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Yves G.
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2,0
Publiée le 16 juillet 2019
La vie de Sophia (Anne-Élisabeth Bossé) est dans une impasse. La trentaine bien entamée, elle soutient sa thèse sur « les intrications des dynamiques familiales et politiques chez les continueurs d’Antonio Gramsci » (sic) mais se voit refuser un poste de titulaire à l’université, prisonnière de ses coteries. Célibataire, elle est enceinte et décide d’avorter. Sans toit, elle est hébergée par son frère Karim (Patrick Hivon) auquel la lie une complicité fusionnelle.
Drôle de titre. Si Karim se met en couple avec la médecin qui procède à l’avortement de Sophia, la femme du frère reste très secondaire. La vraie vedette, c’est Sophia, quasiment de chaque plan, sorte de "Bridget Jones" québecoise, plus dépressive, mais pas moins drôle, dont on imagine volontiers ce que la réalisatrice, dont le père est tunisien et le frère doctorant, a emprunté à sa propre biographie.
La Femme de mon frère creuse le sillon bien connu de la comédie célibattante. On en a déjà vu treize à la douzaine, plus ou moins réussies, d’"Ally Mc Beal" à "Sex and the City".
"La Femme de mon frère" contient quelques passages aussi drôles qu’intelligents. Ainsi du couple paradoxal que forment les parents de Sophia, un immigré maghrébin et une québécoise militante gauchiste, divorcés depuis plus de vingt ans mais habitant sous le même toit et unis par une longue complicité. C’est dans la bouche de cette mère attachante qu’on entend la réplique la plus mordante du film (hélas déflorée par la bande-annonce) : « Une femme passe la moitié de sa vie à se trouver grosse, l’autre à se trouver vieille et grosse ».
La limite du genre est qu’il enchaîne les scènes sans toujours réussir à les relier entre elles. "La Femme de mon frère" n’échappe pas à ce travers. Il l’accentue par la surenchère typiquement « dolanienne » (la réalisatrice Monia Chokri avait tourné sous la direction de Xavier Dolan dans "Les Amours imaginaires") qu’il pratique. Sophia est dans une constante hystérie. Elle est souvent hilarante. Mais elle devient à la longue épuisante.
Je pensais que j’allais bien rire devant ce canadien. Mais là, c’était soûlant. Les dialogues sont recherchés et demandent de la réflexion et des temps de pause (qui manquaient). Beaucoup trop de musique, aussi.
Un premier film de Monia Chokri qui m'a beaucoup plus. Les dialogues et le film en général est frais, ce qui fait du bien. La relation entre frère et soeur était intéressante et bien construite même si je pense qu'elle aurait gagné à être plus approfondie. Un bon moment au cinéma, avec de la bonne musique en plus.
Premier long-métrage de Monia Chokri, qu'on a pu découvrir en tant qu'actrice grâce à Xavier Dolan, et présenté dans la section Un Certain Regard au Festival de Cannes, "La Femme de mon frère" questionne l'irruption d'un nouvel amour au sein d'une famille, chamboulant ainsi la fusion d'une relation fraternelle. Notre regard se focalise sur une jeune femme à la répartie acerbe et dynamique, gaffeuse et frustrée, préférant la moquerie gratuite aux pleurs. L'énergie euphorisante de son actrice, Anne-Elisabeth Bossé, nous transporte dans des joutes verbales hystériques, sans limites et très drôles. L'effet miroir est évident car cette histoire soulève malicieusement des émotions très intimes mais au fond, cruellement universelles. Que ça touche à un sentiment d'incompréhension, d'abandon, de tristesse ou de jalousie, on a tous vécu des bribes, voire des scènes de ce portrait tiré à l'extrême, grâce à un personnage hors-normes et non-conventionnel. Certaines scènes ont déjà de quoi devenir cultes : comme celle du restaurant italien avec le rendez-vous arrangé et le premier repas de famille avec la pièce rapportée qui se trouve être la femme de son frère. Il y a un vrai sens du rythme et de la répartie qui embellissent cette comédie qui ose et se révèle un peu plus douloureuse qu'elle ne le laisse voir. Le grain de l'image, les couleurs vives, les détails vestimentaires des personnages et des décors ainsi que la diversité des plans, bien qu'étant dans la continuité de l'univers de Dolan, font de "La femme de mon frère" un joli témoignage mélancolique et cruel. C'est aussi très bavard, ça fuse dans tous les sens, si bien qu'on en perd parfois le fil des dialogues. Mais force est de constater que l'engrenage du portrait de famille de Monia Chokri est extrêmement bien huilé, quitte à en faire trop par moment, et électrisé par ses comédiens plein d'audace et de panache !
Film faussement original, faussement décalé, faussement subversif, faussement original mais film vraiment raté et vraiment narcissique. On a l'impression que la réalisatrice se donne beaucoup de mal pour dire "regardez à quel point je suis folle". Sauf que cela ne marche pas une seconde, que personne ne rit et que tout donne l'impression d'avoir été pompé chez Xavier Dolan.
Le cinéma canadien fait fréquemment souffler un vent de fraîcheur sur le septième art français si épris de réflexion sur les relations sociales. Il en est ainsi pour ce film qui, non-seulement nous rappelle "Le déclin de l'empire américain" par la truculence et l'intelligence de ses dialogues, mais apporte également du renouveau dans la façon de mettre en scène les rapports sociaux et familiaux. Monia Chokri a pensé chaque détail de chaque plan et effectué un extraordinaire travail de montage. C'est surprenant, atypique, cela donne du rythme au film mais peut surprendre certains spectateurs. C'est aussi la qualité des grands réalisateurs et Monia Chokri fait indéniablement partie de ce groupe restreint de personnalités artistiques.
Un bon somnifère... il sort très peu de chose de ce film....il faut s’accrocher pour rester jusqu’à la fin...il n’y a que 2 ou 3 scènes dans le film qui m’ont plu... c’est rude !
nul de chez nul . j'ai faillis m'endormir plusieurs fois chose très rare pour moi .Mais la bande annonce comporte les seuls moments comique . Après il n'y plus rien
Une comédie rigolote, où on rit donc à 100% et sur tous les fronts: la sœur du frère et ses déboires, la femme du frère en madame parfaite, le frère et les parents, la famille complètement folle. Absurdes ces histoires et ces personnages on passe un très bon moment en pensant un peu à Dolan et aux « amours imaginaires ».
Tres mal éclairé ,mal filmé histoire sans intérêt et le dernier plan est affligeant heureusement il ya de bon acteurs etquelques répliques savoureuses même si les sous-titres nécessaires je souhaites pas enfoncé d’avantage ce film
Un bon tiers des spectateurs avait déjà quitté la salle à la moitié du film. La masturbation intellectuelle n’est pas ma tasse de thé, et je n’arrive pas à m’extasier sur un navet que rien ne sauve. Je suis probablement bien moins intelligent que les critiques, dont les notes m’ont incité à aller voir ce film, et qui m’ont fait perdre ma soirée.
Une comédie qui dénonce les crises sociales contemporaines, rythmée par un humour cinglant et irrésistible, un excellent jeu d'acteurs, une très bonne mise en scène et des personnages attachants et touchants. J'ai passé un très bon moment devant ce film et n'hésiterai pas à le revoir.