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Laurent L
2 critiques
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0,5
Publiée le 11 avril 2021
Quel dommage… Voilà un sujet qui avait tous les ingrédients pour donner un film passionnant et merveilleux : Tahiti, ses légendes, sa politique, ses mystères, ses paysages… Au final, c’est un ratage complet qui sombre dans une réalisation plate, sans rythme, sans personnalité, sans originalité. Des plans parfois très longs et silencieux qui plombent le rythme, avec un casting visiblement d’amateurs qui joue très mal et qui n’est pas foutu de dire une réplique sans que ça sonne faux. On évite la carte postale des plages, couchers de soleil et cocotiers, mais, du coup, si l’on fait abstraction du côté mystique polynésien, ça aurait pu être tourné à Dunkerque ou Palavas. Ça ressemble à un premier film d’étudiant en cinéma débutant. Bref, un énorme gâchis.
Auteur de deux courts-métrages en une décennie, Paul Manate passe à la réalisation de son premier long-métrage qu’il titre L’oiseau de paradis. La paradis-titre fait référence à la Polynésie française et plus spécifiquement à Tahiti où le film a été intégralement tourné. Sous les tropiques, le synopsis du film nous guide vers une œuvre mystérieuse où se confronteraient vicissitudes contemporaines et légendes d’un temps révolu. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2020/08/02/loiseau-de-paradis/
L'oiseau de paradis est un titre qui fait se souvenir du film de King Vidor (1932) et de son remake par Delmer Daves, 30 ans plus tard, œuvres furieusement exotiques; exprimant une vision fort colonialiste des cultures océaniennes. Le film éponyme de Paul Manate est d'une catégorie route autre, nourri du vécu de son auteur, né à Papeete. On voudrait bien l'aimer davantage ce long-métrage qui mêle mysticisme et réalisme social mais force est de constater que le cocktail a du mal à enivrer, faute d'une architecture narrative digne de ce nom. Comme l'écrit un peu brutalement un hebdomadaire bien connu (aux avis souvent contestables d'ailleurs), L'oiseau de paradis est un conte "mi-fantastique, mi-ennuyeux" qui manque de savoir-faire dans l'assemblage de ses nombreux ingrédients. Certaines scènes ne sont pas dénuées d'une vraie beauté mais les transitions sont maladroites et on ne retrouve aucune fluidité ni lien fort dans les parcours de ses deux personnages principaux, qui représentent un peu grossièrement les contrastes de la réalité polynésienne. L'interprétation, en sus, se révèle pour le moins aléatoire du côté des seconds rôles, notamment. Malgré toute la sympathie que l'on porte au projet, le résultat s'avère moins fascinant que fastidieux, jusqu'à un dénouement pour le moins abscons. Disponible en VOD, L'oiseau de paradis devrait bénéficier d'une sortie en salles, fin juillet.
Pour son premier long-métrage, Paul Manate nous invite dans l’intimité de Tahiti, la plus vaste île de la Polynésie française. Teivi est assistant parlementaire et aide un candidat à obtenir la mairie lors des prochaines municipales. Yasmina vit quant à elle chez sa tante et son oncle depuis le décès de ses parents. Considérée comme une bonne à tout faire, elle doit s’occuper des enfants et du ménage sans broncher un mot. Pourtant Yasmina a un don et est capable de prédire l’avenir. Perdu dans des hallucinations suite à une affaire de corruption immobilière, Teivi cherche à retrouver sa lointaine cousine maorie, dans l’espoir qu’elle le guérisse. “L’oiseau de Paradis” est un conte mystique d’une douceur étrange. Le regard et les non-dits de la comédienne nous envoûtent de plus en plus chaque minute. Malheureusement, son silence n’aide pas à clarifier l’histoire qui se perd dans une intrigue maladroitement achevée. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com