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DaftCold
19 abonnés
213 critiques
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3,0
Publiée le 17 mai 2020
J'ai été fort étonné de ce film. Par son contenu très brut et pas sa qualité de réalisation. Le film dénonce très bien les problèmes du systeme de réinsertion, et on imagine bien que le problème n'est pas uniquement présent au Brésil mais un peu partout dans le monde. Ca fait reflechir et c'est le but. Si le sujet vous interesse, je ne peux que vous le conseiller !
Un film social brésilien sur le parcours d’un petit garçon poussé à la délinquance par son milieu et par la corruption généralisée du système. La chronique, très bien filmée, parfaitement interprétée, d’un réalisme assez saisissant, y compris dans ses scènes les plus dérangeantes, n’est jamais ennuyeuse ni larmoyante. C’est à la fois léger et glaçant, souvent émouvant, mais d’une noirceur parfois étouffante. Quelques personnages hauts en couleurs, notamment un jeune homosexuel extraverti et mélancolique, apportent heureusement un peu d’air à un scénario par ailleurs implacable dans sa démonstration.
Pixote dénonce l'exploitation des enfants à commettre des crimes ou des infractions dont ils ont l'immunités jusqu'à leur 18 ans, dixit la loi brésilienne. La réalisation est dure et ne ménage pas ses acteurs, en même temps leur réalité n'est pas rose, il ne faut pas donc mentir aux spectateurs. On a du mal à croire que le film est de 1981 tellement le sujet parait encore d'actualité et tellement il est maîtrisé. La scène finale est une incroyable métaphore : Le garçon qui retourne à l'enfance qu'on lui a volé. A voir au moins une fois !
Avant de se pâmer devant La cité de Dieu, beau il est vrai mais à la violence bien trop stylisée, il faut revenir à la source en revoyant ce magnifique Pixote qui culmine avec une scène emblématique : lorsqu'il se confronte enfin à sa propre sexualité, le petit délinquant (pas encore adolescent) devenu parrain de la pègre locale se retrouve perdu devant la poitrine opulente d'une prostituée qui lui donne le sein comme à l'enfant qu'il n'a pas eu le temps d'être... La boucle est divinement bouclée. Extraordinaire film sur les enfants des rues dans un Brésil de feu et de poussière.
chef d'oeuvre incontestable sur la misère et la délinquance de la jeunesse Brésilienne. (sujet toujours d'actualité) . quand ont aime le cinema ont aime ce film.
Bon film du réalisateur brésilien Hector Babenco qui nous plonge dans la vie des enfants des rues au Brésil.Ce film est violent et par moment dérangeant,le jeu d'acteur est vraiment très bon alors que beaucoup sont des amateurs pourtant certains passages sont un lent et sans trop d’intérêts.La rudesse de certaine scène peut mettre mal à l'aise. A voir pour la découverte.
Une incroyable plongée dans la delinquance des bidons ville de Sao paulo. Babenco n'edulcore aucunement son propos, il filme son héros agé de 11 ans avec un style quasi naturaliste. Un choc.
Si le réalisateur parvient à faire passer son message sur la violence qui touche même les plus jeunes issus des milieux pauvres de Sao Paulo, la forme elle ne restera pas dans les annales du cinéma, un jeu d'acteurs médiocre à l'image de la réalisation. Le scénario quant à lui n'est pas toujours très passionant. Je conseille plutôt l'excelllent "La Cité de Dieu" sur la même thématique.
Alors, un film a ne pas mettre en toutes les mains tant il est dur et criant de vérité. lE Brésil dans les années 80, les enfants des rues , la misere humaine, la drogue....... un film excellent.
"La cité de Dieu" 20 ans plus tôt.Les gosses des rues du Brésil, criminels, voleurs, abandonnés, violents, beaux...Et ce gosse, Fernando Ramos DaSilva, 13 ans lors du tournage, une gueule criante d'histoire, assassiné dans la rue à 19 ans.Le film devient réalité. Mais la réalité n'a-t-elle pas tout précédé?.. Il pose la tête sur l'épaule de son pote gay qui chante qu'à 18 ans, il sera foutu ("à quoi peux-tu rêver ici quand t'es homo? 'à rien" répond le petit). Il tête le sein d'une prostituée qui, dégoûtée, le rejette. Elle "hait les gosses", elle n'"est pas sa mère". Tu vois ce film, t'as mal au bide, ça doit être leurs yeux...leurs terribles yeux...qui te fixent, qui t'obsèdent. Pixote a dix ans, il tue, il pleure plus. C'est un gosse et il est foutu.
Ce film est très bien fait mais il est trop dur! On a tellement envie d'aider Pixote et sa bande! Le pire,c'est que l'acteur jouant Pixote a été assassiné il me semble à l'age de 18 ans! Snif,ames sensibles s'abstenir.Ce film est poignant!
Un film terrible de beauté cruelle, de sentiments réalistes et misère humaine. On croirait plonger dans un cauchemar ou les heros sont tellements attachant. "La citè de dieu" avant l'heure. ames sensibles s'abstenir tant les sentiments décrits nous plonges dans la triste réalité des enfants des rues du bresil. Bref j'ai adoré le réalisme brulant et la mise en scène musclé.
Il était une fois un cinéaste "social" qui avait des choses à dire et à montrer avant qu'il ne se fasse bouffer par Hollywood. Histoire classique. Depuis Babenco a bien tenté un retour vers le style qui avait fait de lui ce qu'il n'aurait jamais cessé d'être. Sans succés. Mais reste "Pixote" (et le "Baiser de la Femme Araignée), descente dans l'enfer des rues de Sao Pauloet des prisons brésiliennes. Naturaliste sans être didactique, le succés de l'entreprise est dû à la direction d'acteurs (vrais enfants de la rue) totalement bouleversants. Le pathos, dans le meilleur sens du terme, est là et il vous sera difficile d'oublier les grands yeux tristes de ce dealer, tueur et voleur qui n'est rien de plus, ni de moins qu'un gamin de dix ans (des années après,l'acteur Fernando Ramos Da Silva fut abattu dans des circonstances suspectes par la police brésilienne alors qu'il n'avait que 20 ans)
Un film bouleversant de vérité... Que je suis heureux d'être né français et pas brésilien... Le fait d'avoir choisi des enfants et adolescents du pays plutôt que des acteurs a certainement renforcé l'impression de gâchi énorme pour cette jeunesse corrompue par la politique, par la pauvreté et leur abandon social qui les contraint à vivre dans la terreur et le crime... Le Brésil, ce n'est pas que le carnaval et les favellas, c'est aussi Pixote...