Julien Leclerq, réalisateur de policier énergique (Gibraltar ou Braqueurs),collabore avec Natflix pour signer un thriller montagnard. L'atmosphère de la forêt est bien rendue et donne une touche aux films. C'est musclé, brut et violent. Sami Bouajila est excellent dans ce rôle de patron, essayant de donner un coup de pouce à des jeunes en difficulté. Il ne fallait pas le mettre en colère ou s'en prendre à son personnel. Le scénario est limité et manque de travail à mon gout comme souvent avec Netflix. On prend souvent un bon réalisateur, un bon acteur mais on oublie parfois de travailler correctement le scénario. Dommage car il y avait du potentiel.
Un solide film policier dominé par l'excellent Sami Bouajila. Un patron de scierie doit affronter un gang de trafiquants de drogue pour protéger sa fille. Un film court et nerveux qui met bien à profit les décors sauvages de cette scierie et de la forêt qui l'entoure.
Un film sans grande profondeur ni grande originalité. L'histoire est minimaliste, les scènes d'action manquent d'énergie et on peu mieux faire côté photographie. Reste néanmoins un cadre plutôt sympathique (une aciérie en pleine forêt) et un Sami Bouajila qui tente de porter le film sur ses épaules mais très peu aidé, au final, par ses partenaires ou la mise en scène. Un film malheureusement oubliable.
Netflix a commandé un petit film ( moins d' une heure trente ) pas cher au scénario extrêmement simple avec l'excellent Sami Bouajila.
Un patron de scierie condamné par une maladie protège sa fille de quelques dealers venant récupérer leur sac de cocaïne.
Principalement : un seul décor ( la scierie ), pour une grande scène de fusillade. Le film pourrait se résumer ainsi. Et effectivement le scénar simpliste peut refroidir. On y retrouve Sami Bouajila qui reprend son jeu d'acteur de Braqueurs : froid, sobre mais incontestablement juste. Le film repose sur lui et son fusil. Car La terre et le sang se résume à ce personnage condamné ( merci pour le suspense ) qui tire sur les méchants les uns après les autres.
C'est sommaire, se regarde vite. trop vite. L'impression de visualiser un court métrage qui se rue à l'essentiel. Le problème est que le film n'a pas grand chose à dire. Et quand le personnage principal apprend au début qu'il a une maladie incurable, on peut parier que la fin va pas etre des plus radieuse . Donc, une surprise en moins pour un film déjà minimaliste.
Pourtant , quelques scènes sont efficaces ( quand le méchant s'énerve par exemple ) portées par une mise en scène soudainement moins timide. Mais qui détonne avec le reste du film : très sobre.
La terre et le sang reste un petit film d'action mollasson par moment et souffrant d'un scénario pauvre. On appréciera quand même les diverses exécutions du patron avec les moyens du bord.
Très beau thriller, le spectateur reste attentif, figé devant son écran. Le décor est planté, une scierie en montagne, un temps à la "Twilight". J'ai particulièrement apprécié le suspense qui règne jusqu'à la fin. Captivé, on attend la revanche.... Je dirais pour un film français c’est réussi.
On pense forcément à "La Horse" avec Gabon... On se dit que les gendarmes ne sont pas bien soupçonneux mais bon, pourquoi pas sont si cons les bleus au cinéma qu'on ne s'étonnerait pas plus que ça. A force de vouloir créer une atmosphère propice l'histoire évolue sans qu'il fasse jamais vraiement nuit, jamais vraiment jour, sorte de jour éternel façon pôle nord. Mais le pire arrive avec le meilleur à partir de l'assaut du gang. On sourit quand le gang trouve comme par magie un bidon d'essence, on trouve très bête cette façon de jeter une kalashnikov tout en prenant bien soin de retier le chargeur, qu'on jette aussi bien entendu. Par contre, la brutalité est fatale, ça frappe fort, ça fait mal et quelques séquences font leur petit effet. Mais le pire dans tous ça reste l'ultime sursaut, ce rebondissment tellement éculé et attendu qu'on espère qu'il ne va pas arriver. Le truc le plus banal et systématiquement facile arrive pourtant... Dommage... Site : Selenie
Un petit polar de seconde zone. Un scénario mince, du "déjà vu" à la hauteur d'un épisode de feuilleton TV. Le décor de cette scierie est original. Et les acteurs sont touts très bons , ce qui sauve le film d'un ennui profond. Mais cela reste tout petit.
Sur un scénario basique et paresseux déjà-vu des milliers de fois, Julien Leclercq signe un film d’action qui peut s’avérer intense malgré des méchants caricaturaux. Sami Bouajila dégage un certain charisme en père courage.
1h20... 1h20 qui m'a paru longue et courte à la fois. La faute à un scénario qui n'a pas de sens et qui multiplie les scènes qui ne servent pas le film. Le personnage principal est atteint d'un cancer et vend sa scierie, cela ne sert pas. La fille sourde, cela ne sert pas. La scène dans la forêt avec le daim, la scène où le gars vient voir la scierie, cela ne sert à rien. On enlève ce qui ne sert pas, on se retrouve sur un court métrage. Les décisions prises sont dans mon top 10 des pires décisions prises dans un film. Rien ne va. Le frère qui échange les voitures, aucun sens. La musique se montre alarmiste et oppressante alors qu'on sait exactement vers quoi on se dirige. Pas de surprise ici, le film est convenu. Pas d'action qui sort du lot, mes méchants sont cons comme des manches de poêle, mention au chef, qui casse des nuques encore plus facilement que Steven Seagal. Vu une fois, cela est bien suffisant pour comprendre que je n'ai pas envie de le revoir.
Scénario un peu à la "Rambo", tonique, court, bien interprété, moyens minimalistes, un peu de gore, suspens mesuré, tension sympa à des moments, final attendu. Fait le job ! 3/5 !!!
La Terre et le sang, un titre parfaitement appropriée à une œuvre granitique, décapée de certaines fioritures qui empoisonnent quelque peu le genre action. Dans sa volonté de dépouillement, le film de Julien Leclercq rappelle un peu les polars hard-boiled signés Richard Stark. On en revient à une idée d'abstraction, d'émotion brute. Chose rendue d'autant plus limpide que l'intrigue va converger vers un énorme morceau d'action dans la forêt, symbole de la nature dans sa plus parfaite bestialité. De prime abord, ça fonctionne. La mise en scène est plutôt soigneuse, éloignée des standards privilégiant le nombre de plans à la tension pure. Leclercq a l'intelligence de poser l'ambiance, de l'exalter avant de lâcher les moteurs en fin de parcours. Ce qui rend les accès de sauvagerie assez efficaces. Quoique la séquence la plus réussie selon moi est celle où la réalisation adopte le handicap de Sarah (la fille du héros), en nous faisant partager son incompréhension. D'accord, on ne peut pas dire que le film est pas très malin. C'est même plutôt limité, voire rétrograde. Je tique également sur la bande-son, parfois balourde dans les moments forts. Cela dit, La Terre et le sang a une patine grisâtre parfaitement raccord avec le récit, belle allégorie de personnages empêtrés dans une réalité sans espoir. Et les comédiens sont parfaits. En tête de file Sami Bouajila, toujours merveilleux. Et de belles révélations, parmi lesquelles la touchante Sofia Lesaffre, seul rai de lumière au milieu d'un environnement contaminé par la cendre et le violence.
Rien de bien folichon dans La Terre et le Sang. Thriller d'action ultra classique, qui ne révolutionne en aucun cas le concept du "mauvais endroit au mauvais moment". Le film doit beaucoup à Sami Bouajila.
Le scénario est "léger" et peut nous rappeler La Horse, avec Jean Gabin. Comme son cousin, le film de Julien Leclercq a de nombreux défauts, mais il est sauvé par une bonne dose d'action.
Julien Leclercq ne grandit pas autrement que dans la violence avec cette production Netflix, où Sami Bouajila toujours aussi percutant à l'écran côtoie une jeune Sofia Lesaffre vraiment touchante. Il n'y a pas de réelle surprise dans les différents dénouements mais la durée est ajustée. Eriq Ebouaney casse des nuques de façon saugrenu et ses décisions sont plus qu'insensées mais son regard noir justifie à lui seul sa présence à l'image. Pour le reste, on s'attendait forcément à mieux.