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Objectivons
317 abonnés
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3,0
Publiée le 26 avril 2022
Ce qui m'a plus dérangé que de voir de la nudité (j'en vois chaque matin avant de m'habiller, chaque soir en me déshabillant, idem pour ma compagne), c'est ce qu'endure le personnage principal : il est très facile d'imaginer que c'est ce que beaucoup d'actrices et d'acteurs porno vivent. C'est cette réalité qui est choquante et qui fait de cette réalisation presque un documentaire. Même si ce n'est pas le genre de film que je suis habitué à voir, je lui accorde 3/5 car c'est plutôt bien joué et parce qu'il s'agit d'un sujet difficile à traiter.
Pleasure est un film qui ne cherche pas l'effet choc. Bien qu'il mette en scène l'industrie de la pornographie et l'envers de son decor, Pleasure ne dénonce pas plus qu'il ne cautionne ce qu'il expose. Film sur la reification du corps au sein d'une industrie qui nie totalement la question du désir de ses acteurs, Pleasure est un film esthétiquement soigné qui distille un certain malaise sans pour tomber pour autant dans le sensationnalisme. Construit sur l'itération de scènes de tournages, Pleasure montre les rouages d'une industrie et interroge notre propre rapport aux images. Sans être un grand film ,la faute à un traitement du sujet qui manque de radicalite, on aurait également pu espérer un meilleur traitement des personnages secondaires, pleasure est une bonne surprise. Pas le choc annoncé mais un film plus subtil qu'il n'y paraît.
Âme sensible s'abstenir lol. Je ne m'attendais pas du tout à avoir un film porno, parce qu'on ne va pas se mentir les scènes sont hard, même s'il n'y a pas pénétration... Amateur à vos heures perdues sur les sites à la Jacquie & Michel, ne passez pas à côté de ce spectacle car vous ne verrez plus jamais une scène bien sale du même œil. Et non ces femmes ne sont pas des grosses s , ce sont des performeuses mdr. Choquant mais enrichissant, à éviter de voir avec sa compagne lol. ----Octobre 2022----
Sur un sujet plutôt original, « Pleasure » nous ouvre les portes de l'industrie du porno et les échelons à gravir pour devenir une star. Milieu difficile, pression exercée pour les actrices, rien n'est laissé de côté dans ce domaine où les hommes dominent. L'actrice principale est superbe, le sujet très intéressant mais moralement dur, une bonne découverte.
Bella est une suédoise de 20 ans qui migre à Los Angeles avec l’ambition de devenir actrice pornographique. D’illusions en désillusions, la jeune femme va découvrir un monde à la fois toxique et malaisant. Traiter de l’envers du décor de l’industrie pornographique hétéro est le défi que s’est donné la réalisatrice suédoise Ninja Thyberg. Prix du Jury à Deauville et labellisé au Festival de Cannes dématérialisé en 2020, “Pleasure” est un long-métrage violent tant l’emprise psychologique sur l’actrice est forte. La mise en scène colorée et érotique est alors l’antithèse de ce qui se déroule véritablement sous nos yeux, la destruction d’un être qui voulait vivre avec ses rêves imposés par les illusions de la société. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Quel choc! Pleasure nous fait découvrir de l'intérieur (dans tous les sens du terme) l'industrie du porno à L.A. Et franchement ça ne donne pas envie. Certaines scènes sont insoutenables et nous montre un envers du décor peu reluisant. Côté acting, l'actrice principale est dingue (les autres aussi) augmentant ainsi la qualité du film.
" Pleasure " remarqué dans de nombreux festivals cette année est un drame suédois qui ne laisse pas indifférent. En effet la réalisatrice Ninja Thyberg sous une forme quasi documentaire propose au spectateur une immersion dans l'industrie du porno à travers le regard d'une suédoise de 20 ans débarquée à Los Angeles ( très bien interprété par la jeune Sofia Kappel) , les séquences sont équivoques, parfois très difficile , envoutante, cruelle décrivant malheureusement la réalité actuelle de l'industrie du X et de sa limite infime avec l'esclavage moderne.
Film qui fait voir une partie du décor de l'univers porno. Bella est naïve, rêve de gloire et célébrité pensant que ce milieu est facile, elle va vite déchanter en se rendant compte que tout est malsain dans cette industrie spoiler: (la femme n'est qu'un objet à humilier pour ces hommes) et elle se perdra elle-même en réalisant que le bonheur n'est absolument pas là où elle le pensait.
Waha...la claque!!! Choquant, glaçant, réaliste, dur, pas assez d'adjectif pour décrire ce film... Il m'a fait penser à "Girls Next Door", en "film" et moins suggéré. Les rapports ne sont pas montrés mais tout le reste, même si parfois factice, est montré de manière très suggestive....les doutes, les hauts les bas, le coté glauque, l'envers du porno,... L'actrice principale est absolument excellente!
De Ninja Thyberg (2021). Un film choc , parfois violent, trash, limite supportable sur l'envers du décor de l'industrie pornographique. C'est souvent dur limite glauque de la réalité de cette industrie jusqu'à nier toute humanité et où la personne est niée et ramenée à son image la plus vil. Le film est porté par la prestation magistrale de Sofia Kappel, incroyable de vérité, qui arrive à garder encore son humanité.
C'est un film du type naturaliste et très dérangeant mais qui marque et fait réfléchir. Dans sa catégorie l'heroine veut être la meilleure, faire partie de l'élite du porno à Los Angeles. Elle est déterminée elle cherche une stratégie, se trompe parfois, parfois réussit. Ça ressemble un peu à Showgirls de Paul Verhoeven, c’est glaçant et ça semble terriblement réaliste. Mais c’est un excellent film à voir au cinéma.
Pour son premier long-métrage sorti en 2021, la réalisatrice suédoise Ninja Thyberg s’attelle à un sujet particulièrement clivant, l’industrie de la pornographie. En évoquant le parcours d’une jeune femme décidée à devenir une star du X, le film aborde les violences morales et les concessions abjectes auxquelles doivent faire face ces actrices. Même si rien n’est montré, tout est suggéré avec crudité. Loin de tomber dans le misérabilisme (car l’héroïne sait très bien ce qu’elle veut atteindre), le film possède un ton volontairement choquant en raison de son caractère proche du documentaire. D’ailleurs, à l’exception du personnage principal (Sofia Kappel), la plupart des acteurs sont issus du monde du porno. Bref, un regard saisissant sur notre société où le désir de réussite peut engendrer des comportements extrêmes.
très bonne actuation de Bella, le film a un bon rythme, dommage que j'ai pas l'impression d'avoir appris quelque chose que je ne savais pas déjà sur ce mieux, un film pas très osé sociologiquement parlant.
Premier film pour cette réalisatrice qui évite tout voyeurisme alors qu'il traite d'un sujet qui aurait pu s'y prêter, celui des débuts dans le X d'une jeune fille suédoise, prête à tout pour réussir à Los Angeles, quoiqu'il lui en coûte. Pleasure est très réaliste, n'est pas loin du documentaire puisque qu'une partie des protagonistes (acteurs, producteurs, agents) sont issus du milieu, ce qui le rend d'autant plus sordide, malaisant et insoutenable. Mais le film n'est pas pour autant une charge sur le monde du porno, l'héroïne est ambiguë dans ses choix et tout ce petit monde est obnubilé par la célébrité ou l'argent. Un monde toxique où les rêves ne peuvent que se briser.