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    La Loi de Téhéran
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    Jean-Flavien P
    Jean-Flavien P

    24 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 août 2021
    Vu au Festival du film policier cette année, ce fut de loin, et le niveau était relevé cette année (ironique), le plus mauvais de tous. Très difficile de ne pas mourir d'ennui. Je lis les critiques presse dithyrambiques et là, encore maintenant, je ne sais pas si je dois en rire ou pleurer. Tout comme Titane, bien que différent et moins arrogant, fuyez!!!
    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2021
    En attendant le nouveau Farhadi (décevant ces dernières années) et sans nouvelles de Jafar Panahi, voici le nouveau film de Saeed Roustayi, jeune réalisateur iranien de trente et un ans. Cela part très fort, une course poursuite haletante qui se termine par une scène terrible. Plus calme par la suite mais tout de même bien nerveux, on plonge dans la lutte quotidienne contre le trafic de crack qui gangrène de plus en plus la société iranienne. pretexte à un face à face policier/trafiquant très prenant. L'ensemble est bien écrit, superbement mais simplement mis en scène et bien interprété. On ne s'ennuie pas une minute. Peut être pas le meilleur thriller jamais vu (comme nous le William Friedkin sur l'affiche), mais un polar très bien ficelé et donc très efficace. Et un certain portrait sans concession de l'Iran d'aujourd'hui. Une belle surprise.
    Redzing
    Redzing

    1 112 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2021
    La promo française de ce polar iranien a allègrement mis en avant son adoubement par William Friedkin. Pour autant, ne vous attendez pas à du « Iranian Connection », où des poursuites endiablées se déroulent durant deux heures. Ici, Saeed Roustayi cherche à avant tout à dresser un portrait social de la consommation et la vente de crack en Iran. Ainsi, après un premier acte sur les nerfs où des policiers traquent et appréhendent un baron de la drogue, on aura le droit à une plongée dans l’univers carcéral et judiciaire local. Le film se veut presque documentaire, avec caméra à l’épaule, plans serrés, et constat amer sur les ravages de la drogue. En effet, le crack brise en permanence des vies, qu’il s’agisse des junkies au fond du trou, des vendeurs arrêtés qui seront écrasés par un système judiciaire implacable jusqu’à en devenir absurde, ou des policiers qui y sacrifient leur mariage. Tout ceci sera évoqué dans un tourbillon qui happe le spectateur sans lui laisser de répit. Outre cette vision sociale, l’originalité du film tient dans ses deux protagonistes. L’un est un policier intègre mais arriviste, et pour le moins expéditif, aux méthodes douteuses. Il incarne un système qui veut anéantir la drogue, sans comprendre que le problème ne sera pas résolu en tapant plus fort sur les miséreux. L’autre est un trafiquant qui certes se moque des conséquences de ses produits, mais veut avant tout mettre sa famille à l’abri du besoin. On échappe donc aux clichés du gros bonnet cruel et redoutable. Les portrait sont ici humains et authentiques, privilégiant l’émotion à l’enquête.
    PLR
    PLR

    465 abonnés 1 558 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2021
    Dans les scénarios sur fond de scènes de vie en Iran, la police religieuse, la police politique, l’ultra-conservatisme des mollahs, les gardiens de la révolution, tout ça, ne sont habituellement jamais très loin. Ici il n’en est rien. Une fiction policière au schéma assez classique, inspirée de situations bien réelles, qui auraient pu se dérouler dans à peu-près n’importe quel pays confronté à la consommation et donc au trafic de stupéfiants. On est manifestement assez loin d’un jeu du chat et de la souris du scénariste et réalisateur avec les autorités morales, religieuses et politiques tel que cela émergeait dans d’autres films iraniens comme, par exemple, « Une séparation » (2011), « Taxi Téhéran » (2015) ou « Le client » (2016). Propos centré ici sur une enquête de police, avec les méthodes qui conviennent à la lutte contre le trafic de substances illicites, qui ne seraient peut-être pas toujours considérées très orthodoxes par le commun des spectateurs d’un pays de droit(s) mais sans aucune dénonciation particulière du régime et de ses institutions ni policières, ni judiciaires. Le scénario étant centré sur la traque policière et le ficelage de l’enquête pour le procès (même en Iran, il faut manifestement des preuves solides contre les trafiquants identifiés !), les liens de cause à effet de ces trafics et des additions délétères qu’ils alimentent dans la population resteront effleurés. Ce n’est en effet pas le sujet de ce film. Ça aurait pu l’être mais au prix d’une censure renforcée certainement. Car dans un pays qui a hissé le puritanisme moral et religieux comme mode de fonctionnement et repères publics, dont la population souffre énormément de l’opprobre des autres Nations et des sanctions économiques qui vont avec, entraînant une paupérisation de nombreuses couches sociales, comment se fait-il qu’il puisse y avoir des acheteurs des substances toxiques et interdites ? Au détour d’un dialogue, on apprendra que se procurer le linceul d’un défunt coûte un bras à sa famille, mais par contre l’achat du crack, non ? L’augmentation de la consommation tire la production et fait baisser les prix, stimulant le marché. Mystérieux Iran.
    Henning P
    Henning P

    61 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 août 2021
    Plongée dans la lutte contre les trafiquants de drogue à Téhéran, fléau qui touche plus de 6,5 millions de personnes en Iran. (d'ailleurs 6,5 c'est le titre du film en iranien).
    Le film ne juge pas les protagonistes mais nous livre une vision sombre et terrible de la situation. Du trafiquant au lieutenant chargé de l'arrêter on connaît peu à peu les motivations de chacun et leur histoire est intéressante.
    Le film est intense du début à la fin et, mis à part l'avant dernière scène avec le neveu de Nasser, on a peu de respiration et de moments calmes.
    Très bonne interprétation et excellente mise en scène.
    Je recommande.
    18//20
    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2021
    C'est un regard très "tonique" que porte le film , sur la drogue et ses cartels iraniens...Qu'elle est la part de vérité, la part de fiction , c'est assez difficile à préciser, ....Mais cela semble plutôt vécu....La réalisation est millimétrée, entre le monde de la prison, le monde des trafiquants, et celui des victimes, le film fourmille non pas d'action, mais de dialogues qui mettent en place, différents puzzles et permettent au spectateur de s'immiscer, dans un monde où le danger est permanent....Le film a des moments saisissants comme la fin du film, et fait des révélations pertinentes, je pense, sur le milieu, notamment sur un gros bonnet local (le film se passe à Téhéran )....Il ne s'agit plus de sentiments, quoique ceux exprimés, montrent la valeur accordée à la vie humaine, et montre que ces "mafieux" peuvent avoir du cœur, le spectateur pouvant être pris en porte à faux par les valeurs du film...L'ambiance est un peu celle de Le Caire confidential, même type de personnages, même scénario nerveux et pointu , (avec des passages où l'on peut se sentir perdu ( du jour au lendemain, Khakhzad porte une barbe (ellipse temporelle en fin de film)...Le film peut sembler difficile , mais in fine il se révèle très intéressant, émouvant, et peut être même "pédagogique" Une belle surprise de cet été...Je conseille
    Cinévore24
    Cinévore24

    342 abonnés 704 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2021
    Une plongée d'une grande justesse et efficacité dans les arcanes de la police et de la justice iranienne face au trafic de drogue qui gangrène le pays.

    Entre drame social et polar brut, un film de très bonne tenue, évitant intelligemment le discours manichéen et moralisateur, et servi par un très bon casting.
    Une belle réussite, à découvrir.
    CH1218
    CH1218

    198 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2024
    Une plongée haletante dans la dure réalité sociale et politique d’un pays qui recense pas moins de 6,5 millions de consommateurs de produits stupéfiants. Impeccablement filmé, rythmé et interprété, « La Loi de Téhéran » est un polar d’une grande maîtrise, cru, intense et nerveux qui annonce sa couleur dès sa frénétique ouverture. C’est le premier film iranien que je vois et franchement, je n’ai pas été déçu. A découvrir d’urgence.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    205 abonnés 2 852 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juin 2024
    Ce n'est pas l'enquête qui est remarquable avouons le; Les passages à tabac consécutifs mènent nécessairement à un suspect tout désigné qui finira par payer. Non, ce qui est remarquable, c'est l'aspect personnel et la façon de traiter sans détour un traffic qui ne trouvera jamais d'issue. L'interprétation et le fond sont irréprochables.
    Guillaume
    Guillaume

    111 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2022
    Une mise en scène qui prend aux tripes, un rythme constant, sans temps mort et des acteurs convaincants : un polar à haute densité dont on ne ressort pas indemne.
    Les messages, percutants, laissent peu de place à l'interprétation : du cinéma engagé.
    mat niro
    mat niro

    353 abonnés 1 823 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2021
    Dès la scène d'ouverture le ton est donné dans ce polar iranien d'une noirceur absolue. Sur fond de trafic et de consommation de drogue, Saeed Roustayi nous plonge au coeur des geôles d'un commissariat où la tension va monter entre un caïd local et un policier aux méthodes peu académiques. Entre trahison, corruption et intimidation, ce film est littéralement étouffant. Pour ces dealers ou consommateurs, le spectre de la peine de mort appliquée sans distinction en Iran plane au dessus d'eux. Le seul reproche, et je ne sais pas si s'en est un, c'est que l'on n'a pas le temps de souffler, ce qui rend le film un peu oppressant. Sinon, le Grand Prix au Festival du film policier de Reims est amplement mérité.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2022
    Incroyable œuvre que ce polar venu d’Iran, qui raconte la bataille d’une équipe de policiers contre le trafic de crack dans les rues de Téhéran, décrit ici comme un véritable fléau dans la capitale perse. Ultra-rythmé, très documenté, passionnant de bout en bout, La loi de Téhéran nous apprend beaucoup sur la société iranienne contemporaine, qui plus est sous un jour qui nous est totalement étranger. Bourré de séquences génialement mises en scène, le long-métrage est porté par deux acteurs impressionnants d’intensité, Peyman Maadi et Navid Mohammadzadeh, dans les rôles du traqueur et du traqué, qui nous offrent des séquences de face-à-face et des joutes verbales d’une intensité impressionnante, qui prennent littéralement aux tripes. Un film-choc.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    354 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2021
    Samad, flic obstiné, met enfin la main sur le parrain de la drogue Nasser K. Alors qu’il pensait l'affaire classée, la confrontation avec le cerveau du réseau va prendre une toute autre tournure...

    C'est une réalisation de l'Iranien Saeed Roustayi qui en a aussi écrit le scénario. Ce film policier a reçu le Grand Prix et Prix de la Critique au Reims Polar, sans oublier sa sélection officielle de la Mostra de Venise 2019.

    Depuis sa sortie mercredi, je n'ai vu que des éloges sur ce film et j'en attendais surement trop. En effet, malgré que je l'aie trouvé bien, je pensais avoir mieux.

    On ne va pas se mentir, le fait que ce soit un long-métrage Iranien joue beaucoup dans sa hype. En effet, il y a un côté oriental dans son style qui dénote avec le schéma occidental. Pour ma part, j'ai trouvé l'approche par rapport au système policier et juridique Iranien intéressant. Alors certes, cela ne permet pas de se faire une vérité figée à travers un seul film, mais cela donne des pistes. Toute cette partie est relativement bien faite. Déjà dans le fonctionnement de cette brigade luttant contre des malfrats, après la plongée dans une prison aux conditions d'insalubrité effarante, puis enfin pour répondre face au juge. Des procédées bien détaillés.

    Par contre, le film veut justement peut-être montrer un peu trop de choses. On va facilement dévier de l'axe principal pour se perdre dans ces thèmes plus secondaires.

    L'histoire principale est prenante. Entre la recherche de ce trafiquant notoire, puis la volonté de le faire craquer. L'intensité est bien présente. Dommage justement que les "à côté" ajoutent parfois des passages faisant trainer le tout en longueur. Je pense que se recentrer un peu sur le cœur n'aurait pas fait de mal.

    D'autant plus que finalement les personnages principaux policier ne sont pas super bien exploité. On voit leur comportement sans rien connaitre à leur histoire. Il est alors difficile de situer leur moralité, ou leur motivation. Cela n'empêche pas Payman Maadi et Houman Kiai d'être deux excellent acteur, impliqué dans leur rôle. J'ai le préfére dans sa profondeur est le trafiquant. On le cerne assez bien jusqu'à l'humaniser dans ce qui l'a entrainé sur cette pente du crime. Navid Mohammadzadeh m'a totalement bluffé dans son interprétation.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    686 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2021
    L’intelligence de Metri Shesh Va Nim consiste à nous convaincre de l’absurdité d’une loi – celle qui condamne à mort quiconque est surpris à consommer ou à vendre de la drogue au-delà d’une certaine quantité – par la redistribution permanente des rôles qui s’y opère, à laquelle correspond une liberté esthétique et tonale fort à propos. Nous avons l’impression de voir entremêlés des films issus de genres différents : polar nerveux lors de la traque initiale, pamphlet politique, documentaire sur les conditions de détention des prisonniers, réflexion sur le service de son pays par le biais d’un policier dont l’incorruptibilité ne suffit pourtant pas à le préserver en accord avec ses principes moraux. L’art du long métrage réside aussitôt dans l’entrelacs de l’individuel et du collectif : sa façon de placer ses personnages dans des espaces remplis de masses populaires que l’on déplace d’un endroit à l’autre, qui partagent une même déshumanisation, incarne par la mise en scène l’injustice fondamentale d’une loi qui non seulement ne résout pas les problèmes liées à la drogue, mais qui place les individus dans une position de coupables par défaut. Il suffit de voir la facilité avec laquelle les accusations glissent depuis Naser vers Samad pour apprécier ce règne de la suspicion collective. Le film a l’audace de révéler l’inutilité d’une loi qui empire les choses ; ce faisant, il déplace la question de la drogue non en se contentant d’en punir les détenteurs, mais en exhibant les fractures et les incomplétudes d’une société qui pousse ses citoyens à en consommer comme seule échappatoire accessible à la précarité environnante. Une œuvre très aboutie, remarquablement mise en scène.
    AZZZO
    AZZZO

    301 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2021
    Formidable film de Saeed Roustayi qui nous donne à voir l'Iran sous un angle inédit : la lutte de la police de Téhéran contre le trafic et la consommation de drogue. Sujet sensible au pays des Ayatollahs. Une manière habile de montrer la réalité de la société iranienne sous le glacis trompeur de la morale religieuse.
    La réalisation est magistrale, le scénario est haletant, la mise-en-scène discrète mais diablement efficace. Peyman Maadi est une nouvelle fois extraordinaire en policier devant jongler avec ses supérieurs, sa famille, la morale et la corruption.
    Le seul reproche que l'on peut faire à ce film est la part belle qu'il donne au chef du réseau, lui laissant dérouler un long réquisitoire pour justifier ses actes. Que la détresse sociale puisse attirer sur le chemin de la délinquance est un processus compréhensible, que la misère absolve des crimes commis est plus discutable.
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