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    Pleasure
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    selenie
    selenie

    6 288 abonnés 6 192 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2021
    Pour jeter une pierre dans l'eau d'entrée, il y a un soucis de crédibilité en ce qui concerne l'actrice Sofia Kappel. Non pas qu'elle soit mauvaise, juste une question de physique. Comme l'a annoncé la réalisatrice-scénariste, la ligne directrice du film repose sur le consentement des actrices. Pourtant à aucun moment on ne voit un homme agir contre la volonté d'une femme (je vois d'ici les harpies féministes hurler !), elle a toujours le choix, certe en risquant de perdre son job mais elle a toujours le choix qu'on le veuille ou non. D'emblée, pour choisir de gravir les échelons du porno on sait qu'on est pas chez Disney. D'ailleurs, la réalisatrice dans une autre déclaration l'avoue : il fallait aussi montrer que Bella avait du pouvoir et qu'elle n'était pas nécessairement une victime ! Sur ce point, on peut dire que Ninja Thyberg évite un manichéïsme qui aurait pu être aisé. On peut néanmoins déceler une certaine complaisance ou plutôt une indifférence quant à la frontière entre le X et la prostitution. Malgré tout, le film n'embellit rien et même dans le beau on y voit que le laid ce qui n'est pas non plus agréable durant 1h45 d'un film qui reste sans surprise...
    Site : Selenie
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 270 abonnés 7 534 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2021
    Bella a tout juste 19ans et vient de quitter sa Suède natale pour la Californie afin de faire carrière dans l’industrie du porno. Elle n’a peur de rien et se vante « d’aimer la b!te », raison pour laquelle elle souhaite percer dans le milieu et devenir une pornstar.

    Pour son premier long-métrage, la cinéaste suédoise Ninja Thyberg a transposé en version longue son court-métrage éponyme sorti en 2013 en dressant ici une satire contre l’industrie pornographique et dénonce par la même occasion l’image de la femme qu’elle véhicule (ou plutôt, qu’elle souille). Le film à cette originalité de traiter de la pornographie avec un regard féminin, alors que jusqu’à présent, le sujet était essentiellement traité sous l’angle masculin (Larry Flynt - 1997 ou encore Boogie Nights - 1998, pour ne citer que les plus connus).

    Pleasure (2021) nous dévoile (s’il ne le fallait encore), la triste réalité de ce qu’est la pornographie mainstream, celle réalisée à tour de bras en Californie, bien loin de la pornographie éthique ou féministe (oui, oui, ça existe, mais vous ne la trouverez pas sur les canaux habituels, il faut sortir des sentiers battus). La réalisatrice dénonce le male gaze et ses pratiques qui laissent perplexe, comme cette pression qui est mise sur les actrices pour faire telle ou telle scène et où la notion de consentement ne signifie plus rien, face aux pressions économiques ou logistiques que peuvent rencontrer certains tournages.

    La mise en scène fait la part belle au female gaze, comme pour mieux dénoncer et dézinguer le male gaze. L’interdiction aux moins de 16ans s’avère justifiée car si toutes les scènes de scènes sont simulées, il n’en reste pas moins que certaines scènes de violence pourraient en rebuter certains(es), ainsi que quelques séquences de nudité frontale et autres fluides corporels...

    Le film est criant de réalisme et parfois même à la limite du documentaire, entre l’insouciance des jeunes filles parfois tout juste majeur et l’emprise psychologique que certains font peser sur les actrices. On rit des clichés qui y sont dévoilés, mais c’est hélas la triste réalité, notamment la séquence dite de la double-pénétration interraciale (avec d’un côté les black mamba et de l’autre, la frêle blanche à la peau cristalline).

    Impossible de ne pas repenser au documentaire de Jill Bauer & Ronna Gradus : Hot Girls Wanted (2015) qui montrait des ados à peine majeures se lançant dans l’industrie du porno. Afin d’insuffler encore plus de réalisme à son récit, la réalisatrice a été jusqu’à faire appel à de véritable stars du X, comme en témoigne la présence de Chris Cock, John Strong, Evelyn Claire ou encore, l’agent artistique Mark Spiegler.

    Le film dénonce sans complaisance l’industrie du X, d’une rare brutalité tant dans le fond que dans la forme. Mais ce qui nous frappe le plus au final, c’est surtout, la performance de Sofia Kappel dont c’était son premier rôle au cinéma. Il lui en a fallu du courage et de la détermination pour encaisser un tel rôle.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    DanDan
    DanDan

    85 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2021
    Tres indépendant..très dur..âmes sensibles s'abstenir..décor de Los Angeles glauque du monde du cinéma pornographique en 2020...on a l'impression de voir un documentaire...les réseaux sociaux y passe..comme les moeurs d'aujourd'hui...triste et réaliste. L'actrice principale Sofia Kappel est excellente en suédoise qui vient d'arriver à LA. Une révélation.
    Hervé L
    Hervé L

    75 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 octobre 2021
    Un film absolument nul sur l'envers du décor de la pornographie ou une jeune suédoise pas très jolie et pas très futée pars à Hollywood pour son plaisir c'est ce qu'elle dit au service d'immigration en fait pour devenir actrice porno. Tout semble faux dans ce film elle n'aura aucun plaisir et beaucoup de souffrances à essayer d'introduire avec difficulté des objets ou des sexes de plus en plus énormes pour le plaisir d'une industrie totalement dominée par des hommes cyniques. Être pénétree par le plus gros sexe semble le seul enjeu sans savoir que ce n'est pas la taille qui compte mais la façon de s'en servir.... Bref ils n'ont jamais entendu parler du Kama Soutra.Sans parler des maladies des dégâts psy et des produits pour aider à tenir... Comment des jeunes femmes peuvent en arriver là ? L'appât du gain ?
    dejihem
    dejihem

    139 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 octobre 2021
    Le film est intéressant mais qui ne va pas au bout de la démarche.
    Plusieurs séquences montrent à quel point l'industrie du porno n'est pas là pour soigner une blessure narcissique, pécuniaire, ou un conflit familial.
    Il est là pour avalir, soumettre et humilier.
    Une scène fort intéressante montre deux brutes devenir d'un seul coup prévenants et faussement sensibles lors d'une scène où l'actrice principale se fait gifler, étrangler, et autres joyeusetés. Comportement bien sûr intéressé à finir le tournage pour pouvoir monétiser les séquences tournées. Cette scène résume bien le film sur le côté toxique de l'industrie pornographique, mais ne révèle pas les motivations psychologiques profonde du personnage principal.
    Ce film montre en creux à quel point la société étasunienne est profondément capitaliste et machiste.
    Min S
    Min S

    59 abonnés 460 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2021
    très bonne actuation de Bella, le film a un bon rythme, dommage que j'ai pas l'impression d'avoir appris quelque chose que je ne savais pas déjà sur ce mieux, un film pas très osé sociologiquement parlant.
    micdon0616
    micdon0616

    9 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2021
    Un des films les plus forts de cette année. Une réalisation d'une immense intelligence. Seule une femme est capable d'apporter un tel regard.

    A travers le parcours de cette jeune fille en quête d'une gloire incongrue, c'est l'ultra violence de notre monde, ces situations de quasi exclavagistes, cette surenchère systématique transposable dans tous les milieux, la perte totale des valeurs, du beau, des sens au profit d'un mercantilisme systématique et immonde qui sont montrés. Dans ce film, il faut se vendre, en faire toujours plus, toujours dans le sens de la laideur, la violence. Il faut être capable de tout accepter.

    Une réflexion puissante sur notre monde et ses dérives.

    A voir.
    Kiberen
    Kiberen

    22 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2021
    Lorsqu'on lui demande dès le premier plan où elle apparaît si Bella vient pour le travail où pour le plaisir, Ninja Thyberg pose tout de suite l'ambiguïté de l'industrie de la pornographie, milieu où le plaisir et les limites sexuelles sont encadrés dans un ensemble professionnel et financier, et qui constituera le thème majeur du film qui sera construit jusqu'au bout. "Pleasure" pouvait partir dans le sordide où dans le sur-réalisme, il choisit finalement une voie entre les deux, en abordant cette industrie d'un point de vue clinique.

    Clinique, tant on montre chaque aspect de l'industrie pornographique avec une froideur et un sérieux absolu : les contrats à signer pour sécuriser qu'il n'y ait pas de plainte post-tournage. La gestion des acteurs et des actrices sur le plateau, la pression générale qui règne du fait qu'une journée de tournage coûte cher. Thyberg déconstruit ainsi tout le processus d'un tournage pornographique, du moment où on place les actrices sur un tournage jusqu'à la douche post-coït. Le film n'oublie également pas tout ce qu'il y a autour, que ce soient les réseaux sociaux où les soirées mondaines où l'avenir d'une carrière peut se jouer.

    Tout ça, Bella le traverse avec un mélange de peur et de détermination. Elle veut être actrice pornographique, elle est prête à aller loin, même si elle aura besoin de se trouver du courage pour progresser dans ce milieu. La route sera longue, mais est ce qu'elle en voudra le coup ?

    Thyberg porte énormément d'attention sur tout ce qui cadenasse cette industrie, ce qui fait que ce qui n'est pas juste reste caché loin des yeux du grand public. Pourquoi une actrice est elle prête à cacher les pires actions d'un être humain pour continuer de progresser, le film prendra le temps de construire le chemin qui mène à cela. Que ce soit concernant les rivalités, les non-dits, jusqu'à qu'elle point on est prêt à repousser nos limites et ce qui nous définit pour ne pas être mis à la porte, rien à reprocher de ce côté-là.

    Le film ne reste malheureusement pas absent de faiblesses : souhaitant raconter l'histoire d'une jeune suédoise arrivant à L.A, le film baigne dans un style film indé West Coast que je trouve usé depuis un certain temps et qui ne m'exprime que de l'ennui. Le rythme se veut sec, mais cette volonté attire souvent des faiblesses de coupes, certaines scènes s'arrêtant bien trop brutalement et l'enchaînement se fait de manière maladroite (dommage, tant l'une des scènes majeurs se situant au milieu du film est un exemple de bon montage). Le rythme se veut sec, mais cette volonté attire souvent des faiblesses de coupes, certaines scènes s'arrêtant bien trop brutalement et l'enchaînement se fait de manière maladroite (dommage, tant l'une des scènes majeurs se situant au milieu du film est un exemple de bon montage).

    De manière générale, on se retrouve face à un film au propos essentiel, mais qui rate le coche par moment, notamment dans son approche du sexe : avec son ouverture sonore sur fond noir, vu et revu, "Pleasure" arrive à l'heure sur les questions du féminisme, mais traite le sexe d'une façon qui semble un peu daté sur certains points, tant le film arrive trop longtemps après des œuvres déconstruites comme "Nymphomaniac" où "Love" concernant le sexe, et plusieurs décennies après "Boogie Man" de Paul Thomas Anderson qui cherchait déjà à nous révéler l'envers du décor de la pornographie. Trop classique et important à la fois, montrant le sexe de manière nouvelle, mais nageant dans un style west coast dépassé, le film se retrouve malheureusement dans un ensemble bâtard.
    traversay1
    traversay1

    3 602 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2021
    Et pourquoi pas un simple docu(l) sur cette industrie hollywoodienne du X ? Parce qu'il s'agit de la vision très personnelle d'une cinéaste, Ninja Thyberg, et d'un film qui parle du rêve américain d'une jeune suédoise, à la fois candide et ambitieuse. Dans Pleasure, les meilleures scènes sont celles d'avant ou d'après tournage. Il n'y a rien de hard dans le film, du côté des images, sinon suggérées et souvent difficiles à regarder, mais en revanche, les mots, dégradants et humiliants, montrent à quel point de crudité cet univers est machiste et toxique, jusqu'à la nausée. Ce n'est pas un film de voyeur que cette naissance sous X d'une jeune femme qui n'a aucun pouvoir sinon celui de se soumettre et il y a beaucoup de souffrance et bien peu de plaisir. Pour autant, Ninja Thyberg s'éloigne de l’œuvre moralisatrice attendue et impose sa manière, tantôt en force, tantôt en subtilité, avec un talent indéniable. Sofia Kappel, qui n'est en aucun cas une actrice porno, est époustouflante dans un rôle terrible d'où il est à espérer qu'elle ressorte intacte, tellement il lui est demandé par sa réalisatrice. Qu'un regard féminin se pose sur cette industrie pas comme les autres, et pourtant assez semblable dans son fonctionnement, est évidemment essentiel à sa crédibilité. Cependant, il faut insister là-dessus, malgré son caractère ultra-réaliste, le long-métrage n'est pas un documentaire mais bien une fiction, au rythme infernal et où la musique, en particulier, est utilisée de façon très efficace, offrant un contrepoint à un style glacial, la majeure partie du temps.
    Francois Descols
    Francois Descols

    10 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2021
    Très bon film très subtil sur l'industrie du porno US. Aucun voyeurisme, le regard féminin évite les dérapages gênants.
    Pour un homme, film qui permet de relativiser le machisme dominant.
    Stéphane L.
    Stéphane L.

    3 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2021
    Un film fort utile, qui ne laisse absolument pas indifférent.. On savait que le milieu porno était glauque... mais à ce point !?
    SEBASTIEN BONNET
    SEBASTIEN BONNET

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 octobre 2021
    Un point de vue naïf et une histoire au travers d’un personnage sur un sujet, le X. Mais au final j’ai juste ressenti une incompréhension et une incompatibilité totale du personnage avec ce milieu auxquel elle est censée aspirer. On peut même juste ce demander ce qu’elle fait là ? Bref, un traitement de ce sujet au travers d’un autre personnage et cette actrice dans un autre rôle aurait fait un bien meilleur film à mon avis.
    Une réalisation belle et sensible, à suivre.
    Fabien D
    Fabien D

    180 abonnés 1 138 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2021
    Pleasure est un film qui ne cherche pas l'effet choc. Bien qu'il mette en scène l'industrie de la pornographie et l'envers de son decor, Pleasure ne dénonce pas plus qu'il ne cautionne ce qu'il expose. Film sur la reification du corps au sein d'une industrie qui nie totalement la question du désir de ses acteurs, Pleasure est un film esthétiquement soigné qui distille un certain malaise sans pour tomber pour autant dans le sensationnalisme. Construit sur l'itération de scènes de tournages, Pleasure montre les rouages d'une industrie et interroge notre propre rapport aux images. Sans être un grand film ,la faute à un traitement du sujet qui manque de radicalite, on aurait également pu espérer un meilleur traitement des personnages secondaires, pleasure est une bonne surprise. Pas le choc annoncé mais un film plus subtil qu'il n'y paraît.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    178 abonnés 1 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2021
    Premier film pour cette réalisatrice qui évite tout voyeurisme alors qu'il traite d'un sujet qui aurait pu s'y prêter, celui des débuts dans le X d'une jeune fille suédoise, prête à tout pour réussir à Los Angeles, quoiqu'il lui en coûte. Pleasure est très réaliste, n'est pas loin du documentaire puisque qu'une partie des protagonistes (acteurs, producteurs, agents) sont issus du milieu, ce qui le rend d'autant plus sordide, malaisant et insoutenable. Mais le film n'est pas pour autant une charge sur le monde du porno, l'héroïne est ambiguë dans ses choix et tout ce petit monde est obnubilé par la célébrité ou l'argent. Un monde toxique où les rêves ne peuvent que se briser.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    270 abonnés 1 644 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2021
    Audacieux et bien senti. Très documenté. Tourné dans des lieux et avec des personnalités de l’industrie pornographique US, univers professionnel dans lequel se sont immergées la réalisatrice ainsi que l’actrice principale (dont c’est le premier rôle à l’écran – sacré baptême du feu). Le résultat est d’un réalisme cash, sans complaisance, sans surdramatisation. Avec un objectif clair : dresser le portrait d’une jeune femme d’aujourd’hui, saisir une expérience parmi d’autres dans ce monde particulier, donner à voir ses coulisses. Sans jugement mais en laissant juge. Il faut d’abord dire que le film ne montre que le versant le plus “présentable” du porno, légalement clean et pro, où toutes les parties sont consentantes. On n’est pas chez les bisounours – l’expression de la liberté des femmes y est toute relative, face aux pressions de toutes sortes – mais on n’est pas sur le versant le plus glauque ou le plus abject. Tout reste affaire de choix pour le personnage central. Pas de victimisation. Et c’est peut-être ce qui rend son histoire aussi pathétique. On touche là du doigt un rêve bien réel de célébrité, qui fait fi de l’intégrité physique comme de l’intégrité morale. Une forme d’arrivisme qui va de pair avec un avilissement volontaire. Où il est question de pouvoir, à grands coups de vulgarité et de violence assumées, à grands coups de réseaux sociaux. Tout cela capté stylistiquement dans un pur jus indé, dans une certaine trivialité du quotidien. L’expérience de cinéma est inconfortable mais toujours intéressante dans son approche, honnête et nuancée, et toujours bien tenue sur une ligne de crête où il n’était pas facile de trouver un équilibre.
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