Mon compte
    La Femme De Mon Frère
    Note moyenne
    2,8
    1086 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Femme De Mon Frère ?

    111 critiques spectateurs

    5
    10 critiques
    4
    23 critiques
    3
    19 critiques
    2
    20 critiques
    1
    23 critiques
    0
    16 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Logi L
    Logi L

    33 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juin 2019
    Bienvenue au Québec fraternel!
    Sans vouloir faire de pléonasme bien sûr...
    Le duo d’acteurs, ici frère et sœur, nous emmène sur une belle balade familiale mêlant amour collectivement égoïste et des peurs foutrement du quotidien au bord du lac de Montréal!
    On rigole bien, l’ordre des images est tout aussi présent que l’énergie sociale que détient l’actrice principale!
    À voir pour se détendre .
    Paul Roux
    Paul Roux

    10 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2019
    Je peux comprendre certaines des critiques suscitées par « La femme de mon frère ». Mais reprocher à Monia Chokri d’avoir fait du Xavier Dolan, vraiment ? À moins qu’il y ait chez le réalisateur de « Juste la fin du monde » ou de « Mommy » un humour désopilant qui m’a complètement échappé jusqu’ici. En revanche, il est vrai que ce premier long métrage est un peu… long. Un montage plus serré aurait rendu, il me semble, cette comédie encore plus enthousiasmante.
    Cela dit, il y a dans le film de Monia Chokri au moins deux longues scènes qui sont déjà de petits chefs-d’œuvre : celle du restaurant italien et celle du grand repas de famille où la « femme du frère », cette blonde trop parfaite pour la sœur paumée, est invitée pour la première fois. C’est à se rouler par terre de bout en bout. Je ne suis pas du tout étonné que le jury de la section Un certain regard en ait fait son coup de cœur au dernier Festival de Cannes. Nous assistons ici à la naissance d’une grande cinéaste. J’espère qu’elle va continuer sur cette lancée.
    « La femme de mon frère » est une œuvre de jeunesse donc. Mais malgré ces défauts, c’est déjà une belle réussite. Le scénario est à la fois drôle et touchant. Les dialogues sont savoureux et les comédiens tous excellents. Il faut vanter, bien sûr, la performance d’Anne-Élisabeth Bossé, parfaite dans son rôle d’intellectuelle féministe névrosée. Mais je m’en voudrais de ne pas mentionner, parmi les rôles secondaires, celui du père immigrant, joué par un grand acteur israélien, Sasson Gabai, extraordinaire.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 juin 2019
    C’est comme comédienne que la québécoise Monia Chokri est surtout connue, avec, entre autres, des rôles importants dans "Les amours imaginaires, "Laurence anyways", "Gare du Nord" et "Réparer les vivants. Toutefois, il y a déjà 6 ans, elle s’était lancée dans la réalisation avec un court-métrage de 30 minutes, "Quelqu’un d’extraordinaire". "La femme de mon frère" est son premier long métrage en tant que réalisatrice, un film qui a été perçu comme le coup de cœur du jury dans la sélection Un Certain Regard de Cannes 2019.
    "La femme de mon frère" fait partie de ces comédies qui, sur le moment, font passer un moment plutôt agréable mais qui ne restent pas vraiment imprimées dans le long terme dans le cortex cérébral. Ici, en plus des dialogues en québécois, difficiles à comprendre, ce sont principalement des situations trop souvent exagérées qui nuisent au film. En fait cette comédie souffre de ce défaut trop souvent remarqué : l’absence d’un choix clair et net entre comédie qu’on qualifiera de réaliste et comédie franchement déjantée dans laquelle l’exagération serait l’atout principal du film et, de ce fait, parfaitement acceptable.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2019
    Monia Chokri est une actrice québécoise reconnue, notamment pour être une fidèle du jeune prodige Xavier Dolan. Elle passe pour la première fois derrière la caméra et nous livre son premier film, « La femme de mon frère ». On retrouve d’ailleurs sur pas mal d’aspects des réminiscences de l’œuvre de son compatriote canadien. Par exemple, dans cette tonalité un peu iconoclaste et/ou poétique qui enrobe tout le long-métrage ou dans la manière dont la jeune cinéaste appréhende les rapports humains, familiaux et amoureux notamment. Sur la forme également, il y a des similitudes. Mais elle n’est pas dans le plagiat ni la pâle copie et elle parvient parfaitement à créer un univers qui lui est propre, une voie plus féminine, moins queer, un peu le pendant québécois d’une Greta Gerwig américaine (qui joue dans « Frances Ha » ou qui a réalisé « Lady Bird »).

    La voie qu’emprunte Chokri est celle, souvent en partie autobiographique, de la chronique féminine d’une trentenaire paumée. Le titre est un peu trompeur car le film ne se focalise aucunement sur une relation triangulaire entre une sœur, un frère et la compagne de ce dernier. C’est juste l’une des constituantes principales du scénario mais pas son unique fil directeur. En effet, « La femme de mon frère » pourrait être qualifiée de comédie dramatique mais une comédie dramatique centrée avant tout sur le portrait d’une jeune femme de notre époque, oscillant entre gravité (un peu) et légèreté et humour (beaucoup). A ce titre, le long-métrage est souvent assez caustique avec de bonnes réparties et pas mal de situations plutôt drôles. Néanmoins, l’humour ne fonctionne pas à tous les coups. Et si le film est très bavard, c’est néanmoins souvent bien écrit, particulièrement dans des seconds rôles croquignolets.

    On sera un peu plus réservé sur la mise en scène, qui n’est pas proprement renversante ni innovante - elle apparaît même parfois un peu vieillotte - mais qui laisse parfois échapper un certain cachet suranné qui fait tout son charme. Le problème principal de ce premier essai est en revanche sa durée. « La femme de mon frère » est en effet bien trop long. Ces longueurs tout autant que certaines scènes qui s’étirent, comme l’interminable plan final, nuisent clairement au plaisir que l’on prend à découvrir ce film. Raccourci de vingt bonnes minutes, on aurait évité l’ennui pointant parfois et le résultat aurait été bien plus pertinent. Mais c’est souvent le propre des premières œuvres d’être trop généreuses et d’avoir ce type de défauts. En revanche, s’il faut souligner quelque chose c’est bien l’osmose qu’il y a entre la comédienne principale (impeccable Anne-Elisabeth Bossé) et Patrick Hivon. Tous deux jouent une sœur et un frère dont la relation à l’écran est retranscrite de la manière la plus sincère, naturelle et réaliste qui soit. La complicité créée entre les deux personnages (et les deux acteurs) est criante de vérité. C’est l’atout principal de ce long-métrage à la fois charmant, délicat, gentiment impertinent mais parfois un peu excessif.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 juin 2019
    Je m'attendais a quelque chose de vraiment bon. Ouf déçue déçue.
    Il ne se passe rien. Je trouve dommage qu'en plus ce sont en majeure partie ses decors des années 80 avec ben du brun. Les.gens de l' internationale vont nous trouver fucke et plat au Québec.
    Jai rien contre les comédiens car je les aime tous. Ne gaspillez pas d'argent.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2019
    Révélée par Xavier Dolan dans « Les amours imaginaires » et « Laurence Anyways », Monia Chokri se lance dans la réalisation avec un premier film présenté en sélection Un Certain Regard à Cannes 2019. « La femme de mon frère » nous emmène à Montréal avec Sophia une jeune femme diplômée mais sans emploi. Elle vit chez son frère avec qui elle entretient une relation fusionnelle. Lorsque celui-ci tombe éperdument amoureux d’Eloïse, la gynécologue de Sophia qui vient de l’avorter, cette dernière commence à se sentir délaisser. Une crise existentielle la traverse laissant au spectateur une multitude de situations dépresso-abracadabrantes. L’influence Dolan est bien présente dans « La Femme de mon frère », mais la réalisatrice opte pour un ton bien plus comique. Peut-être un peu trop long, le long-métrage tire néanmoins sa force dans sa légèreté, l’incroyable complicité d’Anne-Elisabeth Bossé et Patrick Hivon à l’écran et une once de liberté féministe.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top