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    La Loi de Téhéran
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    218 critiques spectateurs

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    Gregory R.
    Gregory R.

    13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juin 2022
    Sensationnel, un choc. On est pris du début à la fin, c'est extrêmement bien joué et filmé, le scénario est plein de rebondissements et les personnages complexes. Le meilleur film que j'ai vu cette année.
    Roub E.
    Roub E.

    958 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juin 2022
    Il y a des films comme ça qui laisse immédiatement une empreinte. Dès le début avec la scène de descente de flics dans le bidonville je me suis dis que j’étais devant un grand film. « La lois de Téhéran » est un polar froid qui raconte son histoire de manière presque documentaire mais qui n’oublie pas de faire du grand cinéma avec une mise en scène virevoltante et une écriture très soignée de ses personnages. Ça prend au tripes, c’est brillant, très réfléchi et ça apporte une vision de l’Iran actuel que j’étais loin d’imaginer comme cela.
    Tarek R.
    Tarek R.

    24 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2022
    J'ai impatiemment attendu ce film. Le soufflet est très vite retombé.
    Lent, lent et lent. Le doublage en français n'a pas arrangé les choses.
    Où l'on voit un Téhéran pas vraiment différent de n'importe quel endroit du monde : drogue, misère, criminalité...
    J'ai zappé au milieu.
    GéDéon
    GéDéon

    86 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2022
    En 2019, le réalisateur iranien Saeed Roustayi livre un thriller efficace. Tout en peignant avec justesse le portrait de deux hommes (un flic et un baron de la drogue), le cinéaste porte un regard sans concession sur le système pénitencier et judiciaire de son pays. Avec un caractère de quasi documentaire pour un spectateur occidental (l’addiction au crack d’une frange de la population, l’entassement des détenus dans les geôles, etc.), le film possède également une mise en scène soignée. Des séquences de perquisition à celles du procès tout est extrêmement fluide. En outre, le parti pris de ne porter aucun jugement sur le truand mais au contraire d’expliquer son cheminement social et intellectuel, apporte une profondeur psychologique au récit. Bref, un film accompli dont l’excès de dialogues finit néanmoins par nuire au rythme.
    Guillaume
    Guillaume

    112 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2022
    Une mise en scène qui prend aux tripes, un rythme constant, sans temps mort et des acteurs convaincants : un polar à haute densité dont on ne ressort pas indemne.
    Les messages, percutants, laissent peu de place à l'interprétation : du cinéma engagé.
    chocoremjo
    chocoremjo

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2022
    C'est très bien joué. Le sujet est très sérieux donc c'est très informatif mais pas relaxant du tout.
    Serpiko77
    Serpiko77

    59 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mars 2022
    Excellent polar traitant d'un sujet, les ravages que le crack est en train de faire en Iran, totalement méconnu en France.
    Œuvre à la fois spectaculaire et quasi-documentaire, il est impossible de rester de marbre devant ce thriller sociale.
    En plus la mise en scène est tellement bonne qu'on ne s'ennuie pas une seconde jusqu'au dénouement et le jeu des deux acteurs principaux transpire de justesse.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    88 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2022
    Polar iranien sec, nerveux, social quasi documentaire sur la brigade des stup à Téhéran. Quelques longueurs parfois mais des scènes marquantes et des personnages extrêmements bien écrits et interprétés.
    Bmr Mam
    Bmr Mam

    8 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2022
    💖 👏 La loi de Téhéran de l'iranien Saeed Roustayi : sans aucune doute le film de l'été à voir et à ne pas manquer.
    Un polar iranien, tourné là-bas par des iraniens : l'affiche est alléchante et rares sont les occasions de mieux connaître ce pays mal-aimé (et d'écouter de l'iranien en VO !).
    Le thriller commence lors d'une descente de police par une course poursuite haletante dans les ruelles de la ville.
    Du déjà vu, c'est même un peu longuet, où va-ton Saeed ?
    Et puis la chute, c'est le cas de le dire, une chute qui laisse le spectateur pantois sur son siège, bouche bée, alors là !!!? voici donc les lois de Téhéran qui n'ont pas grand chose à voir avec les nôtres ... et c'est parti pour deux heures sans temps mort, deux heures de scènes hallucinantes : les sdf toxicos qui vivent dans les tuyaux, la perquise chez la femme du dealer, et puis toutes ces scènes inoubliables du commissariat-prison, ...
    C'est filmé presque comme un reportage : l'idée de départ était celle d'un documentaire, tant du côté des camés que du côté de la brigade des stups.
    Des personnages complexes et attachants, des acteurs très convaincants (et quasi inconnus chez nous forcément), presqu'aucune fausse note (celle de l'interrogatoire de la nièce peut-être ?).
    Une intrigue suffisamment complexe pour nous permettre de saisir quelques tensions et pressions de la société iranienne moderne.
    Bref, un excellent moment d'un cinéma original et une belle occasion de voyager à Téhéran au-delà des clichés habituels.
    Sergevideo
    Sergevideo

    14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 février 2022
    Quel choc !!!

    Chef d'oeuvre à ne pas manquer. L'un des films majeurs de 2020.
    Thriller iranien haletant (pléonasme volontaire ) avec des vertus de documentaire. Scénario, jeu des acteurs, tournage, montage tout est parfait.
    Je recommande vivement.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 072 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2022
    La loi de Téhéran, c'est un peu Bac Nord en bien.

    Le film de Saeed Roustayi tire sa force de son rythme effréné et de son ambigüité. Si on commence bien par suivre les policiers, à s'intéresser à leurs intrigues internes, promotion, vie familiale, etc, on comprend bien vite qu'ils ne sont pas tout blanc. Et c'est là que le film va basculer son point de vue et opter pour celui du trafiquant de drogue. C'est un choix payant puisque c'est finalement c'est lui qui est le plus beau personnage du film. Il a beau être un véritable enfoiré, on se retrouve à avoir plus d'empathie pour lui que pour les policiers. Les séquences "émotions" du film sont centrés sur lui, sur ses états d'âme.

    Pour le dire simplement, Saeed Roustayi a réussi à faire de son méchant un beau personnage tragique. Rien n'excuse ce qu'il a fait et pourtant il est terriblement humain. On est loin des clichés des narcotrafiquants des films avec des méchants très méchants totalement unilatéraux. Disons qu'on a une écriture qui rend véritablement hommage au personnage, en en faisant un être humain avec des faiblesses, des motivations qui sont compréhensibles par le spectateur.

    Donc rien que pour ça le film est réussi, c'est tellement rare dans ce genre de film d'avoir un antagoniste aussi réussi et crédible.

    Et de manière générale, le film est crédible, le film ne ralentit jamais, les arrestations s'enchaînent, les interrogatoires se succèdent, sans qu'on sache d'ailleurs trop combien de temps s'est écoulé entre chaque scène (c'est peut-être le défaut du film, le manque d'indicateurs temporels). On est happé par la frénésie de ce qui se passe à l'écran. La caméra à l'épaule va renforcer ce côté pris sur le vif et dynamique.

    Ce qui fait qu'à l'arrivée on a un film vraiment prenant grâce à sa mise en scène efficace et qui arrive à sortir des sentiers battus grâce à ses qualités d'écriture des personnages.
    Jorik V
    Jorik V

    1 274 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2022
    Le cinéma iranien ne nous avait pas vraiment habitué à ce type de films et c’est ce qui nous surprend d’autant plus. Vendu comme un film policier sous tension et sans concession, « La loi de Téhéran » est plutôt une plongée dans la misère et les trafics de la capitale iranienne d’aujourd’hui, le film abandonnant assez vite le côté thriller pour une dissection sociale d’un pays gangréné par la corruption et l’usage de drogues dures. C’est pourquoi il pourra en décevoir certains venus pour se régaler d’un suspense à couper le souffle. Et on ne peut pas dire que ce soit sa première qualité bien que quelques scènes de la première partie soient particulièrement prenantes. Le long-métrage est très bavard et pas forcément facile d’accès mais il sait captiver son spectateur, même dans sa seconde partie plus posée et psychologique.



    Bref, on est loin des films de Kiarostami ou Panahi mais certains aspects de « La loi de Téhéran » peuvent le rapprocher de certaines œuvres d’Asghar Farhadi. Imposant sur la forme, cette plongée infernale dans les dédales de la drogue ose un changement de point de vue assez déroutant mais conduit de manière assez progressive et fluide pour ne pas perdre le spectateur. On suit d’abord un trio de flics bien déterminés à mettre sous les verrous un ponte de la drogue locale, qui n’apparaîtra qu’à un bon tiers du film, pour ensuite se focaliser sur ce dernier. Le film brouille même les pistes dans son discours en nuançant intelligemment les caractères établis, les bons n’étant pas si irréprochables que prévu et le méchant n’étant pas si mauvais qu’attendu. En évitant tout manichéisme, le cinéaste débutant Saeed Roustayi marque des points, surprend et donne une profondeur insoupçonnée à son premier long-métrage. Il aurait cependant gagné à parfois faire des pauses dans les tunnels de dialogues qui constituent les joutes verbales du film. C’est peu dire qu’il faut une attention de chaque instant pour ne pas être largué. On est face à une œuvre qui demande beaucoup à son spectateur au niveau de l’implication.



    Certaines séquences sont sans conteste à couper le souffle. Pas au niveau du spectaculaire et de l’épate tels qu’on pourrait les imaginer mais plutôt dans le choix des décors (la descente dans un terrain de construction en début de film est impressionnante par son ampleur) et des scènes de foule (les scènes de prison). Lors de ces dernières, il filme tous ces figurants censés être des toxicomanes comme une armée de zombie et vu leur faciès on se demande d’ailleurs s’il n’a pas recruté de véritables drogués. Ces scènes mettent mal à l’aise et sont suffocantes. Elles montrent la déliquescence d’une société où les inégalités sont flagrantes et où ceux qui en sont exclus se suicident à petit feu au crack. Les petits arrangements entre policiers et les paradoxes administratifs sont également pointés du doigt et il est étonnant que la censure iranienne ait laissé passer certains aspects d’un scénario méticuleux et qu’on devine le fruit de longues recherches. Avec « La loi de Téhéran », on est presque dans du docu-fiction. Et lorsque la tragédie pointe le bout de son nez vers la fin, on se dit que le film policier n’était que le déguisement d’une descente aux enfers psychologique et sociale magistrale mais parfois ténue. Un sacré morceau de cinéma qui épate autant qu’il choque mais qui pourra en laisser certains de côté par sa densité. Un chaos asphyxiant mais magnétique qui vous tient pendant deux heures où il faut clairement s’accrocher. Mais peut-être pas non plus le chef-d’œuvre que certains voudraient faire croire...



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    Jipéhel
    Jipéhel

    39 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2022
    Les portes claquent

    C’est le 1er film de Saeed Roustayi, cinéaste iranien de 32 ans, et c’est un véritable coup de poing. En Iran, la sanction pour possession de drogue est la même que l’on ait 30 g ou 50 kg sur soi : la peine de mort. Dans ces conditions, les narcotrafiquants n’ont aucun scrupule à jouer gros et la vente de crack a explosé. Bilan : 6,5 millions de personnes ont plongé. Au terme d'une traque de plusieurs années, Samad, flic obstiné aux méthodes expéditives, met enfin la main sur le parrain de la drogue Nasser K. Alors qu’il pensait l'affaire classée, la confrontation avec le cerveau du réseau va prendre une toute autre tournure... 134 minutes étouffantes, oppressantes, haletantes, incandescentes, qui passent à toute allure dans un véritable tourbillon. Un film qui, d’entrée, frappe très fort et ne nous lâche plus un seul instant.
    Le phénomène de l'addiction au crack en Iran, au centre de La Loi de Téhéran, est très peu connu du public occidental. Ces dernières années, la toxicomanie a changé de visage en Iran. Elle est sortie de la clandestinité pour se révéler au grand jour. De plus en plus de toxicomanes sont visibles dans la rue. Chaque jour, ce sont plus de 10 tonnes de drogue qui sont consommées en Iran ! C’est ce constat qui a donné l’idée à ce jeune cinéaste de réaliser d’abord un documentaire, avant que la fiction ne s’impose. Pour commencer sa recherche, Saeed Roustayi a passé plusieurs jours à la brigade des stupéfiants, puis en prison et au tribunal. Une immersion qui a permis au metteur en scène de mieux comprendre la situation des toxicomanes inculpés, mais aussi de rencontrer des policiers et un juge dont les conseils ont été précieux. Ce film oscille entre polar, film de procès, cinéma de genre voire comportementaliste. Le réalisateur a évidemment dû faire face à la censure iranienne. Après un combat de 7 mois, il n’a concédé que de légers changements qui ne changeaient profondément son projet. On est sans cesse partagé entre les deux parties qui s’affrontent ? Difficile de s’apitoyer sur le sort réservé – hormis la peine de mort, qui on le voit, ne résout rien – à des trafiquants dont les méthodes donnent la nausée. Mais que penser, a contrario, des méthodes policières et judiciaires ? A aucun moment ce drame n’est binaire ou manichéen. Je vous laisse juge à votre tour.
    Côté casting, deux grands acteurs, Navid Mohammadzadeh et surtout Payman Maadi, repéré il y a plus de 10 ans chez Asghar Farhadi entre autres dans La Séparation. A noter l’apparition de la très jolie Parinaz Izadyar. Mais, tous les comédiens, de la tête d’affiche jusqu’au plus petit rôle sont à réunir dans les mêmes éloges. La mise en scène est virtuose en particulier les scènes de foule très impressionnantes. Ce film était considéré comme indésirable, ce qui a entraîné beaucoup de pressions. Une fois qu'il a été tourné, c'est la brigade des stupéfiants qui a cherché à empêcher sa sortie. La Loi de Téhéran est devenu un des plus gros succès populaires en Iran. Un succès qui vient donc de sa véracité, et du processus d'identification qu'il suscite auprès du public. Polar, action, drame, docu, film social ? Tout cela à la fois mais simplement un très grand film.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2022
    Cette œuvre est magistrale. Planté au cœur d’une enquête contre un trafic de drogue, ce film en dit énormément sur tout l’état d’un pays, l’Iran ; au bord du chaos. Dès la première course poursuite dans le dédale des rues pauvres de Téhéran, on est happé par ce polar sur l’enfer du crack. Et des scènes aussi époustouflantes que la première, ce film en regorge. Placé du point de vue du flic qui brigue un poste de commissaire, on perçoit très vite qu’il a des pieds d’argile. On a beau être flic et pouvoir faire appliquer la loi selon ses propres règles ; on peut vite basculer du côté des inculpés. Dans ce pays, la justice, la police et plus largement toute la société est gangrenée. Ce flic arrête plus vite que l’on ne le pense le parrain local, et là Saeed Roustayi, digne héritier d’un cinéma iranien qui lui se porte bien, fait un pas de côté. A partir de là, nous suivrons deux hommes qui jouent chacun leur vie. Le trafiquant dispose de quelques heures pour trouver dans son réseau celui qui viendra sauver sa tête ; le flic verra sa vie et sa carrière pulvérisée si le premier trouve la faille légale pour lui échapper. Le décor est planté pour un polar social ambitieux à la réalisation virtuose mais sans effet de manche. William Friedkin, réalisateur en son temps du fameux « French connection », dit même qu’il s’agit d’un des plus grands thrillers qu’il n’ait jamais vu. Ce genre de compliment place ce long métrage super haut dans la hiérarchie du cinéma mondial. Rarement film de deux heures m’aura autant tenu en haleine, paradoxe pour un film très souvent en quasi huis clos asphyxiant et extrêmement bavard.
    Et pour finir avec ce chef d’œuvre, j’ai pu lire : « …l’enjeu pour ce peuple est de sortir de la pauvreté. A commencer par les policiers, prêts à toutes les corruptions ou tous les mensonges pour monter les marches de la hiérarchie ou simplement augmenter leur pouvoir d’achat, en se payant sur la peau des délinquants. Même les dealers de bas étage font figure de résistants face au chaos économique et social qui gangrène l’Iran… on est révolté par les méthodes expéditives de la police et de la magistrature… les malfrats obéissent finalement aux mêmes règles que les institutions chargées de faire régner l’ordre, c’est-à-dire la loi du plus fort ».
    Au terme du film on réalise que la vie est belle dans nos pays démocratiques.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    Hervé L'Her
    Hervé L'Her

    5 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2022
    Belle et intéressante présentation de la brigade des stups en Iran.
    La VO sous-titrée est un peu difficile à suivre au début. Le farsi n'est vraiment pas une langue habituelle.
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