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    Le Milieu De L'Horizon
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    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    203 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 octobre 2021
    C'est fou ces acteurs parisiens qui pensent pouvoir tout jouer. Laetitia Casta et Clémence Poésy ne sont pas convaincantes en paysannes. Le film est d'une banalité confondante et montre toutes ses coutures. Il s'agit là d'un tout petit téléfilm larmoyant qui rabâche des idées reçues sur les paysans et sur l'homosexualité. On aurait mieux fait de ne pas l'exploiter au cinéma.
    Jorik V
    Jorik V

    1 274 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2020
    Les films qui s’attardent sur le milieu rural deviennent légion en ce moment. Et les succès de « Petit paysan » ou encore « Au nom de la terre » qui s’attardent sur la problématique paysanne et agricole vont certainement encore faire des émules. « Le milieu de l’horizon » propose quant à lui de s’attarder sur le sujet par le prisme d’un récit initiatique et d’apprentissage. Le long-métrage adopte donc le point de vue d’un jeune garçon de la campagne, fils de fermiers, durant une canicule qui semble avoir lieu dans les années 80 au vu du décorum. Le lieu de l’action tout comme la période exacte restent vagues mais le cachet d’époque et le côté nostalgique fonctionnent un peu comme dans le très magnifique film italien « L’été où j’ai grandi ». Ici, c’est la chaleur de plomb qui va faire éclore les événements du film et les sentiments ayant cours entre les personnages.



    Le récit est plutôt minimaliste, on est dans la chronique nonchalante d’un été au rythme légèrement languissant. Il faut donc se laisser aller, doucement, pour goûter aux qualités de « Le milieu de l’horizon » et il faut avouer que l’ennui pointe parfois le bout de son nez. De plus, le scénario prend pas mal de chemins différents en abordant des thèmes et sujets très variés. D’un adultère lesbien à un amour estival de jeunesse en passant par les difficultés économiques des petits fermiers ou encore la place de la femme à l’époque, le film se perd un peu parfois entre ces nombreuses pistes narratives. Il donne l’impression de faire du surplace et que, finalement, il ne raconte pas grand-chose. Mais c’est le propre des chroniques de miser plus sur l’atmosphère ambiante que sur une trame narrative linéaire et étoffée, sauf qu’ici le charme opère uniquement par intermittences.



    Les images sont belles, tantôt crépusculaires tel un western dans une contrée éloignée, tantôt écrasées par la lumière du soleil qui semble traverser l’écran. On ressent vraiment le poids de la chaleur et ses effets sur le récit. Il y a également quelques séquences magiques, belles de simplicité, comme cette baignade entre enfants dans une carrière déserte à l’eau turquoise ou ce cheval qui se laisse mourir dans le champ qui l’a vu naître. On apprécie également certaines scènes sous haute tension dramatique mais elles semblent parfois posées là, en pointillés, puis laissées en jachère. « Le milieu de l’horizon » pointe également bien les difficultés du monde agricole en arrière-plan sans marteler le message. Il est cependant inégal et paraît parfois inabouti. Il possède néanmoins assez de qualités pour que l’on passe un bon moment. Surtout que l’émotion parvient tout de même à affleurer comme lors d’un beau final entre une mère et son fils, poignant et réussi. Une œuvre entre tendresse et aridité plaisanté au défaut d’être pleinement réussie.



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    brianpatrick
    brianpatrick

    84 abonnés 1 615 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 décembre 2020
    Le milieu de l’horizon. C’est un film suisse au centre d’une campagne qui n’en finit plus alors que les terres cultivables en suisse, restent restreintes. Les parcelles restent restreintes. C’est un essai entre Manon des sources, La bicyclette bleue et Canicule. Mais là, chaque personnage possède sa spécificité unique et indissociable. Et surtout asociale, car tout le monde tire la tronche dans cette maison. Le bruit des cigales comme dans le sud. L’horizon. Le gamin jamais heureux. Des femmes volages. Le père qui gueule à longueur de journée et l’âne du village. Les seuls personnages intéressants sont Laetitia Casta et Clémence Poésy, parce qu’elles sont belles et jouent des trentenaires alors qu’elles ont quarante ans. Après, c’est du film typiquement suisse.
    mat niro
    mat niro

    356 abonnés 1 833 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2022
    La canicule et la sécheresse font des ravages durant cet été 1976 dans l'exploitation agricole où Gus voit les poulets et le maïs de son père dépérir. Ce drame rural évoque un sujet tabou dans le milieu agricole : l'homosexualité de la mère de famille incarnée par Laetitia Casta. Delphine Lehericey filme tout cela à travers le regard d'un jeune enfant candide qui va devoir grandir trop vite. Le résultat est encourageant même si le film est parfois maladroit et laisse au final un goût amer avec beaucoup de questions en suspens. Il y avait peut-être mieux à faire sur l'émancipation d'une femme à cette époque même si l'ensemble dégage une émotion certaine.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    360 abonnés 1 804 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2021
    La sécheresse de 1976. Sous le soleil implacable de cet été, Gus quitte l’enfance. La nature se désagrège, les sentiments s’exacerbent, le noyau familial éclate : tout craque et se fissure jusqu’à ce que l’impensable arrive. Les orages tant espérés balaieront une campagne épuisée et emporteront un monde avec eux.

    C’est une réalisation de la Suisse Delphine Lehericey. Elle a adapté le roman Le Milieu De L'Horizon de Roland Buti. Le scénario a été écrit par Joanne Giger.

    J’ai trouvé que ce drame était vraiment très bon.



    J’ai été captivé par le contexte. On se retrouve dans une campagne au milieu des années 70. C’est l’époque où une grande sècheresse frappe une partie de l'Europe. Forcément, cela va avoir beaucoup d’incidence sur le dérouler de l’histoire. Plus le temps passe, plus la tension autour de cette chaleur va se faire sentir. Déjà car sans eau les champs meurent, et donc cela met en grand danger l’exploitation. Puis, parce que cela va peser sur les nerfs de plus en plus. L’occasion de découvrir ce milieu assez dur qu’est était celui du monde agricole.

    Au-delà de ce contexte, les personnages vont être confronté à une situation inhabituelle. Rapidement, on va découvrir que la femme cache un secret très lourd pour l’époque et pour le milieu. Nicole est attirée par une femme. Un non-dit qui va faire voler en éclat cette famille. L’ouverture d’esprit n’était pas ce qu’elle est actuellement, alors si en plus vous rajoutez le fait elle soit déjà mariée, et donc engagé, il n’est pas dur de comprendre les répercutions que ça peut avoir. Entre-les “on dit”, et les répercussions sur ses enfants, la situation va devenir aussi tendue qu'incontrôlable.



    C’est là que cela va être intéressant de voir l’évolution de chaque membre de la famille. On sera surtout avec le gamin Gus. Cet enfant est partagé entre un grand nombre de sentiment mais reste prisonnier de sa colère. Je dirais même parfois trop car ça peut paraître excessif. On comprend son désarroi que ce soit après rapport à la ferme et à sa mère, mais même les enfants arrivent à être plus nuancé. Après, il y le mari qui va devoir faire face aux difficultés de l’exploitation, et de voir sa femme qui s’éloigne. Il a un caractère très dur. Sans demi-mesure, j’ai apprécié cette force qu’il met dans ce drame. La fille sera un peu passé sous silence, étrangement la mère aussi. Elle sera plus un catalyseur provoquant le chamboulement, qu’une protagoniste dont la psychologie est recherchée. Cependant, cette situation convient totalement.

    Il faut dire que Laetitia Casta remplit son rôle à merveille. Elle brille tellement dans chaque passage qu’on se contente de vibrer avec ça. Thibaut Evrard est celui qui m’a le plus impressionné par sa vigueur. Sa situation m’a beaucoup touché. Sa force physique ne cachera pas sa fragilité émotionnelle. Par contre, je n’ai pas apprécié Luc Bruchez. Son jeu manque trop de nuance, et une meilleure performance aurait sublimé ce film et lui aurait fait passer un cap. À noter la présence de Patrick Descamps qui enchaine avec réussite son troisième rôle secondaire en un mois avec L'Homme de la cave et Les Intranquilles.
     Kurosawa
    Kurosawa

    587 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2021
    Adapter le roman de Roland Buti n'est pas une tâche aisée, la langue métaphorique et poétique de l'auteur vaudois étant difficilement transposable au cinéma. Delphine Lehericey choisit donc de laisser de côté le rapport fusionnel entre la nature et les hommes pour se focaliser autour des personnages, tout en restant rivée au point de vue de Gus, ce jeune adolescent qui observe en un été caniculaire l'éclatement de sa famille. La réussite du film tient sur deux points majeurs : le premier est de ne pas s'appuyer sur un scénario finement tissé, mais sur une succession de scènes dont la fonction serait moins de décrire l'environnement – par moments, la pénibilité du travail à la ferme est filmée – que de faire monter une tension dramatique, liée à la venue de Cécile dans le cercle familial ; le second est de ne jamais expliciter des réactions qui peuvent surprendre : en maintenant une opacité inhérente à la vision d'un ado en plein désarroi, la cinéaste réussit à créer quelques scènes troublantes et émouvantes. On peut toujours regretter l'absence de partis pris radicaux, mais la narration elliptique ainsi que des choix forts s'écartant de l'œuvre originale (la fin, très belle) donnent à ce film sa sensibilité et sa singularité.
    Brol le chat
    Brol le chat

    10 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 août 2022
    Drame rural et homosexuel avec des poulets et deux poules. Jeune acteur qui ne connaît que trois expressions, servies toutes les cinq minutes. Erreur chronologique: Clémence Poésy au volant d'une Super5, voiture qui n'apparaîtra que huit ans plus tard... Au milieu de tout ça, Laetitia Casta et Patrick Descamps font ce qu'ils peuvent.
    Alasky
    Alasky

    353 abonnés 3 423 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mars 2022
    Film sans prétention, tout en sobriété et en authenticité. On peut sentir la moiteur de la sècheresse narrée ici, grâce à la mise en scène simple mais soignée et au son des grillons. Un beau film de terroir, en milieu rural, et Laetitia Casta est convaincante et juste dans son rôle.
    Guillaume
    Guillaume

    112 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2022
    Un bel ouvrage de mise en scène pour un scénario lui-même empreint d'une torpeur estival...
    Sécheresse sur l'émotion, mais regard d'aujourd'hui d'un monde pas si lointain. Une menthe à l'eau SVP.
    Yves G.
    Yves G.

    1 481 abonnés 3 497 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 octobre 2021
    Gus (Luc Bruchez) a treize ans. Il vit à la ferme avec ses parents, sa sœur aînée et son cousin un peu demeuré. C’est l’été 76, l’été de la canicule qui s’abat sur les hommes et les bêtes mettant en péril l’équilibre, déjà fragile, de l’exploitation familiale. Tandis que le père (Thibaut Evrard) se démène comme un beau diable pour sauver ses poulets et ses vaches, la mère (Laetitia Casta), fatiguée d’une vie de corvées, nourrit pour une amie de passage (Clémence Poésy) des désirs coupables.

    Le monde paysan a décidément la côte dans le cinéma français [Oui. Je sais. J’ai commencé avant-hier ma critique d’"Illusions perdues" de la même façon en parlant des adaptations de Balzac]. Après les très réussis "Petit Paysan" et "Au nom de la terre", on a vu se multiplier les mélodrames ayant pour héros des hommes et des femmes durs à la tâche, se frottant aux rudes travaux agricoles : "La Terre des hommes", "La Nuée", "Revenir"… sans parler de l’engouement soudain pour les documentaires sur le monde paysan : "Honeyland", "Cyrille, agriculteur, 30 ans, 20 vaches, du lait, du beurre, des dettes"…

    La réalisatrice suisse Delphine Lehericey est allée tourner en 35mm en Macédoine l’adaptation d’un roman de son compatriote, Roland Buti, publié en 2013, dont l’action se déroule quarante ans plus tôt. On retrouve les couleurs, le grain de l’image et la moiteur de "L’Eté meurtrier". Mais, même si Laetitia Casta est presqu’aussi sexy qu’Isabelle Adjani au sommet de sa gloire, la comparaison s’arrête là. "Le Milieu de l’horizon" (pourquoi ce titre qui ne veut rien dire ?) n’est pas l’histoire d’une machiavélique vengeance dans un village des Hautes-Alpes, mais plus banalement un coming of age movie, un film sur la sortie de l’enfance comme on en a déjà vu treize à la douzaine.

    Il n’y a pas grand-chose à lui reprocher : les acteurs font le job (avec une mention spéciale pour Patrick Descamps dont c’est le troisième film qui sort en quatre semaines), le scénario se tient…. Mais il n’y a pas grand-chose non plus d’immémorable dans ce récit convenu et sa conclusion sans surprise.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 373 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 novembre 2021
    Après “La Nuée” et ses sauterelles, “La Terre des Hommes” et “Louloute” et leurs vaches laitières, c’est au tour du “Milieu de l’horizon” de nous conter cette année la crise agricole avec les poulets. Nous sommes en 1976 et cette année de sécheresse ne fait pas les bonnes affaires du père de Gus qui voit ses poulets mourir de chaud tandis que la concurrence surexploite leurs productions. Alors que le climat est déjà bien moite, voici qu’une amie de sa mère débarque à la maison pour quelques jours et semble décomplexer sa mère qui retrouve le sourire. Il faut dire que les deux femmes entreprennent une relation homosexuelle suscitant les ragots dans le village.
    Malgré le plaisir de retrouver Laetitia Casta sur les écrans, le drame amoureux ne séduit pas à cause d’une narration trop sage et d’une mise en scène sans étincelle. Seuls les hommes, pourtant au second plan, parviennent à nous toucher lorsqu’ils tentent de sauver leur ferme tant bien que mal.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    76 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 février 2022
    Nième drame agricole, avec cette fois pour toile de fond la fameuse sécheresse de 1976. Le film manque cruellement de relief, de poigne, et évolue dans un faux rythme du début à la fin, sans jamais prendre la mesure des enjeux qu'il veut dépeindre : les scènes s'enchainent dans une monotonie aussi assommante que la chaleur de cet été là, ressassant qui plus est souvent les mêmes situations. On se dit que l'intrigue va prendre son envol, puis les minutes défilent, défilent, défilent, sans qu'aucun emballement ne jaillisse jusqu'au dénouement.
    Wasapat
    Wasapat

    24 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 avril 2022
    très belle surprise et pourtant je ne suis pas fan de . casta
    le casting et la direction des acteurs est remarquable, la réalisation est juste les temps morts sont là ou ils doivent etre c 'est vraiment du beau travail, une synergie parfaite
    Diego C
    Diego C

    6 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2021
    Un magnifique portrait du monde paysan en plein processus d'industrialisation. Le casting est très juste et les paysages sont à couper le souffle. Belle réussite.
    Virginie Osiris
    Virginie Osiris

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2021
    Film vu en avant première le 14/6 à Compiegne !
    Je n’avais pas lu le livre avant de voir le film mais je vais m’y atteler 😀
    Ce film, qui relate l’été de sécheresse de 1976, respecte l’époque et le monde agricole au travers des décors et des modes de vie !
    Au travers de Gus, jeune garçon de 13 ans, adolescent, on découvre la dureté de ce monde agricole, encore plus en des périodes difficiles comme la sécheresse de cette année là !
    Et puis ce film parle aussi de l’homosexualité entre ces deux femmes dans ces années 1970 et ce monde agricole !
    Laëtitia Casta est magnifique dans ce film !
    Les décors et les gros plans sur les personnes justes sublimes !
    Ce film parle d’amour, amour de la terre, amour des animaux de la ferme, amour des siens, amour « interdit », premier amour ...
    Ce film au travers de la vie bouleversée d’une famille fait réfléchir ❤️
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