Pathétique portrait d'un junkie désarticulé au regard hébété qui aurait bien voulu être Lou Reed, Iggy Pop, Jim Morrison ou Keith Richards, et qui ferait passer Gainsbourg pour un moine bouddhiste...Il ne suffit pas d'être punk et de se droguer à mort pour être un artiste. Histoire déprimante et affligeante d'une auto destruction.
Ce film est poignant, saisissant, et ne laisse pas indifférent. Daniel Darc était avant tout un poète qui mettait en musique ses textes souvent intimes. J'ai ris, et j'ai pleuré en voyant ce film au cinéma, puis en DVD. Les images de Marc Dufaud témoigne de son amitié sincère et profonde avec Daniel Darc. Merci à Marc Dufaud, ainsi qu'à Thierry Villeneuve d'avoir réalisé cet excellent film.
Il faut voir le documentaire Pieces of my life sorti récemment comme la restitution authentique d'un homme sensible, un éternel adolescent, un romantique blessé au parcours chaotique qui nous a légué une oeuvre inaltérable. Les tiraillements de Daniel Darc sont révélés sans retenue, de manière intime, ceux d'un prince en exil dans un monde qui ne lui ressemble guère, une perception trop aiguë de la vie. De ses débuts flamboyants avec Taxi girl, à une carrière solo en dents de scie, le dandy punk ne s'est jamais travesti dans un quelconque artifice. Ce documentaire poignant, reconstitué à partir de nombreux rushs jamais diffusés, de bandes vidéos inédites, ne tombe jamais dans le voyeurisme, l'équipe du tournage proches amis de Daniel, s'est prêtée à restituer de manière la plus formelle, le second épisode d'une vie tumultueuse, entrecoupé d'absences et de retour à la scène et au studio. Daniel Darc est le commentateur de sa vie, et c'est au travers de la foi qu'il décroche de l'héroïne, son plus grand combat. L'acte le plus scandaleux est de se taire, et l'absence de Daniel en est insupportable.
Un film très émouvant et un montage non chronologique original vu ce soir à Vannes En présence des réalisateurs et de Frederic Lo :-) (salle art et essai)
beau portrait de Daniel Darc cet écorché vif à la vie pas facile , je n'étais pas spécialement fan de ce chanteur , mais j'ai beaucoup aimé ce film qui montre bien la longue descente aux enfer à méditer
Merci au réalisateur Marc Duffaud de m’avoir permis de faire connaissance avec Daniel Darc – chanteur du groupe Taxi-Girl dans les années 80, au travers du documentaire « Daniel Darc – Pieces of my life », et jusque là complètement inconnu pour moi.... Un vrai artiste, rocker, punk, écrivain, musicien, tendre, chaleureux, sombre, poète, doué, créatif, rebelle, hors normes, sauvage, autodestructeur, romantique…. Un très bel hommage d’un ami à son ami Ne pas laisser passer
Un portrait sensible et magnétique d'un ange du punk rock français bien balancé entre précieux extraits musicaux, archives télé et prises de paroles éclairantes de proches de l'artiste. A ne pas manquer.
Daniel Darc: pieces of my life est un biopic documentaire de Marc Dufaud et Thierry Villeneuve consacré au chanteur Daniel Darc, disparu en 2013 à l'âge de 53 ans.
Fan depuis toujours du groupe Taxi Girl, il m'était difficile de ne pas aller voir ce que Daniel Darc, pieces of my life... avait à raconter.
Le documentaire restitue assez fidèlement l'image d'un artiste maudit, au comportement suicidaire et plein de contradictions. S'appuyant sur une trame vaguement chronologique et des interviews filmés entre 1980 et 2010, on comprend assez vite rétrospectivement les "failles" du chanteur, oscillant entre dope, automutilations et excès en tout genre. Daniel Darc était un homme à la sensibilité à fleur de peau dont la destinée ne pouvait qu'être tragique. Le film aborde succinctement l'enfance compliquée du chanteur (Daniel Darc Rozoum était l’enfant d’un père juif caché pendant l’Occupation -son grand-père a été assassiné à Auschwitz-, sa mère restée à Paris y vécut une grande histoire d’amour avec un médecin de la Wehrmarcht). On y voit le début de sa carrière avec Taxi Girl. Si la formation qualifiée de "Jeunes gens modernes" par la presse spécialisée, connut un certain succès, elle était déjà minée par les incertitudes et le drame (mort du batteur Pierre Wolfsohn par overdose en 1981, comportement autodestructeur de Daniel Darc qui se trancha les veines lors d'un concert en première partie de Talking Head..). Le quatuor deviendra un trio et sortira par la suite l'excellent et unique album**Seppuku**. Devenu duo après le départ de Laurent Sinclair, Darc et Mirwais continueront un bout de chemin ensemble avant de se séparer. Daniel Darc fera une traversée du désert de 10 ans pour sortir un album solo confidentiel en 1994, Nijinsky. C'est en 2004 avec la sortie de l'album Crèvecoeur que l'artiste, abstinent pendant quelques temps, épaulé par Frédéric Lo à la production, fera un retour remarqué dans les bacs et sur scène saluée par la presse et le milieu musical. Converti au protestantisme, il était en quête de rédemption.
Le film est un témoignage de la fulgurance de la décennie 80-90. Il est aussi l'occasion de revoir les musiciens et amis du chanteur qui l'ont accompagné durant sa carrière solo, Fred Chichin et quelques images d'archives.
En sortant de la séance, je n'ai pu m'empêcher de penser : "Quel gâchis!" même si Daniel Darc, funambule fragile qui se qualifiait de Punk, était en quelque sorte demeuré fidèle à lui même après toutes ces années d'errance...
Superbe film. Darc talentueux, touchant, fragile et superbement filmé. Un montage bien foutu et on se retrouve devant un très beau film émouvant. Même pour ceux qui ne sont pas particulièrement fan de Darc je pense....
Documentaire touchant sur peut être la seule véritable icône rock française. Témoignage intéressant de Frédéric Lo compositeur de l album de la résurrection crève cœur en 2004. Seul bémol, pas assez de musique à mon goût. J aurais notamment aimé avoir davantage d extraits de sa prestation aux Vieilles Charrues
Le 25 juin avait lieu au ciné St Leu à Amiens l’avant-première du film-documentaire de Marc Dufaud et Thierry Villeneuve consacré à Daniel Darc. Ce film, contrairement aux habituels documentaires rock laisse la parole à Daniel et le spectateur l’accompagne dans beaucoup de moments de sa vie, artistique et personnelle. Deux amis de Daniel Darc interviennent dans ce film. Georges Betzounis et Frédéric Lo lui rendent hommage mais n’occultent pas les aspects négatifs de sa personnalité. Daniel Darc l’affirme et le répète : il est punk et toute sa vie il agira comme tel. Le film montre très bien cette inadaptation à la vie quotidienne, sa timidité mais aussi son intelligence, sa soif d’apprendre et ses qualités d’écriture de chansons. Un grand merci aux deux réalisateurs pour ce portrait sans concession qui nous montre un Daniel Darc très attachant mais aussi très borderline !