté par son entourage (sa belle-famille et certains élèves de son collège), apprendra ainsi, au contact de sa poupée ninja, à mieux se débrouiller dans la vie et à s’assumer tel qu’il est tout comme il enseignera des choses à ladite poupée. « Mon ninja et moi » est donc un spectacle étonnant car très original dans son propos mais ô combien pédagogique sur le fond que je recommande vivement aux petits comme aux grands !
A la vue de l’affiche, on s’attendait à voir un film d’animation assez ordinaire destiné à nos chers bambins et c’est une erreur. Les premiers instants donnent le ton avec une scène où la violence, même si elle n’est que suggérée, frappe en plein coeur. Rassurez-vous, la suite de l’histoire se montre plus légère bien que ponctuée de quelques grossièretés. Mon ninja et moi se révèle donc assez surprenant et ne se destine pas aux jeunes spectateurs mais clairement à un public averti. Il est quand même dommage que la galerie de personnages secondaires se montre trop stéréotypés à l’image des jumelles ou du demi-frère. Au moins après avoir vu ça, vous aurez une bonne raison de ne plus acheter de jouets à vos enfants !