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CinÉmotion
170 abonnés
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3,0
Publiée le 18 octobre 2020
Le film était pas mal, assez prenant, et le duo constitué de Benjamin Biolay et Karin Viard était convainquant. Le jeu de Karin Viard tient quand même tout le film. J'ai l'impression qu'elle a atteint un tel niveau de jeu et de prestance incroyable qu'elle continue de me bluffer et de m’accaparer l'attention dans tous ses derniers rôles joués au cinéma, qui sont assez intense et diabolique. J'ai bien aimé l'utilisation des outils modernes pour faire évoluer le récit, comme le dit le réalisateur "C’est par la technologie qu’Ève découvre qu’elle est trompée et c’est par le même outil qu’elle veut se venger." Après, il y a quand même de grande facilité scénaristique... ne serait-ce que la scène où Eve découvre le mot de passe de Tina... Il y a bien des années que Google ne permet plus de choisir un mot de passe aussi simple... surtout que la saisie du mot de passe n'est même pas "masqué", c'était vraiment trop gros, ce qui affaiblit le réalisme du récit. Les secondes rôles ne s'en tirent pas si mal aussi, que ce soit l'amant éphémère d'Eve, joué par Jonas Kzarez ou la maîtresse d'Henri jouée par Laetitia Dosch. Mais le film m'a tout de même semblé un peu long, je pense qu'il y avait moyen de condenser un peu plus pour gagner en efficacité et en intensité.
Le cinéma français dans ce qu'il a de pire : un casting qui ne matche pas, des dialogues d'une théâtralité affligeante, des références (Chabrol notamment et Lellouch) que l'on regrette, etc. Ce n'est pas un thriller, ce n'est pas un drame, c'est une espèce de vaudeville pompeux et foireux. Les acteurs surjouent (Karine Viard en tête), bref rien n'est crédible, fuyez. Ou prenez le parti d'en rire.
S'il est bien trop caricatural par instant et que l'interprétation par moment laisse à désirer, les "apparences" reste un polar de bonne facture qui se suit sans déplaisir avec son lot de rebondissements et un certain suspense. La mise en scène est habile, le scénario classique mais prenant. La fin pour une fois n'est pas bâclée pour un ensemble correct.
Trés trés bonne surprise. Enfin un vrai film, profond, efficace, haletant ce qui se fait rare ces derniers temps. Des personnages tous bien campés, une histoire prenante et des acteurs inspirés à part Benjamin Biolay qui se rattrappe sur la fin du film mais que je trouve un peu trop transparent le reste du temps. Je conseille vivement.
Franchement pas top. Avec Karin Viard, je m'attendais à nettement mieux. Mais ici le scénario est tellement plat (la première heure et demie il n'est question que d'une plus que banale histoire d'adultère) et quelle idée de choisir Benjamin Biolay pour jouer, très mal, le mari trompeur, ou encore l'institutrice, franchement nase pour fréquenter un chef d'orchestre de renommée internationale. Le scénario aurait pu être enjolivé avec un maitre du genre, genre Chabrol cité par quelques uns mais non, ici on est plus au niveau d'un téléfilm de TF1. A oublier.
Librement adapté du roman ”Trahie” de la Suédoise Karin Alvtegen, ce long-métrage de Marc Fitoussi a été pour moi une agréable surprise et pas seulement parce que j’aime bien les deux acteurs principaux, à savoir Benjamin Biolay et Karin Viard.
De Marc Fitoussi je n’avais jusqu’à présent vu que ”La ritournelle” qui m’avait séduite, sans faire partie tout de même des films inoubliables.
Le film ”Les Apparences” débute sur le ton proche d’une étude de mœurs qui fait inévitablement penser à du Claude Chabrol . En l’occurrence, nous avons droit au milieu des expatriés français, à Vienne (dans le livre ils sont à Stockholm) dépeint comme un ”cercle fermé”, un microcosme confit dans ses privilèges, une existence en vase clos, avec leurs réunions toujours entre eux. Ils regrettent tous l’absence de vrais fromages français. Ils se reçoivent les uns chez les autres, certains assurent même du bénévolat, etc. etc. Leur peinture est croquée de façon féroce : des relations où seule l’apparence compte....
L'héroïne, issue d’un milieu ”populaire”, Eve (dont le véritable prénom est Evelyne mais Eve fait plus "distingué") est parvenue à se hisser socialement haut en épousant Henri Monliber (Benjamin Biolay), chef d’orchestre internationalement connu. Elle préfère ne pas se souvenir de ce qu’elle fut, et n’hésite pas à remballer sa brave mère qui ne ”flatte” pas son égo en lui rappelant des anecdotes de son enfance de ”prolo” qui sont pour elle des souvenirs de ”beaufs” qu’elle préfère, elle, oublier (la fameuse balade en calèche....).
Cette femme qui ne veut surtout pas que le masque tombe, sera prête à tout pour la sauver cette apparence... La réalisation dévie vers le film ”noir”, plutôt à la Henri-Georges Clouzot,.
Je ne veux rien dévoiler de l'histoire "policière" qui, sans être extraordinaire, a su me conquérir. J'étais peut être plus que bien (singulièrement ?...) disposée pour aimer ce film, d'où ma note supérieure à celles que j'ai tendance à donner, mais j’ai vraiment apprécié l’ensemble, l’interprétation autant que l’histoire (intrigue) que j’ai trouvé astucieusement ficelée avec une fin qui m'a plus que satisfaite
Les Apparences est un thriller efficace mais sans originalité particulière. Sauf l'immense plaisir de retrouver Karin Viard qui délivre une nouvelle fois une prestation impeccable. Un autre intérêt du film est de décrire avec beaucoup de finesse et d'ironie le milieu des expatriés français à Vienne. Sinon le scénario s'essouffle rapidement sur différentes digressions souvent inutiles. Le thème des apparences (dans la vie privée, la vie professionnelle …) offrait pourtant suffisamment de matière pour en faire une œuvre intéressante. On s'ennuie pas mais on ne passionne pas non plus.
Molle ;-) cette histoire d'adultère, d'usure du couple, d'une flamme qui a du mal à renaitre mais où la passion et la fureur d'être abandonné sont dévastatrices. Bof
Mise en scène lente Karin Viard manque de finesse dans le jeu Quelques étincelles lors de la soirée qu'elle part qu'elle essaye d'échapper à son mari dont elle sent que son couple bat de l'aile Une grande actrice mais un jeu répétitif sans nuance comme les actrices de Chabrol : Hupert, Bonnaire (la cérémonie) B Biolay plus juste dans son mutisme et ses regards on devine son ennui dès le départ Casting prometteur mais ... décevant Mise en scène manquant de finesse sur un sujet bateau comme l'infidélité fallait plus de finesse Les amis expatriés bourgeois bof bof Une Bulle Ogier sympathique...sans plus Bref décevant
Dieu que c'est mauvais! Tout sonne faux, le scénario basé sur un adultère chez les bobos expatriés est ridicule, les dialogues et la mise en scène sont grotesques, Karen Viard surjoue, Biolay s'ennuie, et nous aussi.
C'est ici un film un peu étrange dont on ne sait pas a priori s'il va s'agir d'un drame, d'un thriller ou d'un policier, les personnages sont tous sur le fil du rasoir et au fur et à mesure que l'intrigue avance et que l'on découvre les envies et les motivations de ce couple et des protagonistes qui gravitent dans leur orbite. Le milieu décrit est celui d'une bourgeoisie ultra-aisée car détentrice d'un talent pour la musique classique, milieu élitiste au possible et qui présente aussi une forte tendance à la condescendance voire au déni, se croyant investi d'un savoir et d'un art que l'autre est bien souvent incapables d'apprécier et de comprendre et qui peut aussi témoigner d'un vide abyssal d'empathie et de psychologie,...L'incompréhension est bien présente dans tout le film et en est même l'un des fils conducteurs, jusqu'à la réplique finale, qui pourtant est d'une éclatante évidence pour le spectateur (face au mari qui a préféré se dissimuler l'évidence sans oser se l'avouer, car devenue trop gênante); la voix de la collègue de la bibliothèque qui est plus âgée est presque comique au début du film, allant jusqu'à mettre 'les pieds dans le plat' malgré elle, mais ce sera finalement celle de le sagesse, celle de ces gens qui ont du vécu, et qui va illuminer la morosité de la conclusion de ce film bien interprété et auquel on est pris comme dans l'écoute d'un concerto dont les notes auraient été composées sur un thème universel : la supériorité que l'on doit accorder à sa vie personnelle, quitte à faire son deuil d'une vie sociale qui n'est de toute façon jamais acquise et toujours à relativiser.
Un film français dans le pur classicisme du genre. C’est-à-dire un film qui met en scène des bobos, joué par des bobos pour une histoire de bobos hors sol, le tout financé à 95% par le CNC via la taxe obligatoire sur les billets. Allégorie du cinéma germanopratin. Les chiffres des salles en atteste. Gâchis
Introduction réussie au sein du monde feutré de l'aristocratie. Karin Viard et Benjamin Biolay forment un beau tandem. Les intrigues et le dénouement autour de l'agression sont bien ficelées et haletantes. Bon film
Un bijou d'intelligence, une partition oscillant entre C. Chabrol et F. Truffaut, de parfaits comédiens et mention d'excellence à la parfaite (comme toujours et quelque soit le rôle) Karine Viard. J'ai adoré ; merci pour ce très beau film M. FITOUSSI et de nous rappeler de ne jamais nous fier aux apparences