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    La Loi de Téhéran
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    Christophe V.
    Christophe V.

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2022
    Une bonne claque que ce film de flics. C'est bien ça remet les pendule a l'heure, on pas dire que le genre ait été récemment epargné par des sorties de grosse merde.
    Mais là c'estsuper bien interprété, les premiers comme les seconds rôles sont excellent ! une immersion dans un milieu, dans une cité, avec un regard ,une prise de position, une maitrise de la mise en scene et du montage...what else ?
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2022
    Incroyable œuvre que ce polar venu d’Iran, qui raconte la bataille d’une équipe de policiers contre le trafic de crack dans les rues de Téhéran, décrit ici comme un véritable fléau dans la capitale perse. Ultra-rythmé, très documenté, passionnant de bout en bout, La loi de Téhéran nous apprend beaucoup sur la société iranienne contemporaine, qui plus est sous un jour qui nous est totalement étranger. Bourré de séquences génialement mises en scène, le long-métrage est porté par deux acteurs impressionnants d’intensité, Peyman Maadi et Navid Mohammadzadeh, dans les rôles du traqueur et du traqué, qui nous offrent des séquences de face-à-face et des joutes verbales d’une intensité impressionnante, qui prennent littéralement aux tripes. Un film-choc.
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2021
    Dans la continuité de son « Perpétuité plus un jour », Saeed Roustayi porte son second long-métrage avec une rage et un dynamisme, qui descend indéniablement des meilleurs polars que l’on aurait déjà rencontré. Usant du chiffre hallucinant que comptent les toxicomanes de l’Iran comme titre international, nous découvrons 6,5 millions de victimes, soit 13% de la population nationale. Et là où la nuance juridique semble ironique, c’est que malgré la peine de mort imposé pour absolument tout porteur de drogue, on ne peut freiner cet autre genre d’épidémie, qui vient compléter un portrait de la misère et d’une désolation de masse. La caméra du cinéaste iranien déambule alors dans des rues, des couloirs, des cellules ou d’autres établissements, qui étouffent autant les personnages que le spectateur, surtout celui qui n’a pas l’habitude de sortir de l’influence occidental.

    Avec une grande malice et un sens du mouvement, Roustayi dompte le chaos le temps d’une introspection et de plusieurs chroniques, qui touchent cette société dans le doute et avec une profonde addiction pour les vices. Dès les premières minutes, on nous propulse dans une course-poursuite effrénée entre un policier et un trafiquant, qui se conclut par une mise à mort silencieuse, invisible et suffocante. Dans cette même démarche, le réalisateur nous accompagnera dans une enquête, dans le but d’endiguer cette expansion du crack dans les rues, et à fortiori de limiter l’errance des toxicomanes. Il retrouve donc ses comédiens, Payman Maadi et Navid Mohammadzadeh, dans une opposition de force qui alimente sa fibre narrative. Le premier, Samad Majidi, est un flic intransigeant avec la loi et le devoir qu’il s’est confié, tandis que le second, Nasser Khakzad, est ce marginal, rêveur et à la tête d’un trafic majeur de stupéfiants dans la cité de Téhéran.

    Alors que l’on superpose des couches de maux et d’indignation, au frais d’un système judiciaire suffisant et un rapport de force biaisé par une loi, qui pousse le plus petit maquereau à prendre les plus gros risques, pour peut-être essayer de s’extirper de la masse, c’est un duel psychologique qui s’engage. Des coups bas à base de corruptions, de violence et de domination morale viennent enrichir la cellule des protagonistes, qui ont tous un point en commun, à savoir un désaccord avec la fatalité de la justice. Tout est noir ou blanc, mais la sentence semble quasiment irrévocable et invoque sans cesse une détresse, qui désarme ceux qui ont encore la force de se défendre. Mais à quel prix ? Des familles, des carrières et des idéaux brisés par la seule force du nombre et d’une traque interminable, c’est ce que surligne très clairement l’ultime plan large, qui prend aux tripes.

    Anobli par William Friedkin, « La Loi de Téhéran » (Metri Shesh Va Nim) n’est jamais mécanique, si ce n’est pour en venir explorer la psyché d’hommes et de femmes, qui ont accepté le déni comme une illusion protectrice. D’autres s’abandonnent à une dépendance, qui reflète la maladie d’une société qui ne sait plus quoi faire et qui ne sait pas comment réellement agir pour que chaque action soit pertinente et durable. Rien ne l’est ici, tout réside dans l’instant, parfois si fin qu’il ne faudrait pas grand-chose pour faire pencher la balance et c’est dans une oscillation permanente que l’œuvre nous transporte, nous terrifie et nous chante son hymne le plus torturé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 décembre 2021
    Ces dernières années le cinéma iranien nous a gâté. Que ce soit par l’intermédiaire d’Asghar Farhadi (Une séparation) ou de Jafar Panahi (Taxi Téhéran) ou Mohammad Rasoulof (un homme intègre), la patte de ces réalisateurs a marqué durablement la cinématographie mondiale. Un autre réalisateur pourrait bien rejoindre le rang des grands cinéastes venus du pays de Kiarostami : Saeed Roustayi.
    Il faut dire que son premier film La loi de Téhéran constitue d’ores et déjà un grand moment de cinéma pour cette année 2021.

    Un film qui nous mène dans les bas-fonds de la ville de Téhéran pour découvrir que la drogue, et notamment le crack, a contaminé une bonne partie de la population pauvre de cette ville. Pour lutter contre le trafic de drogue, Samad (Payman Maadi) et son équipe de policiers utilisent la manière forte.

    Les premières séquences du film sont époustouflantes. Elles montrent un talent évident de metteur en scène chez le réalisateur iranien. La manière avec laquelle il nous plonge dans les quartiers pauvres, dans les rues de Téhéran et dans les geôles d’un commissariat de police surpeuplée est fascinante. Tout comme celle avec laquelle il filme la traque les dealers, du parrain ou les scènes de confrontation devant le juge qui sont proches du documentaire. La façon dont la caméra se balade dans les couloirs sinistres du commissariat donne l’impression au spectateur d’y être.
    Un film fort, violent, sombre, sans complaisance ou la justice ne transige pas, où les flics sont soumis à une pression constante dans leur travail. La loi de Téhéran est un film qui se regarde et qui ne se raconte pas. Un vrai choc.
    https://www.hop-blog.fr/la-loi-de-teheran-film-de-saeed-roustayi/
    Abdelkader S
    Abdelkader S

    4 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2021
    entre 4 et 5
    menotté au réalisateur on est tiré, poussé , enchaîné, ressorti, les portes s ouvrent et se claquent derrière nous, pas de pause, pas le genre de film ou tu manges tes popcorn comme un bovin lobotomisé. Du cinéma qui laisse des traces et c est ce que je cherche. A voir évidemment...
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2021
    "La loi de Téhéran", thriller venu d'Iran nous tient immédiatement avec une belle scène de poursuite remarquablement filmé, l'efficacité de la mise en scène se continuant dans la 2ème partie du film quasiment en huis clos dans un univers carcéral étouffant et oppressant. Le scénario est également impeccable, très intéressant sur le plan social et politique bien que parfois un peu difficile à suivre tant les revirements sont nombreux. Les acteurs sont excellents et nous font vite oublier la barrière de la langue incarnant des personnages complexes tant du côté des policiers que du côté des accusés. Un final implacable, finalement assez attendu, et au final un film fort mais, et c'est son point faible, dénué d'émotions.
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2021
    Dès la scène d'ouverture le ton est donné dans ce polar iranien d'une noirceur absolue. Sur fond de trafic et de consommation de drogue, Saeed Roustayi nous plonge au coeur des geôles d'un commissariat où la tension va monter entre un caïd local et un policier aux méthodes peu académiques. Entre trahison, corruption et intimidation, ce film est littéralement étouffant. Pour ces dealers ou consommateurs, le spectre de la peine de mort appliquée sans distinction en Iran plane au dessus d'eux. Le seul reproche, et je ne sais pas si s'en est un, c'est que l'on n'a pas le temps de souffler, ce qui rend le film un peu oppressant. Sinon, le Grand Prix au Festival du film policier de Reims est amplement mérité.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2021
    Dans la richesse de son cinéma, il est rare que l’Iran nous rapporte un film policier de cette tenue, qui plus est dans l’environnement des narcotrafiquants et du désastre humain qu’engendre la consommation de crack. Un combat sans issue parait penser Sadam une fois bouclé positivement son dossier. Ce grand flic acharné sur les réseaux de drogue va en effet claquer la porte, conscient du travail jamais fini autour des laboratoires qui se reconstituent une fois le nouveau caïd en place. Saeed Roustayi le réalisateur combine habilement le dehors et le dedans pour nous dire aujourd’hui l’état de ce pays aussi bien malmené par ses voyous que par ses responsables. Sadam n’est pas forcément au-dessus du lot, mais agit pour le bien public. Ses manières sont expéditives, ses interrogatoires musclés. Jamais violent, mais une logorrhée impressionnante qui à terme détruit l’adversaire. Le verbe, toujours le verbe pour le cinéaste-scénariste qui en use avec autant de brio que sur la noirceur de ses images oppressantes. L’opposition de deux excellents comédiens Payman Maadi et Navid Mohammadzadeh couronne ce polar inhabituel dans un pays peu coutumier du genre. La déflagration est payante. AVIS BONUS De la lecture collective au plateau de tournage, des répétitions à la mise en place des décors, il ne manque quasiment rien à cet excellent making of
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2021
    Très bon polar, surprenant avec des personnages à la fois nuancés, retors et avec de fortes convictions, que nous n'attendions pas dans ce contexte (fausses idées médiatisées). La qualité des dialogues nous dévoile la personnalité d'un parrain au moins aussi complexe que celle d'un Don Corleone...

    L'histoire, on le comprend vite, est compliquée avec plusieurs tiroirs plus ou moins communicants, mais Saeed Roustayi prend son temps (131 mn) pour nous faire comprendre ce qu'il est important de comprendre.

    Studio Ciné Tours août 21
    AZZZO
    AZZZO

    302 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2021
    Formidable film de Saeed Roustayi qui nous donne à voir l'Iran sous un angle inédit : la lutte de la police de Téhéran contre le trafic et la consommation de drogue. Sujet sensible au pays des Ayatollahs. Une manière habile de montrer la réalité de la société iranienne sous le glacis trompeur de la morale religieuse.
    La réalisation est magistrale, le scénario est haletant, la mise-en-scène discrète mais diablement efficace. Peyman Maadi est une nouvelle fois extraordinaire en policier devant jongler avec ses supérieurs, sa famille, la morale et la corruption.
    Le seul reproche que l'on peut faire à ce film est la part belle qu'il donne au chef du réseau, lui laissant dérouler un long réquisitoire pour justifier ses actes. Que la détresse sociale puisse attirer sur le chemin de la délinquance est un processus compréhensible, que la misère absolve des crimes commis est plus discutable.
    Jules Bancharel
    Jules Bancharel

    7 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2021
    J'avoue que je m'attendais à mieux après avoir lu le pitch, mais l'ambiance est tellement spéciale à chaque scène du film qu'on a presque l'impression de regarder du théâtre. C'est un bon mélange de scènes dérangeantes et drôles voire absurdes, avec quelques scènes d'actions qui mettent un peu de rythme
    Matthieu Ferrari
    Matthieu Ferrari

    5 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2021
    Un drame haletant aux allures de thriller avec de superbes performances d'acteurs.
    Critique vidéo: https://youtu.be/FtRleiu3whU
    William Dardeau
    William Dardeau

    32 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2021
    Cette immersion dans le trafic de drogue à Téhéran est remarquablement filmée ; on retiendra en particulier une scène d’ouverture impressionnante, ainsi que celles dans la prison. Le rythme ne faiblit pas, les personnages sont bien campés et le scénario est très solide. A inscrire d’urgence parmi les polars urbains de haute volée.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2021
    La Loi de Téhéran est une sacrée claque signée Saeed Roustayi.
    Je ne m'attendais vraiment pas à tomber sur un film mêlant policier et social (puisque le film s'articule autour du trafic de drogue enlisant toute une partie de la population iranienne) avec autant de brio.
    Le film démarre par une scène de poursuite absolument parfaite : haletante, prenante et se terminant par un plan particulièrement glaçant.
    Et le reste du film tient avec succès le rythme et la virtuosité de cette première scène. Il réussit notamment l'exploit de nous faire éprouver beaucoup d'empathie pour le personnage de trafiquant de drogue alors qu'il nous était présenté en tout début de film comme un personnage cruel.
    Les acteurs sont franchement convaincants.
    A voir absolument.
    Bdfoucher
    Bdfoucher

    51 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 octobre 2021
    Excellent film. Une authentique descente dans le monde de la drogue en Iran, du consommateur au couloir de la mort au travers d’un thriller tres rythmé qui donne à voir les coulisses de la police et la justice. Un jeune réalisateur, Saeed Roustayi (né en 1989) , qui n’a pas dû ménager sa peine pour obtenir les autorisations de filmer dans ce pays si méfiant vis à vis du cinéma mais où l’on tourne bon an mal an 120 films et de très remarquables séries. Le film met aux prises le policier Samad Majidi (Peyman Maadi) à un gros bonnet de la drogue, Naser Khakzad (Navid Mohammadzadeh) qui est dénoncé par son ex-petite amie Elham (Parinaz Izadyar - à voir dans Life and a day ou Shahrzad) et qui sera finalement condamné à la peine capitale et exécuté. L’intérêt du film tient bien sûr à cette descente dans les coursives de l’appareil policier, carcéral et judiciaire, tout autant qu’à la façon dont sont traités les personnages, à la manière de Dostoïevski. Le film ne désigne ni les bons, ni les méchants et laisse au spectateur le soin d’être confronté à la réalité sociale d’individus qui luttent pour survivre dans les bas fonds Téhéranais, qui ont tous une cohérence interne puissante et de bonnes raisons ou de bonnes excuses d’être ce qu’ils sont devenus. Ni les policiers, ni le juge ( Farhad Aslani) n’échappent tout à fait à ce “line up” dérangeant. C’est la loi de Téhéran qui in fine fait le tri, sans aucune circonstance atténuante. Le rideau tombe à cet instant laissant l’amère impression que dans tout ce gâchis humain, justice n’est pas complètement rendue. Ce n’est pas dit, c’est senti. C’est l’Iran… où deux millions de spectateurs ont vu ce film. C’est dire s’il parle …
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