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peter W.
44 abonnés
1 137 critiques
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1,0
Publiée le 17 novembre 2016
Le réalisateur n'a visiblement pas su choisir dans quel genre de film il devait se diriger, un thriller horrifique ou une comédie noire. Il reste dans un entre deux inefficace et assez mal réalisé malgré une bonne idée de départ.
Mise en scène à grand spectacle pour ce pur produit de la Hammer. Un acteur de theatre vieillissant ne supporte pas que les critiques ne reconnaissent pas son génie et zigouille les dits critiques un par un en s'inspirant de l'oeuvre de Shakespeare, aidé par une bande de clodos rameutés dans un vieux théatre. C'est grand guignolesque et superbement mis en scène. la Hammer en grande forme 3.5 / 5
Autant qu’un film d’horreur, c’est une perle d’humour noir à l’anglaise. Faire de Vincent Price, acteur portant une forme de distinction, et grand cabotin spécialiste de l’épouvante, un comédien shakespearien fou était une idée de génie. Le scénario est redoutablement intelligent, qui joue sur l’actualisation, la représentation, la théâtralité, bref, sur le spectacle dans le spectacle. Il y a aussi un coté très britannique dans la mise en scène du fossé social, entre le monde de la gentry, personnifié par les critiques théâtraux et le quart monde dont le personnage central, officiellement mort, devient un leader. L’humour noir est à la fois dans la distanciation théâtrale et dans la confrontation du macabre et de la loufoquerie totale des meurtres. C’est aussi délectable à la seconde vision (en DVD) qu’à la première (à la Cinémathèque).
Dans la lignée du tout aussi plaisant "L'Abominable Docteur Phibes", une plaisante comédie noire sur le thème de la vengeance à travers une succession d'assassinats souvent originale. Sans oublier la présence toujours réjouissante du grand Vincent Price.
Prince de l'épouvante sur presque trois décennies à partir de 1958 avec la "Mouche noire" de Kurt Neumann, Vincent Price était particulièrement attaché à ce film de Douglas Hickox qu'il était allé tourner en Grande-Bretagne aux côtés de la très ravissante Diana Rigg, l'Emma Peel de "Chapeau melon et bottes de cuir" et d'une brochette d'acteurs de second rôles britanniques qui faisaient le bonheur des films et séries nationaux (Robert Morley, Ian Hendry, Harry Andrews, Michael Hordern). Incarnant cet acteur revenu d'un suicide manqué pour se venger après avoir été bafoué par un cénacle de critiques lui ayant refusé un prix prestigieux pour l'attribuer à une jeune pousse, Vincent Price alors âgé de 61 ans saisit l'occasion pour se grimer en différents héros shakespeariens et déclamer des tirades comme il aurait certainement aimé le faire plus souvent au cours de sa prolifique carrière commencée à Hollywood en 1938. Ce clin d'œil au difficile métier d'acteur écrit par Anthony Greville-Bell sur une idée de John Kohn et de Stanley Mann emprunte sans aucun doute aux "Dix petits nègres" d'Agathe Christie mais y ajoute une mise scène de chacun des meurtres tout à la fois drolatique, baroque et inquiétante où le cabot qu'était Price peut s'en donner à cœur joie et nous avec de contempler son regard malicieux qui nous indique la joie jamais rassasiée qu'il avait de jouer encore et encore Aucune fausse note dans cette petite production méconnue qui ne dépareille en aucune façon à côté des joyaux qu'étaient les films de Roger Corman tirés des nouvelles d'Edgard Poe que Price avait tourné entre 1961 et 1964. Une rareté à découvrir pour profiter encore une fois du génie grandiloquent de Vincent Price. Quant à Diana Rigg même grimée tout au long du film, son charme mutin opère sans coup férir à chacune de ses apparitions.
L'humour est omniprésent et l'hommage à l’œuvre de Shakespeare est génial; néanmoins ce slasher se veut trop répétitif et prévisible pour tenir son spectateur en haleine. On sait à force que la scène suivante sera encore un meurtre, reste à savoir de quelle manière cette fois-ci; et c'est là un des points forts du film: Vincent Price est irrésistible dans ses déguisements, allant du cuistot italien au coiffeur à coupe afro, il porte ce petit film sur ses épaules avec talent et variantes dans son jeu, tout à l'inverse d'ailleurs du personnage de ringard qu'il interprète!
Dans le genre "comédie anglaise de meurtres en série", "Théâtre de sang" est un représentant très plaisant. Il faut bien dire qu'il y a tous les ingrédients pour. Le grand Vincent Price en acteur shakespearien qui s'estime injustement bafoué par des critiques qu'il va faire passer de vie à trépas, des visages très familiers pour ceux qui ce sont souvent aventurés dans les terres du cinéma de la Perfide Albion dans les rôles des critiques victimes, Ian Hendry, Harry Andrews, Robert Coote, Michael Hordern, Jack Hawkins, Robert Morley, Dennis Price pour ne citer que ceux-là, des meurtres originaux car tous inspirés des pièces de William Shakespeare. Et en prime, on a l'incroyablement sexy et l'incroyablement charismatique Diana Rigg dans le rôle de la fille et complice du tueur même si on peut regretter que cette dernière n'apparaisse pas beaucoup plus. L'ensemble ne brille toujours pas par sa crédibilité à moins que les policiers dans ce film ont décidé de participer à un concours pour désigner les membres les plus nuls de leur profession (dans ce cas, ils gagnent avec une très grande longueur d'avance !!!) et certaines séquences à l'instar de la "reconstitution" d'une scène d'"Othello" ne sont pas convaincantes. Mais l'ensemble porté par ses acteurs d'exception et par Shakespeare évidemment se regarde sans la moindre once de déplaisir.
"Theatre of Blood" comporte plusieurs similitudes avec les aventures du "Dr Phibes" sorties peu avant, avec le même Vincent Price. Après le plan diabolique d'un savant s'inspirant des plaies d'Egypte pour assassiner une équipe de médecin, voici un acteur s'inspirant de Shakespeare pour éliminer une équipe de critiques féroces ! La mise en scène est malheureusement un peu faible, et le scénario plutôt prévisible. Néanmoins, les meurtres à la sauce Shakespeare sont originaux, l'humour noir présent par moment appréciable, et l'on sent que Price s'est beaucoup amusé en incarnant un acteur mélomane pompeux. Divertissant.
Un chef d oeuvre du genre . Bien sûr il y a le charme des films anglais des années 70 mais en plus un superbe casting trois étoiles. Le scénario est même rempli d humour et des références au théâtre et à Shakespeare. A redécouvrir.
Un film étrange: Glorifiant curieusement ses héros, le réalisateur, de +; fait passer généralité pour exception: Bien que cet oeuvre possède donc un prix, on peine donc quelque peu à discerner le vrai du faux.
Incritiquable, au détriment de perdre sa tête ! Non franchement ce film dénonce les critiques qu'auraient certains énergumènes incompétents envers de fervents artistes (certes en les tuant atrocement dans le film) mais le message est louable et peut aider aussi à approfondir votre culture shakespearienne C'est très bien, ne passez pas à côté de ce chef-d'œuvre !
Dans la lignée de Dr Phibes... Beaucoup d'humour noir et Price excellent en acteur Shakespearien grandiloquent se vengeant de ceux qui l'ont humilié. Le générique est intéressant. Mention spéciale pour l'excellente première scène de meurtre, le reste s’essouffle un peu mais est agréable. Phibes est plus onirique mais Théâtre de sang reste un très bon film dans son genre.A voir en V.O de préférence.
Un très bon film d'horreur artistique, mème si parfois, c'est vrai, l'accent de Price agace un peu. Les acteurs Price et Rigg joue extrèmement bas et ceux qui pense que l'Emma Peel ne devrait pas joué dans une production bad gam, Allez vous faire foutre !!! Mais à part ça. Edward Lionheart ne parle que en vers de Shakespeare ou presque et Price le joue à merveille, ce qui fait que mème si l'on sait que c'est éxagérer ses réaction, nous avons plus de compassion pour lui. Et didons, quand au meurtre inspiré de Shakespeare, je ne savais pas aussi violant le Shakespeare. Le générique aussi est assez sympa.