Rien de bien passionnant dans ce film, où hélas un certain manque de savoir faire semble sauter aux yeux dès le début et qui ne fait que se confirmer au fur et à mesure. C'est souvent assez inintéressant et franchement sans grand intérêt. Dommage, car les personnages étaient plutôt bien campés.
Un premier film audacieux et subtil qui réussit son pari avec une construction narrative complexe et jubilatoire. Une très belle surprise en cette rentrée 2020.
Troublant labyrinthe romantique, #FindeSiècle de #LucioCastro manipule habilement le désir, la réalité et les souvenirs pour brouiller les cartes entre destinée et fantasme. Un premier film étonnant et bouleversant.
A Barcelone, le portrait impressionniste d'un couple d'hommes d'abord simples amants, qui se rencontrent et s'aperçoivent qu'ils se connaissaient déjà avant d'être traversé de questionnements sur ce que pourrait être leur avenir La narration peu banale et la mise en scène inspirée en font une expérience unique , à la fois sensuelle et ludique. Le film idéal à voir en cette fin d'été ne serait-ce que pour (re)découvrir cette ville sublime, ses plages, ses musées, ses beaux garçons ténébreux...
Les 13 premières minutes de Fin de siècle sont muettes. Il y a juste un homme, un argentin à Barcelone, qui entre dans un appartement, marche dans la rue, se rend à la plage où il remarque un autre homme, qu'il revoit ensuite. Rencontre amoureuse sans lendemain ? Pas du tout. Au fil des conversations entre les deux protagonistes, malgré leur apparence physique qui ne change pas d'un iota, l'on s'aperçoit qu'une partie du film a lieu 20 ans plus tôt et que les dernières scènes sont encore postérieures, à moins qu'elles n'existent tout simplement pas et soient le seul fruit de l'imagination. En brouillant les temporalités et en réduisant le métrage à trois personnages (une femme est brièvement présente), le cinéaste argentin Lucio Castro prend le risque d'entretenir la confusion auprès des spectateurs les plus cartésiens. Il est à vrai dire difficile de se laisser entraîner par le romantisme de ce film flottant entre réalité, souvenirs et fantasmes, avec son minimalisme narratif. Les scènes de sexe, assez crues, semblent paradoxales dans un environnement plutôt doux et contemplatif même si des sujets essentiels émergent, sans être fondamentalement développés comme le SIDA et la parentalité. C'est plutôt le rhème du couple, qu'il soit gay ou non, dans sa résistance au temps, qui semble majeur, traité d'une manière sophistiquée mais peut-être bien trop précieuse et alambiquée pour qu'on ne suspecte pas le film de Lucio Castro de viser d'abord les audiences des festivals et l'assentiment de la critique avant d'espérer atteindre le grand public.
Lucio Castro est un réalisateur argentin de 45 ans, installé à New-York depuis 20 ans et où, depuis, il crée des vêtements pour hommes et tourne des court-métrages. Ayant accompagné le dernier d’entre eux, "Trust issues", lorsque, en 2018, il a été présenté au Festival de Cannes, Lucio Castro a poursuivi son séjour en Europe en tournant à Barcelone on premier long métrage, "Fin de siècle". Pour ce premier long métrage, Lucio Castro n’a pas choisi la facilité : une construction inventive mais qui exige une attention soutenue de la part du spectateur, le choix d’aborder un nombre important de thèmes universels dans le cadre d’une relation homosexuelle, prenant ainsi le risque que son film apparaisse comme n’étant destiné qu’à la seule communauté LGBT. Essayons d’éclairer le public : tout comme les thèmes qu’il aborde, ce film romantique et nostalgique est universel !
Comment serait notre vie si nous avions pris des décisions différentes à la suite de rencontres fugaces qui semblent futiles, mais qui auraient pu avoir un impact important sur notre existence. En vacances à Barcelone, Ocho croise Javi avec qui il couche au cours d'un après-midi. Les deux se retrouvent plus tard et discutent de tout notamment du fait que Ocho a l'impression d'avoir déjà vu Javi. Et si c'était vrai ? "Fin de siglo" est un film s'étalent sur une période de vingt ans qui parle de la vie, des relations, des rencontres et de l'engagement. En s'étalent sur le temps, le réalisateur montre aussi l'évolution de la culture gay avec notamment la possibilité de pouvoir adopter. Si le récit permet de voir l'histoire sous plusieurs angles différents, ça reste qu'une simple histoire d'amour qui n'a rien de spéciale. Le film n'est pas mauvais, mais malgré la particularité du scénario, le film est très moyen. De plus, c'est bizarre de voir des sauts dans le temps avec des acteurs dont l'apparence ne bouge pas d'un poil... Bref, pas un film pour moi.