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dejihem
137 abonnés
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4,0
Publiée le 1 juin 2021
Amateurs d'espaces vierges cinématographiques, plongez dans ce film qui raconte l'histoire d'un photographe français parti au Mexique vers 1860 et vivre son aventure aussi bien face a la guerre que une aventure intérieure. Si vous avez vu Deadman de Jim Jarmush, ce film est fait pour vous. Ce film est richement inspiré, à l'onirisme un peu à la Dali. Et un fil rouge guide le récit : le deuil.
Ai vu le très très beau premier film d'Aurélien Vernhes-Lermusiaux "Vers la bataille". C'est grâce aux critiques élogieuses du "Masque et la plume" que mon intérêt a été éveillé et je dois dire que je me félicite d'avoir suivi leur conseil. Je suis ressorti de ce film contemplatif et poignant totalement envouté. Subjugué par la précision du cadre, la beauté de la photographie, l'hypnotisme de la musique, la retenue dans le jeu de Malik Zidi et surtout par l'originalité et la construction du scénario. C'est un film qui a été muri, pensé, composé, travaillé et ça fait du bien. Aurélien Verhnes-Lermusiaux est dès son premier film un grand cinéaste qui aime le cinéma et ça se voit, on lui doit de très belles idées de mise en scène dont un magnifique travelling qui restera gravé dans ma mémoire. Nous sommes en 1863, Louis est photographe et se fait engagé par l'armée française pour aller filmer au Mexique la guerre de colonisation. Louis avec ses deux chevaux et son matériel photographique imposant se perd dans les immenses paysages (montagnes, déserts rocailleux, jungle...) et passera finalement toujours à côté de la guerre, mais il fera une rencontre déterminante en la personne de Pinto villageois local. Très beau scénario sur la fraternité et surtout sur la transmission. A petites touches nous apprendrons ce que Louis fuit réellement et verrons la métamorphose de Pinto. Film silencieux et méditatif où l'émotion nous submerge totalement à l'improviste sans jamais tomber dans le mélodrame ou le pathos. Malik Zidi est bouleversant dans son personnage recouvert de sa peau d'ours bravant les éléments et la nature humaine pour la beauté de l'art. Film épique et d'époque qui se démarque de la mode actuelle des sujets autours de parents ingérables ayant alzeihmer.
Avec un si petit budget que peut-on filmer dans ces paysages colombiens qui se veulent mexicains? Il veut photographier la guerre coloniale mais il ne la verra pas! Nous non plus! Certaines séquences se suivent sans lien entre elles, nous laissant déconcertés. On va de dévastations en massacres, soutenus par des musiques peu harmonieuses à la trompette fausse. Et puis ces plans séquence interminables sans paroles, presque parfois frisant le documentaire animalier (insectes, scorpions,..). Et cette chambre rudimentaire à appareil photo qui explose métaphoriquement et réellement. Réveillez-moi quand c'est terminé!
Super film, riche en surprises. Ça vous embarque ! Une très belle épopée, haletante et hypnotique tout à la fois. Enfin un film d'époque libre et riche, qui touche et fait rire, et qui ne prend pas le spectateur pour un idiot ! On en sort heureux ! Musique sublime du leader des Tindersticks !
Amoureux-ses d'un cinéma contemplatif, "Vers la bataille" vous est dédié. Le synopsis n'est pas mensonger, "Louis" notre héros va s'interroger sur le sens donné à sa mission, mais également sur lui-même. Mais à un rythme en total décalage avec le contexte dans lequel il s'aventure ; cette incongruité est particulièrement "déroutante", et le voyage vire dans les tréfonds de l'ennui.
Louis (Malik Zidi) est photographe dans les années 1860 à une époque où la photographie est encore un art balbutiant et le photojournalisme un métier inédit. Il vient de perdre son fils Lazare, jeune officier prometteur fauché à la bataille de Sébastopol. Il s’est mis en tête d’aller photographier le corps français expéditionnaire au Mexique. Mais, sans escorte militaire, ralenti par son lourd équipement, il se perd dans la forêt mexicaine. Il doit la vie sauve à la rencontre de Pinto (Leynar Gomez), un paysan analphabète.
Il faut reconnaître au réalisateur Aurélien Vernhes-Lermusiaux une sacrée audace pour son premier film qu’il est allé tourner en Colombie, au cœur de la forêt amazonienne (pourquoi n’avoir pas tourné au Mexique ? parce que les conditions administratives ne le permettaient pas ? ou parce que les décors qu’il avait imaginés n’y étaient pas disponibles ?). Il n’est pas fréquent en effet que l’expédition française au Mexique (1861-1867), qui visait à doter ce jeune pays d’un empereur catholique et francophile, soit évoquée au cinéma. On cherche en vain un précédent.
Mais, film à petit budget, "Vers la bataille" ne montre rien des luttes de pouvoir autour de Maximilien. Il se focalise sur un homme qui, tel Fabrice Del Dongo dans "La Chartreuse de Parme", ne verra rien de la bataille à laquelle il était censé participer. Vers la bataille tourne bientôt à la description de son vertige, de sa folie et enfin de sa chute.
On pense à "Dead Man" de Jim Jarmusch. Malik Zidi porte la même pelisse que Johnny Depp et il a peut-être autant de talent que lui (j’ai toujours trouvé surcoté le héros de "Pirate des Caraïbes") à défaut d’avoir le quart de sa célébrité. Mais hélas, Aurélien Vernhes-Lermusiaux n’a pas le talent de Jim Jarmusch.
Drame bien réalisé. Dès le début, la réalisation soignée permet au spectateur de s'immerger dans l'univers du film. Images, musiques, décors sont au rendez vous pour ce long métrage sur la guerre au Mexique. Mais l'intrigue pâtit ensuite d'un scénario un peu faible et d'un rythme assez mou.
c'est un film que j'ai trouvé soporifique qui reprend les poncifs sur l'absurdité de la guerre etc....et qui traine en longueur .. on s'ennuie...et on essaie de suivre sans s'endormir...
Un film qui nous plonge dans l'errance d'un photographe à la recherche de la guerre dans un Mexique à la nature à la fois belle et hostile. Une œuvre envoûtante par son ambiance, sa photographie et sa bande-son et qui évoque à la fois le désastre de la guerre mexicaine et l'importance grandissante de la photographie.
Tout simplement l’une des plus belles découvertes cinématographiques de cette année. La mise en scène soignée et la photographie sont au service de ce voyage poétique et sensoriel. Un film puissant et rigoureux, porté par la musique des tindersticks.
Au milieu du 19e siècle, alors que la photographie est encore rudimentaire, un photographe français part au Mexique pour couvrir les combats d'une expédition Française. Il va petit à petit se perdre dans le ce pays étranger et faire des rencontres qui vont le transformer. C'était la première fois que je vois un film sur ces événements pendant cette période historique. Les paysages sont beaux et j'ai aimé cette opposition "sauvage"/"civilisé". Immanquablement ce film m'a fait penser à d'autres films traitants de cette thématique comme "apocalypse now" ou "dead man". J'ai passé un bon moment à voir ce film mais je trouve qu'il manque un "climax" qui marque la progression de l'histoire.
Peu bavard, ce film avec Malik Zidi incarnant un photographe en 1860 est assez ennuyant. Il va faire équipe avec un mexicain, Pinto, pour former un duo qui va prendre des clichés de la Guerre entre français et mexicains. Censé dénoncer les atrocités des combats, le film est beaucoup trop lisse pour s'attacher au personnage principal. Certes, l'ensemble est bien soigné avec des plans superbes mais ressemble à un exercice de style appliqué ne procurant que trop rarement d'émotions.
Une magnifique récit initiatique, entre quête de soi et carnet de voyage. La beauté du film questionne notre rapport aux images, à la guerre, aux autres. Malik Zidi, superbe Don Quichotte, nous bouleverse par son interprétation magistrale.
Bel hommage au voyage/photo. J'ai bien ressenti cette avidité de faire la photo tant convoitée. Mais hélas le budget réduit se fait trop sentir. D'autre part, la deuxième moitié du film est loupée car elle est un peu abstraite et elle piétine alors qu'elle aurait pu être plus claire et constructive.