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Yoloyouraz
34 abonnés
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1,0
Publiée le 10 juillet 2008
D'une étonnante faiblesse, passant d'un point d'arrêt à un autre sans prendre assez de temps pour approfondir la relation père-fils ni assez de soin pour rendre l'aventure épique, l'oeuvre d'H.Hawks peine à marquer les esprits.
Dans les années 1850, le cowboy Tom Dunson franchit la rivière rouge pour aller au Texas élever du bétail et y faire fortune. Il recueille un orphelin. Quatorze années ont passé. Dunson a constitué un immense cheptel. Mais la Guerre de Sécession a désorganisé le marché. Pour vendre ses bêtes un bon prix, Dunson doit emmener son cheptel dans le Missouri à près de deux mille kilomètres. Mais son caractère autoritaire suscite l'hostilité croissante de ses hommes.
"La Rivière rouge ressort" aux Écoles 21 (le nouveau nom du Desperado). C'est un western mythique, le premier tourné par Howard Hawkes - qui réalisa ensuite "La Captive aux yeux clairs", "Rio Bravo" et "El Dorado". C'est son premier film tourné avec John Wayne et la première apparition de Montgomery Clift, une jeune révélation promise à un brillant avenir.
Mais, si l'on fait abstraction de la place qu'il occupe dans l'histoire du genre, "La Rivière rouge" ne mérite guère qu'on s'y arrête. Sans doute pour l'époque, son tournage en décors naturels a-t-il frappé les esprits - même si son noir et blanc en limite la majesté. On voit, dans des scènes quasi-documentaires, le troupeau franchir à gué une rivière tumultueuse ou se débander sous l'effet de la panique.
Autre scène qui a retenu l'attention des scénaristes de "The Celluloid Closet" (1995), un documentaire exceptionnel qui faisait l'histoire de l'homosexualité vue par le cinéma hollywoodien : celle où deux cow-boys comparent amoureusement la longueur de leur pistolet et la précision de leurs tirs.
Hélas, le film s'étire interminablement durant cent vingt-deux trop longues minutes. À l'issue de ce périple interminable, la caravane atteint enfin sa destination. On attend un dénouement épique, un duel au soleil façon "Le Train sifflera trois fois". Bernique ! Le combat final se conclut en eau de boudin, trahissant le roman de Borden Chase dont "La Rivière rouge" est l'adaptation.
Un film épique qui respire les grands espaces et fait revivre un pan entier de l'histoire des Etats-Unis pour notre plus grand plaisir. Hawks réalise ici le modèle du western : John Wayne, des indiens, de grands espaces, le Texas... tout est là. Mais le cinéaste y ajoute une histoire superbe qu'il agrémente de péripéties très enthousiasmantes; mises en scène avec énergie et visiblement avec beaucoup de moyens, d'ailleurs très bien exploités. John Wayne est excellent et Montgomery Clift est exceptionnel en cowboy déchiré et tourmenté.
décidemment John Wayne n'est vraiment pas un acteur charismatique; malgré un pitch assez intéressant, le scénario reste flou et peu captivant. il en reste la prestation non négligeable de Montgomery Clift
" La Rivière Rouge " qui est l'un des premier western tourné par Howard Hawks est une totale réussite et nous propose un casting aussi prestigieux que réussi. Montgomery Clift pour un de ses premier grand rôle sur grand écran, nous délivre une interprétation époustouflante, pleine de maitrise et arrive même à quelque peu voler la vedette au mythique John Wayne, pourtant excellent dans le rôle de Dunson. A leurs côtés, nous retrouvons notamment la délicieuse Joanne Dru ( qui tournera plus tard " La Charge Héroique " et "Le Convoi des Braves " sous la direction de John Ford ) qui est malheureusement peu présente dans ce western, même si son personnage se révèlera toutefois assez important à la toute fin du film, et aussi le toujours excellent Walter Brennan ( le futur Stumpy de " Rio Bravo ) dans le rôle du chnoque de service. Mais ce western est aussi et avant tout un joli clin d'oeil d'Howard Hawks à John Ford. En effet, l'ambiance de tout le film, notamment en ce qui concerne les magnifiques paysages sont totalement fordien dans le style. Il y a d'ailleurs certaines séquences comme celle de la bataille contre les Indiens, que n'aurait sans doute pas renier le réalisateur de " La Chevauchée Fantastique ". Ajouter à cela un scénario intelligent de Borden Chase et de Charles Schnee qui est en quelques sorte une version des " Révoltés du Bounty " sous forme de western , une partition musicale légendaire de Dimitri Tiomkin et une superbe photographie en noir et blanc de Russell Harlan et vous obtenez un des plus beaux chef-d'oeuvre que le cinéma américain ait pu nous offrir durant cette époque. Un classique à découvrir d'urgence pour les fans du genre.
Le road movie du vrai cow boy avec un John Wayne à la marche ou crève et un Montgomery Clift à bon école. Ce dernier se paye même le luxe pour un de ces premiers films un peu de cabotinage. Certainement un grand film mais avec des longueurs et un scénario pas tout à fait abouti.
Popur moi,l'un des meilleurs westerns de tous les temps.Wayne et Montgory Clift sont magiques et la mise en scène de Howard Hawks est marquée sous le signe de l'évidence.Un Chef-d'oeuvre
Pas de doute, à l'époque on savait faire des films et "Red River" nous le prouve. L'aventure est sans temps mort, pas le temps de s'ennuyer grâce à une réalisation efficace (ryhtmée) et des acteurs impecables (Wayne n'a plus rien à prouver et Clift est génial!); même les seconds rôles s'en sortent bien (Walter Brennan apporte l'humour et Joanne Dru de l'émotion). Si le convoi de bétail est une trame classique du western, l'originalité est cette confrontation entre le maître et l'élève. Un mélange de respect et haine. Une femme calmera les ardeurs mâles. Bien content que ce classique du western compte parmis ma collection de ce genre qui surprend toujours. Et surtout merci Howard Hawks pour avoir réalisé son premier western.
A la fois émerveillé et à la fois frustré par ce beau western d'Howard Hawks. Première chose qui vient à l'esprit: la virtuosité de la mise en scène. Hawks use de travellings, offre des plans originaux et filme avec un certain sens du spectaculaire sans pour autant faire du tape à l'oeil. La Rivière Rouge est un voyage au coeur des badlands américaines, où on y suit le périple d'un éleveur fauché (John Wayne) accompagné de son fils adoptif (Montgomery Clift) voguant vers le Missouri pour un voyage d'une centaine de jours avec des milliers de têtes de bétail ceci dans le but de renflouer les caisses et enfin récompenser le travail de toute une vie. Wayne est très bon dans son rôle, son personnage reflète parfaitement la dualité humaine avec son côté bon et son côté machiavélique impulsif et même inctrôlable. Le personnage de Clift apparait ici comme un arbitre pour Wayne, comme le seul être capable de le canaliser. Cet affrontement de personnages est assez saisissant je dois dire, et bien mené, tout comme le scénario qui partant d'une base simple se révèle très efficace. Un western maîtrisé, une réalisation au top et une BO de Tiomkin excellente. Nous étions donc sur la base d'un grand film mais... La fin est nulle. Je ne spoilerais pas davantage mais disons que la fin est tellement ratée que ça laisse un léger goût amer dans la bouche. Et pourtant que j'ai adoré ce western durant plus de 2 heures, c'était épique, grandiose, rythmé et qui plus est intelligent. Du fait d'une fin bâclée mon avis en a donc pris un petit coup. Cependant j'essaie tant bien que mal d'éviter de me rappeller cette fin pour au final me rappeller que j'ai passé un grand moment devant ce film dans sa globalité, et qu'il a d'incontestables qualités. Disons que ce premier western de Hawks connait quelques maladresses, dommage!
Grands espaces, grands sentiments, grands acteurs (premier grand rôle au ciné de Montgomery Clift)...tout est réuni pour faire de ce film un grand film, un énorme western. Malgré la réalisation impécable et tous les éléments précédement cités, on peut reprocher au film certains éléments caractéristiques des films des années 40 qui semblent désuets aujourd'hui et qui gachent un peu le plaisir: les méchants indiens, le machisme exacerbé, les gachettes trop faciles, les enjeux qui semblent un peu minces... Néanmoins un très bon film et un énorme western!
De grands espaces, un voyage épique sur fond de migration de bétail, quelques rivalités viriles sous forme de défis phalliques... C'est la formule de ce western qui, sans transcender le genre, affiche une parfaite maîtrise classique. La scène de panique du troupeau est particulièrement spectaculaire ; le noir et blanc est joliment contrasté ; mais c'est surtout la direction d'acteurs qui prime ici. Fidèle à lui-même, Howard Hawks filme des hommes "à hauteur d'hommes" (à défaut de s'intéresser beaucoup à la psychologie des femmes, les deux seuls personnages féminins n'étant que des amoureuses transies...). Le réalisateur canalise ainsi John Wayne, lui faisant endosser un rôle peu habituel de chef tyrannique, et révèle la sensibilité particulière de Montgomery Clift (qui fait ses débuts au cinéma), en développant une belle relation père/fils tout au long du film. Admiration, contestation, rébellion d'un fils envers son père (adoptif). Un fils qui avance sur la voie initiatique de l'affirmation de soi, tout en rachetant les erreurs de son père et mentor (en termes de commandement, de stratégie et même de relation amoureuse), pour mieux conquérir sa reconnaissance. Voilà qui donne un western très "bon enfant".
L'un des cinq plus grands westerns jamais tournés. Howard Hawks, pour une première du genre, réalise ici un chef-d'oeuvre. Le film est si fort que même 60 ans plus tard, aucune ride n'est venue ternir la pellicule ! Scénario parfait, casting impeccable (le duo Montgomery Clift/John Wayne est incroyable !), musique à l'unisson de l'histoire, photo hallucinante..., Howard Hawks a compris bien avant les autres que l'histoire primait sur les sentiments. C'est seulement à partir d'elle que se bâtit la psychologie des personnages. Cette "Rivière rouge" donnerait encore certainement pas mal de leçons de cinéma à de nombreux réalisateurs qui s'essayent, trop souvent par malheur, au genre. Ici, pas de cliché inutile, pas d'effets ou d'astuces, juste une histoire d'hommes (et peu de femmes !) racontée à la perfection. Chef-d'oeuvre.
"Red river" est un western vieillissant sur le plan esthétique mais ce classique du genre a gardé toute sa saveur. A l'époque, le directeur, Howard Hawks était plus connu pour ses films noirs et ses comédies. Il n'est donc pas inestimable qu'Hawks réalisant son premier western marque un bon point à sa filmo. A la suite de la guerre de Sécession, le réalisateur américain suivra l'épopée de convoyeurs de taureaux et de vaches, jusqu'au Missouri emmené par le vil cow-boy Tom Dunson (très bon John Wayne). La traversée du bétail dans ce milieu désertique se transformera en guerre des nerfs entre Tom et son fils adoptif Matt Garth joué par un Montgomery Clift en forme. Guerre des nerfs génialement dirigée où le père devient danger pour le fils, qui se terminera sur une bagarre, mémorable. C'est donc un premier western pour Hawks et donc un film réussi de plus. La musique aussi m'a beaucoup plu car elle colle parfaitement au récit mais vieillit aussi très bien.