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    Madre
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    Claude DL
    Claude DL

    90 abonnés 1 682 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 juillet 2023
    Je n’ai pas aimé le portrait de cette névrosée qui part travailler à Vieux Boucau sur les lieux où son fils , qui avait 6 ans, a disparu 10 ans avant. D’abord, quid de l’enquête de police qui a dû avoir lieu : mystère. Ensuite, cette rencontre avec un jeune ado qui lui rappelle son fils (mais qui ne l’est pas, sans quoi ils se seraient forcément reconnus) : c’est plein d’ambiguïté, limite malsain. Bref, on ne croit pas du tout à cette histoire, avec son lot d’incohérences ou d’absence d’explications, comme si le réalisateur se fichait royalement des spectateurs que nous sommes. D’habitude, j’aime bien les films espagnols mais ici…que c’est présomptueux !
    Hector184
    Hector184

    7 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2020
    Madre est un film particulièrement intéressant, d'une part parce qu'il se regarde de bout en bout sans ennui ni lassitude, porté par les deux personnages principaux, excellents, d'autre part parce qu'il exige la participation intense du spectateur. Une question en effet semble rester en suspens, du moins de manière explicite : l'enfant d'Elena, Ivan, est-il mort ou a-t-il simplement, si j'ose dire, disparu ? La question est essentielle, car elle détermine toute la vision que l'on a du personnage de la "madre", et le "jugement" que l'on peut porter sur elle. Si l'enfant est mort, que son corps a été retrouvé au bord de cette plage des Landes, transporté à Madrid pour y être enterré ou incinéré, alors Elena peut apparaître effectivement folle, ou du moins en proie à une raison égarée. SI elle voulait se rapprocher du corps de son enfant défunt, il n'y avait rien de mieux que Madrid, la tombe où repose le petit corps, l'urne où sont enfermées les cendres, et sur lesquelles elle aurait pu se recueillir chaque jour. Mais s'il a "simplement" disparu, alors on comprend que cette mère, dans un désir désespéré de retrouver un jour son enfant, qu'elle peut croire encore vivant, soit venue s'installer aux abords de l'endroit où il s'est volatilisé. Et la mère, de folle devient pathétique. Or si la réponse à cette question ne nous est pas donnée explicitement, elle l'est de manière indirecte et elle sollicite alors la capacité du spectateur à la lecture sémantique et à la lecture d'image. C'est en cela que le film est également intéressant. Pour répondre à cette interrogation, il existe dans "Madre" une scène essentielle, celle où Elena et son compagnon sont au restaurant. A la table derrière eux, un homme raconte à ses amis l'histoire d'Elena que le spectateur perçoit en voix off. Que dit-il ? Qu'on l'appelle la "folle de la plage", qu'elle passe son temps, depuis dix ans, à chercher son fils disparu dans le secteur. Nous pouvons alors en déduire que l'enfant n'est pas mort et que son corps n'a jamais été retrouvé. S'il l'avait été, tué par le prédateur sexuel dont on on devine l"ombre dans la conversation téléphonique du début entre Elena et le petit Ivan, il est probable que l'homme du restaurant aurait dit à ses amis : l'enfant est mort depuis dix ans, son corps a été retrouvé sur la plage, son meurtrier, un satyre, a été arrêté (ou il court toujours, on ne l'a jamais retrouvé....), informations qu'un narrateur ne manque pas de donner dans ce genre d'affaire. Or, il n'en est rien et le locuteur en reste au stade de la disparition, dans un lieu indéterminé, situé dans cette zone où se passe l'action. On comprend alors pourquoi Elena a choisi cette plage comme centre de ses investigations : des rochers à droite, l'immensité du sable à gauche, comme le décrit l'enfant dans le dialogue initial. Mais rien ne dit que cette plage soit le lieu de la disparition. On comprend aussi pourquoi, ayant cru reconnaître, par projection, son fils disparu dans les traits de Jean, elle le suit jusque chez lui. Mais, quand elle regarde la famille attablée sur la terrasse, elle comprend aussi et aussitôt qu'il ne peut s'agir de son fils : il est visible que cet adolescent est parfaitement intégré dans cette famille qui est la sienne (le jeu avec sa mère à propos de la salade....), qu'il y est né et qu'il ne peut en aucun cas avoir été "adopté", "recueilli" par ces gens à l'âge de six ans. Et Elena renonce immédiatement, quitte le jardin et rentre chez elle, ayant compris que Jean ne peut en aucun cas être son fils. Combien de temps s'est écoulé entre cette scène et celle où Jean vient s'attabler dans le restaurant pour la provoquer gentiment : donnez-moi votre adresse, puisque vous connaissez la mienne..... On ne sait, mais il est probable que Elena, tout à fait consciente et femme responsable (ce sens des responsabilités chez cette femme qui n'est nullement folle, apparaît implicitement dans leur dernière conversation dans la voiture), a renoncé à suivre l'adolescent dont elle sait qu'il n'y a aucune chance qu'il soit son enfant. C'est lui qu relance la jeune femme, à la faveur de cette attirance que les adolescents peuvent éprouver pour une femme plus âgée. Que pensait-elle trouver en suivant Jean ? Qu'il vivait avec une homme de trente ans son aîné (le prédateur sexuel du début), qu'il était arrivé là à l'âge de six ou sept ans, sans que l'on sache trop pourquoi......? Cette hypothèse était évidemment sans aucun fondement possible, mais une mère en désarroi est capable de tout imaginer. Enfin, ce film me semble présenter toutes les caractéristiques d'une excellent film dans lequel le cinéaste a eu à coeur de rendre son spectateur actif, analysant ce qu'il voit et ce qu'il entend pour élaborer un scénario. Ajoutons à cela que la disparition de l'enfant peut avoir eu pour cause la marée montante (certains critiques parlent de ressac, mais c'est bien une marée que l'on voit à plusieurs reprises). Quand elle rêve des troncs d'arbres sous lesquels Ivan s'était réfugié, elle les voit humide encore de l'eau qui monte jusqu'à eux. On peut donc aussi imaginer que l'enfant a disparu emporté par le flot, que le prétendu prédateur, dont Ivan ne comprend pas la langue, mais qui lui dit 'Viens, viens,...." ne cherchait qu'à l'éloigner de la marée. L'enfant, guidé par la peur, se serait alors enfuit en direction de la plage et aurait péri dans les vagues puissantes. Bref, un film stimulant pour l'intellect et qui sollicite une intense participation du spectateur.
    Yves L.
    Yves L.

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juillet 2020
    D'un ennui abyssal .. seule la première scène retient l'attention mais l'absence totale d'action et le mutisme de l'héroïne font plonger le film
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2020
    " Madre " remarqué l'an dernier au festival de Venise est un drame psychologique plutôt convaincant . En effet en dépit de longueurs et un message pas toujours clair du réalisateur , cette histoire qui parle de la pire tragédie que peut connaitre une personne perdre son enfant se révèle être troublant, parfois dérageant avec le tandem Marta Nieto ( récompensée lors du festival de Venise ) et Jules Porier forment un duo qui fonctionne bien.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    287 abonnés 3 114 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2023
    Cela faisait très longtemps que je n'avais pas été subjugué par un film comme ça ! Déjà le début est immonde... la longue scène au téléphone est insoutenable à regarder tant la panique de la mère est communicative et je pense que j'en ferai des cauchemars un moment... en plus le film a beau changer de ton par la suite, cela reste fascinant tout de même ! La relation entre la mère en deuil & le jeune garçon est ambigue et parfois difficile à assumer tant elle est taboue et j'ai vécu quelques moments de solitude tant c'été à la fois drôle et à la fois choquant... les acteurs sont bons, le scénario excellent et vraiment je recommande cette petite pépite à tous... âmes sensibles s'abstenir toutefois car le début est vraiment raide !
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2020
    Rodriguo Sorogoyen revient avec un drame extrêmement maitrisé. "Madre", le court-métrage qui l'a fait connaître, ouvre le film avec un plan-séquence qui marque dès le départ, aussi bien par sa maîtrise, par son actrice et par le style. Le film suit cette ligne directrice et nous subjugué par la beauté de ces ballets, par l'interprétation des acteurs, les images splendides, rappelant par moment "Roma". L'histoire est très prenante. Cette mère qui ne fait pas le deuil de son enfant et, 10 ans plus tard, pense le reconnaître dans un adolescent qui s'amourache d'elle. C'est intriguant et parfois dérangeant ... En l'espace de deux films Rodriguo Sorogoyen s'impose dans les cinéastes à suivre.
    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2021
    Rodrigo Sorogoyen nous offre une maestria de mise en scène pour aborder le thème humainement le plus déchirant qui soit : la perte de l'enfant. Virtuose dès la première scène, on suffoque devant une mère désemparée qui va subir le drame d'une vie, totalement impuissante. Il n'y a pas de larmoyant, juste une actrice qui joue et vie sa scène à fond. On s'attend donc à un thriller fait de rebondissement, mais pas du tout : ellipse temporelle et on se retrouve, entre deux plans-séquence d'envergure, au milieu d'une plage de la côte basque française, avec le chaos matérialisé par l'immensité du lieu. Le cinéaste tisse sa toile de maître par le grand-angle, qui apporte une dimension de vertige à l'image et représentant en tout point la perdition totale de son actrice principale. La relation avec ce jeune homme, brillamment interprété également, est confuse : un transfert affectif pour celui qui pourrait être son fils, ou bien le coeur qui parle ? Le film s'accapare du drame pour coller avec la réalité, et on se met fortuitement à imaginer ce qu'à pu subir cette femme ces dix dernières années : un cauchemar éveillé. Une belle claque.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mars 2021
    Sorogoyen nous propose ce drame aux antipodes de son précédent film, l'excellent thriller politique El Reino. L'espagnol prend ici tout son temps pour dérouler une histoire qui démarre sur un plan séquence magistral... et puis plus rien. Dès l'ellipse, le scénario enchaine les redondances et l'intrigue fait un surplace monumental. L'ensemble est très maladroit, manque cruellement de subtilité, et la relation entre les deux personnages, en plus d'être relativement mal interprétée, est peu crédible. L’impression du soufflé qui retombe est tellement violente qu'on ne s'en remet jamais vraiment jusqu'au générique de fin.
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2020
    De Rodrigo Sorogoyen (2020)
    Pour son cinquième film, le réalisateur confirme son talent à scrutter l'âme humaine et les tourments de la vie. Ce dans un film passionnel, où l'attirance est autant passionnele que fusionnelle. On prescent continuellement le conflit entre sentiment amoureux, attirance physique et amour maternel fusionnel. Jusqu'à a fin, le film puissant instille un doute vu du côté de la mère . Est ce vraiement lui ... ou pas. Très bien joué avec force, finesse et pudeur . Avec Marta Nieto, Jules Porier, Alex Brendemühl
    Juan 75
    Juan 75

    59 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2020
    Le film a le mérite de l'ambiguïté et le scénario est original. Toujours à la limite. Il y a des longueurs et les ruptures de ton laissent soit perplexes soit étonnent. C'est très bien joué mais il manque un petit quelque chose pour que ce soit vraiment emballant. La scène d'ouverture est superbe mais ne ressemble pas au reste. Pourquoi ?
    Julie Charlotte F.
    Julie Charlotte F.

    24 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 octobre 2023
    Cette actrice et ses non dits sont bouleversants. Beaucoup de beauté, de volupté et de déchirure dans ce joli film, dont l'environnement géographique offre un cadre superbe.
    Nathan C.
    Nathan C.

    21 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2023
    Film déchirant, à la force surpuissante, dépassant l'irrationnel en expliquant la névrose de ses héros sans les trahir. Un film fort qui fera pleurer les spectateurs les plus sensibles.
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2020
    Rodrigo Sorogoyen ("Que Dios Nos Perdone" "El Reino") change ici de registre avec un film et une entrée en matière tonitruante avec ce coup de téléphone avec le fils de l'héroïne qui disparait sur une plage. La suite nous projette 10 années plus tard où Elena (Marta Nieto) tente de se reconstruire. Cette oeuvre ressemble presque à une analyse psychanalytique voyant chez, et à travers Jean, un jeune français, l'image de son fils. Marta Nieto est bouleversante, mais sa présence n'empêche pas le film de subir de grosses baisses de rythme compensées par un suspense constant. Très différent de ses précédents films, le cinéaste dresse un beau portrait de femme, toujours sur un fil, jamais loin de basculer dans la folie. Un beau récit sur l'acceptation de l'inacceptable pour une mère.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juillet 2020
    En 2017, Rodrigo Sorogoyen avait écrit et réalisé un excellent court métrage titré Madre. Ce court métrage d’une durée excédant à peine un quart d’heure avait été lauréat en 2018 du Goya du meilleur court métrage de fiction avant d’être nommé l’année suivante dans la même catégorie des oscars. Deux ans plus tard, de cette réalisation à succès, Sorogoyen conserve le titre et imagine une suite au long cours (deux heures). D’un point de vue cinématographique, Madre est bien une suite et non un prolongement de son aîné. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2020/07/24/madre/
    Mrik S.
    Mrik S.

    59 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2020
    L'ouverture est dingue de tension et de mise en scène, hélas le reste du film peine à retrouver cette même intensité, même si l'intrigue et la relation entre le jeune homme et l'héroïne demeure intéressante.
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