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Yves G.
1 507 abonnés
3 527 critiques
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1,5
Publiée le 22 janvier 2020
Frank (Arieh Worthalter) et Maroussia (Nadège Trebal) tirent le diable par la queue dans un appartement acheté en viager à une vieille dame qu’ils hébergent dans leur salon. Maroussia est assistante maternelle à domicile ; Frank trafique des pièces détachées à la casse jusqu’à ce que ses petites combines soient brutalement interrompues. Frank doit quitter Maroussia pour aller gagner de l’argent. Il s’est fixé un objectif : 12.000 euros soit l’argent que gagne sa compagne en douze mois.
Film social ? Romance ? Comédie dansée ? Douze mille est un peu tout cela. C’est ce qui fait sa richesse ; mais ce qui, au final, scelle son échec.
Nadège Trebal, la réalisatrice, vient du documentaire. Ses deux précédents films, Bleu pétrole en 2012 et Casse en 2014 avaient été tournés à l’usine. Douze mille en porte la trace, dont l’essentiel de l’action se déroule dans le terminal portuaire où Frank est allé s’embaucher.
Mais il n’y a rien de triste dans l’odyssée prolétaire de Frank, loin de sa Pénélope. La réalisatrice a fait appel au chorégraphe Jean-Claude Gallotta pour mettre en mouvement les corps. Les chorégraphies sont très simples. Elles passeraient presque inaperçues. Elles introduisent un soupçon de féérie dans une histoire qui, sans elles, serait bien plate.
"Douze mille" est aussi une histoire d’amour lumineuse entre un homme et une femme. Nadège Trebal donne de sa personne en interprétant, sans fard, le personnage principal et en nous offrant une des scènes d’amour les plus authentiques qu’on ait vues depuis longtemps à l’écran.
"Douze mille" et "1917" sont sortis le même jour. Leurs titres se ressemblent. Mais la ressemblance s’arrête là. Et l’immense succès de l’un condamne l’autre à l’invisibilité.
Un petit peu de mal à rentrer dedans. Mais subrepticement le film commence à faire son effet. Tout le long on a un peu de mal à cerner les personnages mais on s’y attache malgré tout. Un film assez particulier, entre chronique sociale et histoire d’amour, plein de poésie. La danse y occupe une place importante, cela peut paraître saugrenu au premier abord mais ça passe finalement très bien. Un très joli premier film de Nadège Trebal (aussi premier rôle féminin), qui forme un couple touchant avec le toujours très juste Arieh Worthalter. Une curiosité malheureusement passé totalement inaperçu debut 2020.
Un film entre social et capital où, au final, l'amour est plus important que l'argent. L'amour physique ou son désir est omniprésent, et la danse chorégraphié par Jean-Claude Gallotta permet de bien signifier verticalement un désir horizontal. Au fond, parmi tous les personnages féminins de ce film, l'argent n'est qu'un vecteur pour d'autres désirs…
Une idée de départ très intéressante : deux amants fous d’amour se séparent pour des raisons matérielles et se retrouveront selon les termes précis d’un contrat … financier . Mais la réalisation part très vite dans la démesure. Comme une mise en scène à contre temps , qui rend l’intrigue insuffisante et son contenu de plus en plus hermétique, même si les images sont assez évocatrices. Ca passe du coq à l’âne et au résultat on ne sait plus sur quelle histoire repose un suspense qui n’en est pas un, un retournement de situation qui n’apprend pas grand-chose, un prise de tête qui en est réellement une. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Difficile de saisir les intentions de Nadège Trebal avec ce long-métrage extrêmement brouillon. Dès le départ le ressenti est mauvais, l'introduction est particulièrement pénible et définit mal les personnages et motivations, on a du mal à se projeter dans l'entreprise de ce couple. La suite est horripilante : la plupart des scènes sont interminables, souvent sans queue ni tête, les dialogues sont taillés à la hache, sonnent creux, et sont saupoudrés d'un message politique peu subtile. On reste à quai face à ce scénario hermétique, sans substance, qui se cherche sans jamais se trouver. Chapeau à Arieh Worthalter pour avoir porté ce film à bout de bras.
Avec "Douze mille", Nadège Trebal négocie avec bonheur son arrivée dans la fiction. Ce film social sur la trilogie sentiment, sexe et argent sait s’écarter des chemins balisés en introduisant des éléments poétiques et surprenants. S’ajoutent à cela une excellente distribution et la musique de Rodolphe Burger, l’ancien leader du groupe Kat Onoma.
Nadège Trebal réalise un long métrage d'un amateurisme surprenant. Je ne comprends pas l'engouement découlant de certaines critiques. Le film est à la imite de la vulgarité et le personnage de Franck (Arieh Worthalter) est semble t'il une incarnation du cinéma dit "social" mais qui ne dégage aucune émotion. Bref, je suis totalement passé à côté de ce film qui avait au demeurant une idée de départ très intéressante à développer.
Film à message, contre la société capitaliste qui exploite les citoyens fragiles, les confine à la pauvreté; la réalisatrice et actrice principale, Nadège Trébal, se donne le beau rôle de femme pure, combattant ce monde corrompu où l'argent fait la loi. En plus d'une musique inaudible, il y a des passages de danse qui veulent sans doute donner au film une tonalité poétique et décalée, avec l'objectif sans doute de souligner son talent d'Artiste... C'est prétentieux et lourd, inutile. Par contre, l'acteur principal, Arieh Worthtaler, est très bon.
Trop long de trente minutes et volontairement bavard, "Douze mille" a pourtant d'indéniables qualités poétiques. Mais pour la sensualité prolétarienne, on repassera...
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 11 octobre 2021
Tout le long de ce film on a du mal à cerner les personnages donc on ne s’y attache pas vraiment. Douze Mille est un film trop particulier il vogue entre chronique sociale et une histoire d’amour mais sans la poésie. La danse y occupe une place importante cela peut paraître saugrenu au premier abord mais c'est finalement insignifiant dans cette histoire. C'est un film très bizarre de Nadège Trebal qui est aussi le premier rôle féminin qui forme un couple avec Arieh Worthalte mais qui est une histoire d'amour peu crédible pour le public...
Dans l'océan mainstream où baigne le cinéma, ce film surgit comme un iceberg. Pas exempt de défauts, bien sûr, ni de maladresses, mais au moins il y a du cinéma, des plans, des acteurs et surtout, un point de vue et un regard sur le monde. Et ça faut beaucoup de bien. Je mets la note maximal pour donner envie aux gens de le découvrir.
Vu à l'Archipel avec présentation de la réalisatrice, qui parle très bien de son film. Belle fable. Je vais être attentive au travail de Nadège Trebal!