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Un visiteur
0,5
Publiée le 12 juin 2020
Cohérence scénaristique 0/20 Un bon père de famille qui se mue en un claquement de doigts en tortionnaire sanguinaire & sans scrupules - l'ecartelement gratuit wtf? Des dealers qui se transforment en serial killers esthetisants, sur fond de gros son surfait. Ce n'est pas un navet, ah nan, ça, c'est de la ratatouille !
J'ai bien aimé. Je suis resté rivé à mon siège et parfois avec même l'envie de détourner la tête, pour ne pas voir ce qui allait se passer. C'est intense, fort. Je regrette que ce soit déjà terminé !
Un petit polar de seconde zone. Un scénario mince, du "déjà vu" à la hauteur d'un épisode de feuilleton TV. Le décor de cette scierie est original. Et les acteurs sont touts très bons , ce qui sauve le film d'un ennui profond. Mais cela reste tout petit.
Un film curieux qui démarre très bien avec une atmosphère prenante et des décors biens choisis mais malheureusement au bout d'une demi heure l'histoire s'enlise dans les poncifs des films d'action vus mille fois. Distrayant sans plus..
Un film sans grande profondeur ni grande originalité. L'histoire est minimaliste, les scènes d'action manquent d'énergie et on peu mieux faire côté photographie. Reste néanmoins un cadre plutôt sympathique (une aciérie en pleine forêt) et un Sami Bouajila qui tente de porter le film sur ses épaules mais très peu aidé, au final, par ses partenaires ou la mise en scène. Un film malheureusement oubliable.
Quel ennuie du début à la fin, peut être la fin un peu moins ennuyante ont aurait dit un film d'horreur bizarre, je sais pas qu'est ce qu'ils ont voulu faire mais c'était clairement pas le film le plus réussi de la patte Netflix.
Le scénario est "léger" et peut nous rappeler La Horse, avec Jean Gabin. Comme son cousin, le film de Julien Leclercq a de nombreux défauts, mais il est sauvé par une bonne dose d'action.
Julien Leclercq est un cinéaste intéressant, rien que par le fait qu’il tente de dynamiter le cinéma de genre français, en particulier celui de l’action. Un genre que le cinéma hexagonal n’a jamais su maîtriser parfaitement à quelques exceptions près comme « Nid de guêpes » (déjà avec Sami Bouajila) ou encore les malheureusement méconnus « La Proie » ou « Total Western » auquel ce « La Terre et le Sang » fait un peu penser par son contexte d’invasion de gangsters dans un territoire reculé et rural. Il n’atteint cependant pas le niveau de ces films rares et réussis mais l’intention est là. Le résultat est honorable et fait passer un bon moment à défaut de véritablement marquer les esprits.
Leclercq n’atteint pas le niveau de ses autres films comme « L’Assaut », la faute à un scénario trop linéaire, basique et sans surprise. Il installe bien son histoire entre polar et chronique sociale ainsi que le personnage principal. Le film démarre fort et un climat tendu s’instaure d’emblée mais une fois l’action lancée, elle ne s’arrêtera plus. Peut-être trop, en se limitant uniquement à cela. « La Terre et le Sang » se muera en film d’invasion musclé où un homme se retrouve seul contre tous, un peu à la « Taken » mais en moins excessif, plus réaliste et avec une unité de lieu. C’est un peu trop attendu et parfois bordé d’incohérences mais également sec, tendu et sans temps morts. On pourra donc se dire que Leclercq s’est contenté du strict minimum mais qu’il l’a bien exécuté, se parant de plus d’une durée très courte qui permet d’éviter l’ennui.
Mais on peut également penser que tout cela aurait pu être bien plus. Notamment bien plus original. En revanche, la mise en scène du cinéaste est toujours aussi aiguisée, que ce soit dans la manière de filmer les personnages et l’action mais aussi dans l’aspect purement visuel avec des filtres adaptés et racés. Le décor de la scierie perdue en plein dans les Ardennes belges est bien optimisé et ajoute un côté sympathique et peu vu au cinéma ; on pense au premier « Equalizer » et à son final dans le magasin de bricolages avec les outils et machines de la scierie utilisés pour venir à bout des assaillants. Un petit film d’action pas trop mal, qui fait le boulot mais qui ne laissera certes pas un souvenir impérissable. A noter que Bouajila est impeccable en défenseur de sa fille et de son territoire.
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Après Braqueurs et Lukas, le réalisateur Julien Leclercq continue sa collaboration avec Sami Bouajila qui, loin de ses prestations habituelles- comme dans le récent et très beau Un fils, semble prendre un vrai plaisir à jouer des rôles d'action man dans des films de genre, un terrain assez peu usité par le cinéma français.
Comme dans Braqueurs, Julien Leclercq est visiblement très inspiré par le cinéma d'action américain à la Piège de Cristal où l'adrénaline et la tension prend largement le pas sur la psychologie et les dialogues.
Cependant, à la vision de la terre et le sang, on pense aussi à un certains thrillers d'actions françaises, comme « Canicule" d'Yves Boisset, ou encore plus aux « Grandes gueules » de Robert Enrico, qui utilise le même décor , celui d'une scierie perdu en pleine forêt.les personnages manquent cruellement d'épaisseur- les méchants sont particulièrement caricaturaux et le scénario bien prévisible, mais Sami Bouajila, charismatique en diable, porte parfaitement le projet de son metteur en scène qui devrait encore continuer à poursuivre leur collaboration, vu le succès du film sur la Plateforme Netflix.
On pense forcément à "La Horse" avec Gabon... On se dit que les gendarmes ne sont pas bien soupçonneux mais bon, pourquoi pas sont si cons les bleus au cinéma qu'on ne s'étonnerait pas plus que ça. A force de vouloir créer une atmosphère propice l'histoire évolue sans qu'il fasse jamais vraiement nuit, jamais vraiment jour, sorte de jour éternel façon pôle nord. Mais le pire arrive avec le meilleur à partir de l'assaut du gang. On sourit quand le gang trouve comme par magie un bidon d'essence, on trouve très bête cette façon de jeter une kalashnikov tout en prenant bien soin de retier le chargeur, qu'on jette aussi bien entendu. Par contre, la brutalité est fatale, ça frappe fort, ça fait mal et quelques séquences font leur petit effet. Mais le pire dans tous ça reste l'ultime sursaut, ce rebondissment tellement éculé et attendu qu'on espère qu'il ne va pas arriver. Le truc le plus banal et systématiquement facile arrive pourtant... Dommage... Site : Selenie
Enfin un vrai travail sur la photo note bleuté a la Mindhunter. Point spécial sur la monté en puissance du stress que l'acteur principal subit et fait face avec son caractère très "pro" et assez fataliste. On a envie d'en savoir plus sur lui. Seul bémol : trop court. Bref je recommande a 100%
Encore une tuerie du ch'ti Julien Leclercq. Toujours avec Sami Bouajila qui est énorme comme d'habitude. 1h20 de suspens, de sang, d'action, d'adrénaline... un cocktail explosif ! Le seul regret l'absence au casting de Kaaris. On en redemande encore et toujours. Julien Leclercq la référence du cinéma Français d'action.