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    Le Milieu De L'Horizon
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    Virginie Osiris
    Virginie Osiris

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2021
    Film vu en avant première le 14/6 à Compiegne !
    Je n’avais pas lu le livre avant de voir le film mais je vais m’y atteler 😀
    Ce film, qui relate l’été de sécheresse de 1976, respecte l’époque et le monde agricole au travers des décors et des modes de vie !
    Au travers de Gus, jeune garçon de 13 ans, adolescent, on découvre la dureté de ce monde agricole, encore plus en des périodes difficiles comme la sécheresse de cette année là !
    Et puis ce film parle aussi de l’homosexualité entre ces deux femmes dans ces années 1970 et ce monde agricole !
    Laëtitia Casta est magnifique dans ce film !
    Les décors et les gros plans sur les personnes justes sublimes !
    Ce film parle d’amour, amour de la terre, amour des animaux de la ferme, amour des siens, amour « interdit », premier amour ...
    Ce film au travers de la vie bouleversée d’une famille fait réfléchir ❤️
     Kurosawa
    Kurosawa

    590 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2021
    Adapter le roman de Roland Buti n'est pas une tâche aisée, la langue métaphorique et poétique de l'auteur vaudois étant difficilement transposable au cinéma. Delphine Lehericey choisit donc de laisser de côté le rapport fusionnel entre la nature et les hommes pour se focaliser autour des personnages, tout en restant rivée au point de vue de Gus, ce jeune adolescent qui observe en un été caniculaire l'éclatement de sa famille. La réussite du film tient sur deux points majeurs : le premier est de ne pas s'appuyer sur un scénario finement tissé, mais sur une succession de scènes dont la fonction serait moins de décrire l'environnement – par moments, la pénibilité du travail à la ferme est filmée – que de faire monter une tension dramatique, liée à la venue de Cécile dans le cercle familial ; le second est de ne jamais expliciter des réactions qui peuvent surprendre : en maintenant une opacité inhérente à la vision d'un ado en plein désarroi, la cinéaste réussit à créer quelques scènes troublantes et émouvantes. On peut toujours regretter l'absence de partis pris radicaux, mais la narration elliptique ainsi que des choix forts s'écartant de l'œuvre originale (la fin, très belle) donnent à ce film sa sensibilité et sa singularité.
    brianpatrick
    brianpatrick

    85 abonnés 1 617 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 décembre 2020
    Le milieu de l’horizon. C’est un film suisse au centre d’une campagne qui n’en finit plus alors que les terres cultivables en suisse, restent restreintes. Les parcelles restent restreintes. C’est un essai entre Manon des sources, La bicyclette bleue et Canicule. Mais là, chaque personnage possède sa spécificité unique et indissociable. Et surtout asociale, car tout le monde tire la tronche dans cette maison. Le bruit des cigales comme dans le sud. L’horizon. Le gamin jamais heureux. Des femmes volages. Le père qui gueule à longueur de journée et l’âne du village. Les seuls personnages intéressants sont Laetitia Casta et Clémence Poésy, parce qu’elles sont belles et jouent des trentenaires alors qu’elles ont quarante ans. Après, c’est du film typiquement suisse.
    Jorik V
    Jorik V

    1 278 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2020
    Les films qui s’attardent sur le milieu rural deviennent légion en ce moment. Et les succès de « Petit paysan » ou encore « Au nom de la terre » qui s’attardent sur la problématique paysanne et agricole vont certainement encore faire des émules. « Le milieu de l’horizon » propose quant à lui de s’attarder sur le sujet par le prisme d’un récit initiatique et d’apprentissage. Le long-métrage adopte donc le point de vue d’un jeune garçon de la campagne, fils de fermiers, durant une canicule qui semble avoir lieu dans les années 80 au vu du décorum. Le lieu de l’action tout comme la période exacte restent vagues mais le cachet d’époque et le côté nostalgique fonctionnent un peu comme dans le très magnifique film italien « L’été où j’ai grandi ». Ici, c’est la chaleur de plomb qui va faire éclore les événements du film et les sentiments ayant cours entre les personnages.



    Le récit est plutôt minimaliste, on est dans la chronique nonchalante d’un été au rythme légèrement languissant. Il faut donc se laisser aller, doucement, pour goûter aux qualités de « Le milieu de l’horizon » et il faut avouer que l’ennui pointe parfois le bout de son nez. De plus, le scénario prend pas mal de chemins différents en abordant des thèmes et sujets très variés. D’un adultère lesbien à un amour estival de jeunesse en passant par les difficultés économiques des petits fermiers ou encore la place de la femme à l’époque, le film se perd un peu parfois entre ces nombreuses pistes narratives. Il donne l’impression de faire du surplace et que, finalement, il ne raconte pas grand-chose. Mais c’est le propre des chroniques de miser plus sur l’atmosphère ambiante que sur une trame narrative linéaire et étoffée, sauf qu’ici le charme opère uniquement par intermittences.



    Les images sont belles, tantôt crépusculaires tel un western dans une contrée éloignée, tantôt écrasées par la lumière du soleil qui semble traverser l’écran. On ressent vraiment le poids de la chaleur et ses effets sur le récit. Il y a également quelques séquences magiques, belles de simplicité, comme cette baignade entre enfants dans une carrière déserte à l’eau turquoise ou ce cheval qui se laisse mourir dans le champ qui l’a vu naître. On apprécie également certaines scènes sous haute tension dramatique mais elles semblent parfois posées là, en pointillés, puis laissées en jachère. « Le milieu de l’horizon » pointe également bien les difficultés du monde agricole en arrière-plan sans marteler le message. Il est cependant inégal et paraît parfois inabouti. Il possède néanmoins assez de qualités pour que l’on passe un bon moment. Surtout que l’émotion parvient tout de même à affleurer comme lors d’un beau final entre une mère et son fils, poignant et réussi. Une œuvre entre tendresse et aridité plaisanté au défaut d’être pleinement réussie.



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