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    Madre
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    Lily J.
    Lily J.

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juillet 2020
    Une histoire bouleversante qui nous happe jusqu'à la dernière seconde.
    Tout en finesse, Rodrigo Sorogoyen tisse son film comme de la dentelle grâce à des plans contemplatifs et des musiques haletantes.
    Une véritable pépite.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 août 2020
    « Madre », le troisième long métrage du réalisateur espagnol Rodrigo Sorogoyen, est pour ma part un film raté !
    Il démarre par un magnifique plan-séquence dans lequel Elena, madrilène de 29 ans, reçoit un coup de fil de son fils de 6 ans qui est tout seul sur une plage des landes car son père est parti, et qui voit un homme s’approcher de lui … fin de l’appel du fait d’un manque de batterie.
    Dix ans plus tard, Elena est serveuse dans un restaurant-café de cette plage qu’elle arpente tous les jours dans le souvenir de son fils. Un jour, elle capte le regard d’un adolescent de 16 ans, Jean, et elle va le suivre faisant un transfert sur son visage poupin … mais - et c’est en cela que ce film est raté - cette phase est très lente et parfois lourde même si de magnifiques plans de la mer dans tous ses états, viennent la rythmer. La fin pour Jean n’est pas s’en évoquer un peu « Préparez vos mouchoirs » de Bertrand Blier (1978) alors que pour Elena elle me semble illogique pour ne pas dire psychiatrique !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2020
    De Rodrigo Sorogoyen, jusqu’à présent, je n’avais vu qu’un seul film : c’était « El Reino », sorti l’an dernier.
    « El Reino » pour moi c’était certes maitrisé, mais c’était quand même beaucoup d’esbroufe pour cacher au final le fait que, dans ce film, l’auteur n’avait pas grand-chose à dire.
    Or, étonnamment, c’est à mon sens tout l’inverse qui s’est produit avec ce « Madre ».
    …Et j’ai beaucoup aimé ça.

    Les premières minutes du film rappellent pourtant qu’il s’agit bien du réalisateur de « El Reino » qui est aux commandes.
    L’intrigue se lance tout de suite. La tension monte rapidement et habilement. Le cadre, bien que très dynamique (sûrement trop d’ailleurs) ne se cale jamais hasardeusement.
    C’est maitrisé. C’est nerveux. C’est efficace.
    Seulement, telle l’annonce du virage qui va être opéré par ce « Madre », des changements formels radicaux sont déjà réalisés : absence de musique, plan séquence, déplacementdélicat du cadre. Quelque-chose de presque invisible.

    D’ailleurs le film abandonne vite son amorce de thriller au profit d’un film plus posé.
    Un lieu va être installé et on n’en bougera plus. Une plage presque infinie sans bordure ni points d’intérêt. Une zone qui, par effet de miroir, appelle presque immédiatement à explorer les âmes à défaut de pouvoir explorer l’espace.
    Là où « El Reino » fonçait dans tous les sens à grands coups de musiques pétaradantes et de cuts à tout va, « Madre » appelle à l’introspection.
    Et j’avoue que c’est sur cet aspect là que Sorogoyen a su capter mon attention : cet art de l’effacement ou plutôt devrais-je dire de la sobriété.

    Car ce serait mentir que de dire qu’on ne ressent pas la patte du plasticien dans ce « Madre ».
    Ce n’est pas parce qu’on joue la carte de la sobriété que le geste de l’auteur est moins évident. C’est ce que m’a d’ailleurs récemment rappelé Claude Sautet avec son « Mauvais fils » : (que j’ai découvert au cours du printemps dernier) : souvent le meilleur moyen de restituer l’émotion des personnages et la suggestion des situations reste encore de faire confiance aux acteurs et à ce que peuvent dire les moments par eux-mêmes.
    Ainsi, « Madre » est tout d’abord un magnifique théâtre où chaque acteur est laissé à son talent. Leur direction est très justement menée : on insiste sur les regards, les petits gestes et les intonations bien plus que sur ce qui se dit textuellement. Au fond, ce qu’il y a à écouter et à comprendre se trouve entre les mots et dans l’électricité qui circule entre chacun des personnages. En cela d’ailleurs, le film est très intelligemment écrit. Tout en suggestion.
    Au fond c’est encore le meilleur moyen de laisser sa place au spectateur pour qu’il puisse ressentir, comprendre et interpréter à sa guise.
    Et moi, un cinéma qui laisse une place au spectateur, c’est un cinéma que j’aime.

    D’ailleurs, cette place laissée au spectateur, elle est à la fois le fait de l’écriture, mais elle est aussi et indéniablement la conséquence d’un véritable sens de l’espace qui transpire à chaque plan.
    Les lieux de rencontres et de discussions sont très souvent vides, parfois baignés dans des contre-jours remarquablement gérés.
    On ressent le poids malgré l’intimisme. On ressent la fragilité et la vulnérabilité de chacun malgré la douceur de l’endroit.
    D’une certaine manière, toute l’horlogerie de ce film, en cherchant à réduire le plus possible les cuts, les mouvements brusques, les musiques, parvient à créer un espace de cinéma dans lequel les personnages ne peuvent qu’être mis à nus. Et cette plage qu’on nous présente du début à la (presque) fin de ce film parvient presque à « incarner » cette démarche à elle toute seule.
    La plage devient ce lieu de mise à nu. Ce lieu froid, stérile et séduisant pourtant.
    Un théâtre siliceux où on ne risque rien parce qu’il n’y a rien. Un théâtre dans lequel on s’abandonne et où on se livre à l’introspection parce qu’il est rassurant à défaut d’être fertile. Un sas avant d’oser retrouver le vivant.
    …Cette forêt effrayante.

    C’est tout cela qui, chez moi, m’a beaucoup fait apprécier ce « Madre ».
    Au fond, à abandonner l’esbroufe au profit de l’introspection, Sorogoyen a su proposer un voyage intérieur qui ne pouvait que s’opérer avec délicatesse.
    Et cette délicatesse – à ma grande surprise – il a su la trouver.
    Il a su explorer ces entrailles à vif de cette humanité matricielle détruite d’en-dedans. Et il a su nous les montrer, sans trop de fard ni de superflu.
    Franchement c’est beau.
    Et moi ça me fait plaisir de retrouver un cinéma comme ça.
    Donc merci señor Rodrigo…
    Joyeux
    Joyeux

    101 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 août 2020
    A travers le regard de cette femme au destin particulier, on vit les doutes et les contradictions d'une aventure singulière. Cadre, plans séquence maîtrisés à la perfection, jeu d'acteur, tout est juste et tout est beau. Un film d'une très grande puissance.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2020
    Autant le court métrage était d’une grande intensité (18 mn d’un seul plan séquence) où une mère espagnole, Elena, découvre au téléphone portable que son fils, de 6 ans, Yván, est perdu, son père Ramon l’ayant laissé sur une plage de la côte landaise, autant le long métrage [dont l’incorporation intégrale du court métrage aurait pu être évitée et remplacée par des dialogues le résumant, réduisant ainsi sa durée trop longue (2h09)] repose sur un scénario qui part dans tous les sens, cultivant l’ambiguïté spoiler: (fausse), d’une part, que l’adolescent, Jean, rencontré sur une plage où Elena vit, comme gérante d’un restaurant (à Vieux-Boucau-les-Bains) depuis 10 ans n’est pas son fils disparu et d’autre part, du comportement de la mère, amoureux ou maternel vis-à-vis de l’adolescent mais aussi de 3 jeunes hommes (scène inutile d’une soirée dansante et arrosée, suivie d’une virée en voiture), sans oublier la scène grotesque et hystérique chez les parents de Jean
    . La façon de filmer (à la steadicam et en plans séquences), les images de l’océan dans la brume, montré comme un monstre grondant pouvant engloutir les enfants, accompagnées par la musique envoutante d’Olivier ARSON (associé également aux 2 précédents films du réalisateur) et l’interprétation remarquable de Marta NIETO ne suffisent pas à sauver le film, un peu lent et qui se cherche. Dommage !
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2020
    Après son court-métrage Madre, montré en 2017, Rodrigo Sorogoyen a souhaité lui donner une suite, au titre éponyme. Le long-métrage, qui inclut le court, est très différent de ses deux premiers films : Que Dios nos perdone et El Reino, avec l'abandon du genre thriller pour un récit dramatique et psychologique, cependant sous-tendu par des ressorts dignes d'un bon suspense. Le portrait sensible de cette mère, que l'on retrouve 10 ans après les faits évoqués dans le court-métrage, laisse planer un certain mystère quant à ses motivations et même son équilibre mental, dans sa relation équivoque avec un adolescent qui constitue la trame principal du film. Cette femme traumatisée et endeuillée, est jouée à la perfection par la frêle Marta Nieto, bien entouré par un casting en majeur partie français, puisque l'action est située dans les Landes. Le spectateur, pour une fois, en sait moins que les principaux personnages de l'intrigue qui connaissent tous cette femme surnommée "la folle de la plage." Cela donne une atmosphère étrange à Madre, qui s'apparente parfois à de la frustration voire à de l'agacement, avec même un certain sentiment de répétition dans la narration du film. Qui reste cependant fascinant par l'élégance de sa mise en scène (l'océan Atlantique est magnifiquement filmé), ses dialogues subtils et ses passages fluides entre le français et l'espagnol. Madre est loin d'être une déception, juste un nouvel aspect de la virtuosité de Rodrigo Sorogoyen, sans doute le talent le plus pur qui ait émergé d'Espagne ces dernières années.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    202 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juillet 2020
    Drame espagnol freudien extrêmement bien réalisé et interprété. Marta Nieto, l'actrice principale, est impressionnante de vérité et de complexité et bouleverse le spectateur de la première à la dernière image de ce film très soigné, ample et magnifique.
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 juillet 2020
    Il est de ces films dont vous vous demandez quel spectateur vous êtes quand vous ne voyez qu’ennui là ou les premières critiques ont été bouleversées. C’est dit et ça été redit, ça commence comme un thriller. Et puis, clap de fin de cette scène initiale lorsque la mère quitte affolée son appartement pour partir à la recherche de son fils de six ans perdu sur une plage que nul, à commencer par elle, ne sait trop situer. Aucun développement de ce qui a pu se passer après, des recherches entreprises, des pistes, des explications du père (qui nous reviendra pourtant dans le scénario plus tard… preuve que lui n’est pas disparu, avant on ne savait pas puisqu’on ne nous a rien dit). Tout de go, un bond 10 ans après. On devine que saison après saison, la mère vient travailler sur le lieu de disparition, c’est sa thérapie à elle (pourquoi pas ?). Et puis, elle croise un ado de 16 ans, l’âge de – qu’aurait – son fils. Vaguement ressemblant si on veut bien le deviner puisque évidemment on ne le connait pas d'avant ! C’est fou la quantité de choses qu’il faut deviner ! Qu’éprouve cette mère envers ce fils d’une autre famille, figure du fils qu'elle n'a plus ? Oh là, c’est compliqué ! Vous aurez encore à deviner ou vous faire votre propre opinion. Et puis c’est lent, c’est torturé, abscons, presque sans rebonds. Le mélodrame, mais sans émotion. Un comble.
    lionelb30
    lionelb30

    438 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juillet 2020
    Difficile de croire a cette histoire avec un comportement souvent incohérent du personnage principal.C'est dommage car les acteurs sont plutôt pas mal et le début de l'histoire pouvait donner un très bon suspens. Drame , oui thriller non et donc frustrant.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 décembre 2020
    Il y a un grand début puis une disparition dans l'oubli. Une femme devient folle après l'enlèvement de son fils. Elle se lie d'amitié avec un garçon du même âge que son fils. Il y a de petites traces d'un complot qui ne va nulle part et le spectateur se méfie de tous. Peut-être que ce film a été financé pour les cinq premières pages du scénario et que personne dans les comités de financement ne s'est soucié de lire le scénario jusqu'à la fin a part pour les 5 premières minutes...
    petitbandit
    petitbandit

    90 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 juillet 2020
    Après une scène d'introduction choc qui lance la base du film, "Madre" se perd pendant plus de 2h sur cette mère à la recherche de son enfant. L'état de manque, le deuil, la frustration de ne pas savoir sont un excellent sujet pour lequel le film aurait pu révéler une charge émotionnelle, un suspense, une empathie, un lourd secret. Sur cela, aucune explication sur la présence d'Helena, comment suit elle le jeune Jean, pourquoi agit elle ainsi. On cherche, on cherche, on ne trouve jamais sauf le sommeil qui gagne au fur et à mesure que les minutes s'écoulent. On peut laisser place à l'imagination mais là ...... A éviter
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 août 2020
    J'avais adoré les deux précédents films du metteur en scène (Que Dios nos pardone et El reino). Une certaine attente pour celui-là donc. Je n'ai pas été déçu. Il reprend ici l'idée d'un de ses propres court-métrages pour en faire un long (tourné presque entièrement en français). Après un thriller policier et un autre politique, il s'essaie au drame familial beaucoup plus intimiste. Même si la première partie de Madre, angoissante à souhait, nous scotche littéralement. Le tout devient plus calme par la suite, mais reste mystérieux et intriguant. Avec un côté très ambigu qui peut mettre mal à l'aise. L'écriture est toujours aussi nette et précise, la mise en scène toujours aussi solide et rigoureuse et la direction d'acteurs toujours excellente. Marta Nieto (inconnue pour moi) est très convaincante, tout comme le jeune acteur français Jules Porier. Avec également les toujours impeccables Alex Brendemühl, Anne Consigny et Frédéric Pierrot. Pour couronner le tout, les images sont sublimes. Au final, un très beau film sur le deuil et la perte d'un enfant, aussi tragique que lumineux, aussi sombre que sensible. On en ressort troublé et ému. Et une nouvelle magnifique réussite, intense et bouleversante, pour le réalisateur espagnol Rodrigo Sorogoyen.
    Corbett
    Corbett

    31 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 août 2020
    Thriller intimiste bouleversant et palpitant.
    J'y allais un peu à reculons, de peur d'être déçu après les chefs d'œuvre que sont El Reino et Que Dioz Perdone, peur que Sorogoyen se perde dans un nouveau genre . Mais en fait grosse claque, film incroyable, on retrouve son style flamboyant et haletant. Allez hop j'y retourne !
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    376 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2020
    Le réalisateur de « EL REINO » nous relate là un drame intimiste assez attachant. Le scénario très subtil nous relate l'histoire de cette mère qui a perdu son enfant de 6 ans dans des circonstances autant dramatiques que mystérieuses relatées dans les 10 premières minutes du film. L'intérêt du film réside dans l'ambiguité de la relation de cette mère avec un jeune ado de 16 ans qu'elle va rencontrer sur les lieux présumés de la disparition de son fils. L'interprétation de la mère est absolument remarquable. Dommage cependant que le film soit un peu trop long.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 avril 2021
    Comment, après un premier quart d'heure flamboyant, un film peut-il se vautrer aussi lamentablement ?
    Je ne sais pas...
    Sur l’enlèvement de l'enfant, on ne saura rien de plus. Ce n'est clairement pas le sujet du film.
    Alors, quel est-il ?
    Je ne sais pas...
    Peut-être le transfert d'un enfant mort sur un ado lui ressemblant vaguement ?
    Je ne pense pas qu'Elena ait un seul instant pu croire que Jean pouvait être son fils.
    Peut-être alors est-ce une histoire d'amour un peu malsaine entre un ado exalté en crise contre sa famille et une femme qui lui montre de l'intérêt et le comprend ? C'est ce que nous laissent à penser les baisers échangés dans la voiture et l'abandon par Elena de l'homme qui partage sa vie lorsqu'elle vole « au secours » de l’éphèbe qui a planté ses parents trop rigides au bord de la route.
    Je ne sais pas….
    On parle d'un film sur la reconstruction d'une mère.
    Je ne sais pas…
    On parle de « la folle de la plage » mais moi, j'ai vu une femme bien intégrée professionnellement ( bien qu'elle serve des shots à des mineurs jusqu'à l'ivresse, ceci expliquerait le terme de « folle ») et sentimentalement stable.
    Je ne sais pas…
    Ce que je sais, par contre, c'est que je me suis ennuyée pendant près de 2h en espérant que quelque chose se passe.
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