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    Pleasure
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    toinou
    toinou

    45 abonnés 706 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2023
    Ninja Thyberg nous offre une vision très brute et radicale de l'industrie du porno, c'est donc un film sexuellement explicite avec des scènes violentes etc... Mais c'est un portait sublime avec une actrice qui joue extrêmement bien, le reste du casting aussi est bon, tous des acteurs X. La mise en scène est très bonne avec un jeu de lumière incroyable et une BO entrainante. Le scénario est un peu basique mais le développement des personnages est tellement reussi qu'on lui excusera cette simplicité. Bref, c'est un film engagé sur un milieu tabou tellement bien aborde, j'ai bien aimé le fait que les scènes de sex ne soient pas là juste pour montrer du sex mais pour servir les propos du film, dure de fair un film sur l'industrie du porno sans dévoiler des corps nus.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 octobre 2022
    Un film juste. Révélateur de l’industrie du porno et de ce qu’elle impose à de jeunes corps aux narcissismes éclatés en quête de reconnaissance.
    Malgré un sujet dur, parfois choquant, jamais « Pleasure » ne se perd dans le voyeurisme et la polémique de bas étage.
    La réalisatrice Ninja Thyberg maintient une nuance essentielle, la où tant se seraient égarés, et nous offre une belle découverte tout droit venue de Suède. Du cinéma nécessaire et attachant.
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    162 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juin 2022
    Le début relativement léger ne trompe guère, nous sommes bien dans un film édifiant et glauque sur l'industrie du porno us, les scènes difficiles parfois réussies comme la première scène hard avec deux mecs violents s'enchaînent avant une fin attendue. Sofia Kappel est très bien.
    SEBASTIEN BONNET
    SEBASTIEN BONNET

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 octobre 2021
    Un point de vue naïf et une histoire au travers d’un personnage sur un sujet, le X. Mais au final j’ai juste ressenti une incompréhension et une incompatibilité totale du personnage avec ce milieu auxquel elle est censée aspirer. On peut même juste ce demander ce qu’elle fait là ? Bref, un traitement de ce sujet au travers d’un autre personnage et cette actrice dans un autre rôle aurait fait un bien meilleur film à mon avis.
    Une réalisation belle et sensible, à suivre.
    Redzing
    Redzing

    1 112 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2022
    Renfermée et sûre d’elle, Linnéa est une Suédoise de 19 ans qui débarque à Los Angeles avec l’espoir de devenir une star du X. Mais en voulant se diriger vers des pratiques de plus en plus difficiles pour se faire repérer, elle va être confrontées aux tenants de ses choix… S’il s’agit du remake d’un court métrage de 2013 de la même réalisatrice, on sent que celle-ci s’est entre-temps énormément documentée sur l’industrie pornographique américaine. Car son film montre l’envers des tournages, détails pratiques à l’appui. Mais aussi la participation d’un grand nombre d’artisans de l’industrie (acteurs, réalisateurs, agents…) dont plusieurs incarnent leur propre rôle, ou de références explicites à des acteurs ou studios réels. A tel point qu’entre ceci et le côté assez froid de sa protagoniste, « Pleasure » fait parfois figure de documentaire sur le milieu ! Le film ne se résume toutefois pas à un enfilement de détails, et affiche une vraie proposition cinématographique. Dans le fond d’abord. Il y a beaucoup de facette par lesquelles on peut analyser l’industrie du X, et Ninja Thyberg a choisi celle du consentement des actrices, qui est une réelle épreuve psychologique et physique. Si le film évite le manichéisme grâce à son aspect documentaire, la réalisatrice critique pour le coup la manière dont le consentement est géré (ou pas). Allant du porno « éthique » où l’actrice est mise dans une sécurité relative, aux productions à la truelle où le réalisateur fait mine d’être à l’écoute tout en rappelant la pression financière et logistique, en passant par le porno « élégant », tout le monde en prend plus ou moins pour son grade. Avec des séquences parfois violentes, ou un brin d’humour absurde cocasse. Sur la forme, « Pleasure » est plutôt audacieux dans sa gestion des scènes de sexe. Jamais complaisant ni voyeur, il n’est pas non plus hypocrite, montrant ce qui n’a pas de raison d’être caché. Ainsi, Ninja Thyberg ne laisse apparaître aucune pénétration, mais cadre au plus large pour que notre œil fasse le raccourci sans aucun effort. Les verges dressées de ces messieurs ne sont pas non plus masquées, loin de là, chose rare au cinéma. Vous l’aurez compris, « Pleasure » n’est pas le genre d’œuvre à regarder en famille (mais en doutait-on au vu du sujet ?). Sachant que tout ceci n’a rien de gratuit, permettant de renforcer le choc psychologique pour la protagoniste (et le spectateur prude ?). Celle-ci est incarnée par Sofia Kappel, débutante dans le cinéma qui semble se donner corps et âme dans ce rôle âpre. Tandis que la mise en scène évolue souvent en milieu fermé, avec très peu de plans larges. Et l’éclairage et les filtres exacerbent les couleurs fluo et pastel, donnant un aspect « pop » à l’image. Eléments qui traduisent le fait que notre héroïne voit l’industrie comme glamour, sans se rendre compte qu’il s’agit d’artifices ? Si certains seront rebutés par son aspect froid ou ses scènes de sexe ultra-explicites, « Pleasure » demeure donc néanmoins un parti pris intéressant et recherché sur une industrie souvent grossièrement pointée de doigt ou moquée.
    Yetcha
    Yetcha

    876 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2022
    Une entrée sur les coulisses du X passionnante qui laisse voir l'envers du décor, plutôt triste, exploitant la misère et les rêves tout en truquant les prises de vues. Bien entendu un film à ne voir qu'en connaissance de cause et s'il est interdit aux moins de 16 ans, je le verrais plus classé X. Très instructif.
    Roub E.
    Roub E.

    948 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2023
    Une plongée glaçante et moite dans l univers du Porno. Pleasure est un film cru mais jamais racoleur sur la face cachée d un univers qui montre tout. Il est surtout passionnant en montrant comment le consentement est forcément biaisé dans cet univers et comment même s il veut se montrer Safe il encourage en les taisant et normalisant les comportements déviants. Les différents personnages même très secondaires racontent tous quelque chose et le film évite très bien les répétitions dans lesquels il aurait facilement pu tomber. Bravo à la directrice de la photographie qui a crée une image papier glacée et moite qui convient parfaitement à ce que le film raconte. Et bien sûr bravo à son actrice principale qui s en sort à merveille avec un personnage complexe. Un film qui s avère souvent déplaisant, mais qui touche à son but avec une grande maîtrise.
    Benito G
    Benito G

    664 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    Parvenir à proposer une œuvre de fiction intéressante située dans l'univers du porno, tout en posant un regard documentaire d'une grande justesse, ça n'avait rien d'évident, et je tire mon chapeau à Ninja Thyberg, jeune réalisatrice suédoise dont c'est le premier film. Thyberg observe le monde du porno sans complaisance mais sans concession, évitant tout jugement moral comme tout misérabilisme, ne détournant jamais le regard quand le sujet devient scabreux ou dérangeant - à l'image de la séquence BDSM qui montre l'héroïne sérieusement molestée par ses deux partenaires, lesquels surjouent la douceur entre les prises, interrogeant ainsi les notions de choix et de consentement dans cet univers hyper machiste par nature. Toutefois, cela ne sombre pas dans la dénonciation facile ni dans le féminisme à la petite semaine, puisque "Pleasure" montre des jeunes femmes globalement maîtresses de leurs choix, simplement contraintes de se conformer ou non aux pratiques du métier, ni plus ni moins que dans d'autres secteurs d'activité de nos sociétés ultralibérales - une sorte de dumping social à la mode porno.

    De plus, loin d'apparaître en simple victime innocente, l'héroïne Bella n'est pas dénuée de zones d'ombre : si l'on ne connaîtra jamais ses véritables motivation, la jeune suédoise semble surtout guidée par la soif de réussite et de célébrité. Et pas foncièrement différente des filles et garçons de sa génération évoluant dans d'autres sphères (télé-réalité, chanson, sport...).
    Le cynisme "dénoncé" par le film ne se limite donc pas au secteur du porno, mais s'étend à la société dans son ensemble. Hormis l'indéniable (et convaincante) Sofia Kappel dans le rôle principal, la réal a fait appel à des comédiens issus du porno, sans que l'interprétation en souffre particulièrement.
    Rappelons pour conclure que "Pleasure" était interdit en salles au moins de 16 ans assorti d'un avertissement supplémentaire signifiant qu'il a donc échappé de peu à une interdiction au moins de 18 ans ce qu'il aurait retiré des salles hors cinéma pornographique. (, le film montrant les coulisses du porno de manière frontale. Ames sensibles s'abstenir, donc). Mais jolie réalisation aussi troublante que certains trouveront certains passages.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2023
    Plongée hardcore et hyper malaisante dans le milieu du porno, ponctuée de scènes quasi insoutenables, à travers le portrait d'une jeune actrice déterminée à percer, portée par l'interprétation bluffante de réalisme de Sofia Kappel.
    moket
    moket

    524 abonnés 4 329 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2022
    Les dessous du monde du porno : terriblement réaliste, cru et déprimant. Sofia Kappel est sensationnelle dans le rôle de cette porn star en devenir qui passe par toutes les extrémités pour gravir les échelons.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2022
    « Hardcore » et « 8MM » laissaient entrevoir la misère du milieu pornographique, tandis que « Larry Flynt » et « Boogie Nights » capitalisaient sur les nuances de l’industrie. Et finalement, elle a muté et s’est adaptée à l’arrivée d’Internet, dont on aura déjà pu voir toutes sortes de dérives dans « Don Jon ». Tout passe ainsi dans le regard que l’on porte, malgré un sujet qui peut dérouter, voire rebuter. Ninja Thyberg revient ainsi sur un court du même nom, qu’elle a réalisé huit ans plus tôt, où elle aborde la sexualité avec documentation rigoureuse. Son esprit militant anti-pornographique de sa jeunesse s’est ainsi transformé en une forme plus solennelle, afin qu’elle puisse combattre l’image par l’image. Son approche cinématographique est exemplaire, si bien qu’on ne peut s’armer de jugement au visionnage.

    Il s’agit d’ailleurs de la raison pour laquelle elle a longtemps recherché sa Bella Cherry, qu’elle accompagnerait jusqu’au tréfonds du Panthéon. L’angle du message n’est donc pas dans la caractérisation du personnage, avant qu’elle ne quitte sa Suède natale pour une cité de Los Angeles très lumineuse. Pourtant, Linnéa (Sofia Kappel) est loin de rouler sur la fortune au même titre que ses colocataires rivales, qui piétinent sur les mêmes pensées de réussites. Inutiles de nous présenter de quoi il retourne, le tout est d’amener l’authenticité à l’écran tout en gardant un œil sur les coulisses, qui en disent long sur le traitement des femmes, présumées victimes de circonstance dans un milieu patriarcal, raciste et plus encore. La violence morale et physique ne sont que des vecteurs que les producteurs entretiennent sur les ouvrières du sexe. Et c’est une réalité qui ne manque pas d’être soignée. Les motivations de toutes les athlètes que nous rencontrerons passent ainsi par le choix de la conscience, au détour d’un consentement forcé, afin de percer dans un monde qui privilégie les performances et une visibilité impeccable, au détriment de l’humanité.

    Oui, Bella est comme une fleur fragile et naïve, mais son destin est de le contester. Cependant, il lui faudra plus qu’un simple miroir, afin qu’elle accepte les conditions des tournages ou les diverses formes de violences, conçues dans une fiction qui peut camoufler des abus. Comme dans toute industrie hollywoodienne ou une branche quelconque, il est possible de s’identifier au sacrifice de Bella, ne serait-ce que pour se donner une chance d’évoluer et de trouver cette zone si confortable, qu’on ne se plaindrait plus de rien. Et la réalisatrice suédoise met alors le doigt sur cette envie de liberté, qui entre parfois en contradiction avec nos valeurs personnelles. C’est ce que l’on ressent et c’est ce qui justifie sa mise en scène, jamais voyeuriste et toujours au service d’un discours méthodique, en distinguant la femme de l’objet de tous les désirs.

    C’est donc entre les paillettes et la folie préconçue que « Pleasure » devient un outil pédagogique pertinent. Si Thyberg tente l’expérience empirique pour plaider la cause de son héroïne, elle ne manque pas d’y injecter de la tendresse, même dans une performance des plus délicates ou en usant du silence pour ponctuer la scène d’ouverture d’un ridicule assumé. Le portrait d’un milieu tabou déborde ainsi de sa juridiction pour insister sur l’universalité du cynisme au travail, celui qui blesse, celui qui brutalise et celui qui musèle même les plus habiles dans un système, dont on connaît que trop bien ses articulations. La cinéaste nous invite ainsi à discuter et prendre du recul sur un phénomène culturel malsain et misogyne, chose que de nombreuses Bella sont les premières à ne pas ignorer.
    Alasky
    Alasky

    348 abonnés 3 394 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2022
    Film quasi documentaire, tant il est bien joué. Un film cru, authentique dans son récit. Les scènes de sexe choc s'enchaînent, laissant voir le décor côté coulisses du cinéma porno actuel, les dessous peu reluisants, machistes et bien souvent très dénigrants de cette industrie. Un film à ne pas mettre entre toutes les mains, perso j'ai beaucoup aimé cette immersion où s'entremêlent habilement male gaze et female gaze.
    Cinévore24
    Cinévore24

    342 abonnés 704 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2021
    Une plongée (radicale) dans le monde du X à travers le parcours d'une jeune débutante suédoise rêvant de devenir la nouvelle star du porno.

    Traitant un sujet compliqué, la réalisatrice Ninja Thyberg vient poser un regard féminin sur un milieu où le regard masculin est habituellement prédominant, et vient déconstruire la vision que l'on peut avoir de celui-ci en nous montrant tout des coulisses de cette industrie, où mise en scène et violence viennent se côtoyer. Car, rappelons-le encore et toujours : le porno, ce n'est pas vraiment la réalité.

    Malgré une construction narrative déjà vue et une fin un peu abrupte, un film traitant d'un sujet pas évident avec pas mal de justesse et d'intelligence, mais qui n'est définitivement pas réservé à tous les publics.
    Ricco92
    Ricco92

    223 abonnés 2 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2021
    Parmi les films se concentrant sur le milieu du cinéma, le genre le moins évoqué est clairement la pornographie. Pour son premier long-métrage, Ninja Thyberg adapte son second court-métrage et plonge dans cet environnement si particulier. La réalisatrice nous raconte la trajectoire passionnante d’une jeune suédoise débarquant aux États-Unis afin de percer dans le X. À aucun moment, elle ne cache les aspects les plus sordides de cette industrie spoiler: (violences à la limite du viol, racisme...)
    sans pour autant représenter son héroïne comme une victime innocente spoiler: (c’est elle qui demande à participer à des séquences extrêmement hard alors qu’elle n’est psychologiquement pas prête puis acceptera d’oublier ses souffrances et sa moralité, quitte à trahir sa meilleure amie, par volonté de gloire et d’argent)
    . La cinéaste livre donc un constat assez effrayant renvoyant dos à dos producteurs, comédiens et spectateurs spoiler: (dans la séquence clé de violences à la limite du viol, on en vient même à s’interroger sur l’attitude à adopter face à celle-ci car ce qui fait souffrir le personnage de Bella semble avoir aussi été supporté par l’actrice du film, Sofia Kappel qui est exceptionnelle dans le rôle)
    . En outre, Ninja Thyberg a la maîtrise suffisante pour arriver à montrer la nudité inerrante au sujet sans pour autant rendre le tout voyeuriste ou racoleur (les spectateurs allant voir le film afin de se rincer l’œil comme pour un film érotique basique y seront pour leurs frais). Ninja Thyberg offre donc une vraie plongée passionnante, sans moralisme mais également sans angélisme dans le milieu sordide et obsédé par l’appât du gain qu’est le cinéma pornographique. Pour un premier long-métrage, c’est une très belle réussite.
    evariste75
    evariste75

    152 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2023
    J'ai vu ce film à sa sortie il y a 2 ans. Très bien joué, aucune complaisance ni voyeurisme par rapport au monde du porno...
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