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    Goodbye Mister Wong
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    Slimfast
    Slimfast

    3 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2024
    Tout en métaphore et en poésie, le cinéaste filme des histoires de couples contrariées à la croisée des cultures (entre la Chine, la France et le Laos).
    Malgré la douceur qui le caractérise, Kiyé Simon n’en casse pas moins les codes d’un cinéma contemporain souvent stéréotypé.
    Le film est dédié à Jean-Pierre Beauviala.
    Hotinhere
    Hotinhere

    571 abonnés 5 001 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 janvier 2024
    Un melo élégant et contemplatif au bord d’un lac laotien, mais plombé par un rythme beaucoup trop languissant.
    Manon Breton
    Manon Breton

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 décembre 2023
    J'ai énormément apprécié ce film ! L' histoire est belle sous couvert d'une histoire d'amour on y voit aussi l'impact de la Chine sur le Laos .
    Yves G.
    Yves G.

    1 500 abonnés 3 518 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 avril 2022
    Plusieurs personnages se croisent au bord du lac Nam Ngum, une réserve d’eau artificielle créée par la construction d’un barrage dans les années soixante, près de Vientiane, la capitale du Laos. France (la sublime Nini Phonesavanh Vilivong), métisse franco-laotienne, est revenue épauler sa mère qui dirige une petite entreprise touristique. Sa survie est menacée par les ambitieux projets d’un homme d’affaires chinois, Tony Wong. Wong tombe amoureux de France ; mais la mystérieuse jeune femme lui préfère Xana, un beau pêcheur solitaire. Hugo (Marc Barbé) est un touriste français venu au Laos chercher son épouse, Nadine (Nathalie Richard), qui l’a quitté depuis un an pour s’installer au Laos.

    Comme "Luzzu", cet exotique film maltais sorti le 5 janvier, j’étais curieux de découvrir ce film laotien, sorti dans un circuit confidentiel de deux ou trois salles parisiennes deux semaines plus tôt. Sa belle affiche, la promesse d’un dépaysement rare, la patine rétro d’une bande annonce au charme langoureux avaient constitué autant d’incitations supplémentaires.

    Malgré tous mes préjugés positifs, je dois hélas avouer ma déception. J’aurais pourtant aimé aimer ce petit film fragile. Mais sa langueur typiquement durassienne (je peine encore à me remettre de "Suzanna Andler"), ses longueurs, ses dialogues un brin trop sentencieux, ses lents et répétitifs travelings sur l’onde ont eu raison de ma patience.
    Nathalie XAYASENH
    Nathalie XAYASENH

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2022
    Un voyage sublime !! Emmené par un jeu d’acteur surprenant et une mise en scène soignée .
    Le lac paisible où est tourné d’le film nous emmène dans une aventure qui regorgent de surprises accueillant les spectateurs à bras ouverts.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2022
    Le Laos est une terre fertile et sauvage, mais surtout harmonieux, où l’habitant prête plus d’attention à son confort de vie qu’à sa propre ascension, alors que d’autres en convoite ses richesses. Simon Kiyé Luang est un de ces réfugiés politique, à qui on lui a amputé ce privilège. Alors qu’il continue renouer avec ses racines, comme il a déjà pu le montrer via de court-métrages expérimentaux (L’Île Éphémère), des documentaires plus conventionnels (Ici finit l’exil) et avec une première fiction, qui n’a pas trouvé les salles obscures (Tuk Tuk), il délivre à présent toute l’expression de son art et d’un pays qu’il a hâte de nous faire découvrir et redécouvrir. Il y mêle plusieurs narrations, où il s’agira de trouver sa destination, d’atteindre l’autre côté d’un rivage et d’entrer en résonnance avec la pureté du lac Nam Ngum.

    C’est justement le nœud de tout ce récit d’émancipation et cette odyssée pour les protagonistes, qui désirent, résistent et désirent de nouveau. La fracture avant le dernier mouvement est évidemment temporelle, rappelant par la même occasion cette longue période de doute et de gestation, où le cinéaste laotien a finalement accepté de faire quelques pas en arrière, et à présent, un autre de côté. Nous ne le situons plus seulement sur la berge, car il choisit également d’accompagner le mouvement et de capturer l’essence même des lieux. Les vagues offres l’opportunité à France (Nini Vilivong) de se rapprocher de sa famille, tandis que le businessman chinois, Tony Wong (Soulasath Saul), souhaiterait cultiver la sérénité du lac et de finaliser cette alliance par un mariage avec cette dernière. Il y a comme un beau sentiment, qui aurait trouvé une tout autre conclusion dans une œuvre, qui ne croit pas entièrement en l’incarnation de ses personnages. Ici, ce n’est pas sans défauts qu’ils évoluent, mais avec une lenteur qui tranche avec la monter invisible du capitalisme en ces lieux, bénis par la générosité et l’intégrité des autochtones.

    Il faudra alors passer par une image qui émerveille, autant qu’il nous étouffe, dont on ne voit presque pas le bout ou que l’on confond subtilement avec un ciel dégagé. Lorsqu’Hugo (Marc Barbé) débarque, il renaît presque entièrement. Il est français, ne parle pas un mot de la langue locale, il sort à peine du nid, qu’il hésite déjà à y retourner. Il ne lui reste que l’amour et cette faible émotion qui l’habite, mais qu’il ne comprend pas assez son étendue pour en profiter. Nadine (Nathalie Richard) répond par le silence et l’absence, où l’ancien protectorat de l’Indochine devient un refuge pour ses sentiments. Tous tentent de se réinventer et de se diluer dans le calme du lac. Luang lâche alors parfois prise sur son scénario et se focalise sur le voyage sensoriel que le spectateur est en droit en partager avec les personnages. Et cela fonctionne, car plus l’on s’enfonce au cœur des eaux, plus l’on s’efface et plus on y distingue un reflet, celui d’un patrimoine et de celui qui lui accorde un simple regard.

    La démonstration de « Goodbye Mister Wong » réside dans sa bienveillance, où les arguments entrent en collision, mais jamais aux dépens d’un drame. Il s’agit bien d’un fim mélo, invoquant parfois du Rohmer et un instant plus tard l’imaginaire de Marguerite Duras. La veine du lac passe par ces personnages, qui sont retenus par l’appel de l’eau douce, des traditions et d’une ouverture d’esprit curative. Les hommes ne sont plus les piliers d’une virilité intouchables, au contraire, ils s’abandonnent à leur vulnérabilité, leur ambition ou à leurs responsabilités. Mais ils trébuchent bien plus dans le tunnel d’émotions, où le mouvement illustrera leur seule façon de penser et leur unique façon de briller pour leur moitié.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2021
    Au bord du lac Nam Ngum, au nord du Laos, les destins croisés de France, une jeune femme convoitée par deux hommes venant de deux mondes très différents, et de Hugo un Français à la recherche de la femme qui l’a quitté un an plus tôt.

    C’est une réalisation du Laotien Luang Kiyé-Simon. Il en a aussi écrit le scénario.

    J’ai trouvé ce drame pas mal du tout.



    L’histoire va nous plonger dans une romance croisée entre les protagonistes principaux. L’un a fait des milliers de kilomètres pour séduire de nouveau sa femme dont on ne comprend pas vraiment la position. En parallèle, France va être convoitée par un amour de toujours, et un milliardaire chinois. C’est donc un des amours qui vont dépasser les cadres sociaux.

    Sur le fond, ce récit est intéressant malheureusement, il ne va pas forcément être mis en valeur. En effet, la dynamique met presque tout le film à commencer. Les véritables enjeux se dévoilent dans la dernière partie. Pendant le reste du temps, on a l’impression d’attendre que cela démarre en observant les différents protagonistes dans leur quotidien. Pour ne pas arranger, le rythme va être assez lent. Ce n’est pas surprenant avec le cinéma asiatique et cela ne dérange pas forcément tout le monde.

    Après, faut reconnaître que Goodbye Mister Wong est rempli de poésie. L’aspect cinématographique va être bien exploité. Les images sont très belles dans cette province laotienne. Un dépaysement agréable. Le tout est bercé par une musique des plus douces. C’est cette mise en forme qui permet de profiter de ce drame romantique.

    Pour donner plus d’entrain, les personnages auraient dû plus se lâcher. Il y a certes l’aspect culturel qui crée cet effet, mais le Français aussi est un peu bridé. Cela n’empêche pas d’avoir des très bons acteurs notamment Nini Phonesavanh Vilivong dans la peau de France. Elle est rafraîchissante. Pour faire les Français, on aura Marc Barbé connu pour des rôles secondaires comme dans Frères Ennemis ou Petit Paysan, et Nathalie Richard vue cette année dans le très bon After Love.
    traversay1
    traversay1

    3 652 abonnés 4 879 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2020
    Au bord du lac Nam Ngum, au nord du Laos, plusieurs se personnages se croisent : français, chinois et laotiens. Goodbye Mister Wong possède un rythme particulier, aussi contemplatif devant les splendides paysages lacustres que devant le mystère insondable des êtres, tous à la recherche de quelque chose : l'amour, l'abandon, l'argent ... Souvent languissant mais rarement ennuyeux, le film avance avec une grande douceur, convoquant aussi bien le passé colonial (avec son héroïne franco-laotienne) que l'avenir (avec l'investisseur chinois). Goodbye Mister Wong file comme les bateaux sur l'onde, sans hâte, le temps suspendu pour contempler la beauté d'une nature encore préservée. Il n'y a littéralement pas le feu au lac mais pour combien de temps encore ? Aux côtés de Marc Barbé et de Nathalie Richard, impeccables, la gracile Nini Vilivong charme par son naturel. Elle a accepté ce premier rôle au cinéma "pour permettre à ses enfants d'avoir un souvenir d'elle."
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