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real-disciple
81 abonnés
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4,0
Publiée le 17 décembre 2010
Une super comédie (ma première Screwball comedy) dynamitée par une explosion de dialogues intelligemment écrits, une réalisation efficace et des acteurs déchaînés (Grant et Russell en haut de leur talent). C'est le genre qui ne vous fera pas dormir tellement les péripéties s'enchaînent vite. La fin est exquise. Un classique de la comédie américaine.
Impossible à croire,ce film a 70 ans et plus que jamais il reste d'actualité...Changez les téléphones,introduisez internet,remettez les politiques d'aujourd'hui et les guerres terribles se déroulant sur l'ancienne Mésopotamie et c'est reparti. Il est merveilleusement réalisé avec une virtuosité qui se prête totalement au sujet,il est hyper intelligent,il pousse l'humour jusqu'à l'extrême,ne se soucie jamais d'aucune morale. Résultat: l'impression finale dépend totalement de chacun d'entre nous. Pour moi, il a été dérangeant ,car il dépeint la nature de certains hommes sans aucune complaisance. L'héroïne sera en partie épargnée mais la jeune femme si généreuse sera sacrifiée sans une seule hésitation au profit des intérêts de chacun. Quant au pauvre simple d'esprit ,enfermé dans une cage comme un pestiféré il sera le jouet absolu des événements qui arrivent par ailleurs si vite qu'il est difficile de tout comprendre. On est en pleine trépidation. Le cinéma de Hawks allie la plus grande logique aux situations les plus folles et, il arrive à tout faire passer. Ici,même si on perçoit un sentiment d'écoeurement devant tant de souffrances infligés aux faibles ,il est difficile de ne pas laisser s'échapper quelques rires tant la jubilation cérébrale est forte. Il est évident que le réalisateur adore les réparties brillantes et les gens intelligents,il fait même parler Cary Grant à part pour traiter d'imbécile le benêt de service mais il est non moins évident qu'il garde pleinement conscience des réalités ,témoin cette séquence édifiante ou l'on voit les journalistes perdre leurs voix lorsque Mollie Malloy part en claquant la porte de leur salle commune après leur avoir dit leurs 4 vérités. Un Hawks un peu méconnu au niveau de ses grands classiques.
Le directeur d'un grand journal va tenter, par tout les moyens, de reconquérir sa meilleure collaboratrice : sa femme, qui veut divorcer... Grâce à un scénario ( écrit par Charles Lederer et Ben Hecht ) particulièrement malin et bien ficelée, à une mise en scène sans temps mort et aussi à une interprétation assez réjouissante de l'ensemble du casting ( Cary Grant, Rosalind Russell et Ralph Bellamy sont épatants !! ), ce long métrage, que Howard Hawks réalisa en 1940, se suit avec un certain plaisir. Il faut avouer que l'ensemble est souvent très drôle, grâce aussi aux savoureux dialogues que les comédiens prennent plaisir à dire tout au long du récit. Bref, on passe vraiment un très bon moment devant cette comédie de Howard Hawks, qui s'inscrit sans doute comme étant une des plus réussi de l'époque.
Une comédie légère, plaisante et réussie signée par Howard Hawks. Il faut dire qu'ici le tout ne baigne pas dans un scénario potache, ou juste prétexte à servir une répétition de gags, comme c'est souvent le cas dans les comédies, non au contraire, l'histoire est intéressante, mais permet à la fois de faire cingler les répliques, et les situations amusantes. Le tout monte dans une lente hystérie collective, où les personnages ne s'écoutent même plus les uns les autres, tout le monde crie, il faut être attentif partout. Vraiment sympa, même si je n'irai pas jusqu'à crier au chef d'œuvre.
Un film plutôt sympathique de Howard Hawks, qui a pour atout principal la présence de l'exceptionnel, du mythique, du légendaire Cary Grant, absolument génial comme toujours, accompagné de la charmante Rosalind Russel, simplement excellente elle aussi. L'histoire est assez simple mais tres agréable et possède quelques complications ... le tout fait qu'on passe un bon moment durant l'heure et demi que dure le film. Alors contrairement a d'autres films du réalisateur, ce n'est pas un chef d'oeuvre, ce n'est pas tout a fait parfait, notamment il y a la dernière partie du film qui trainaille un petit peu, d'ailleurs le scenario du film en général est assez répétitif mais bon .. Ce n'est pas bien important, c'est un bon film quand même !
Howard Hawks est un maître de la comédie américaine et il le prouve encore avec cette "Dame du vendredi" (pauvre titre !!!) qui rejoint sans mal les meilleures productions du genre. Scénario maîtrisé de bout en bout, montage hallucinant, dialogues enlevés et incisifs, acteurs exceptionnels (Cary Grant excelle dans l'art de la comédie), intrigue jubilatoire..., Howard Hawks touche au but et met encore une fois en plein dans le mille. Une très grande comédie.
La Dame du vendredi est une assez bonne comédie.Le principal point faible du film est le scénario qui est confus,répétitif et peu original.La mise en scène est classique,sobre,dans la lignée des précédents films d'Howard Hawks.Le rythme du film est assez soutenue malgré une intrigue peu évolutive.Bon interprétation de Cary Grant,charismatique,drôle avec une gestuelle parfaite.Rosalind Russell effectue une assez bon prestation grâce à une expressivité bien dosé.Ralph Bellamy est quand à lui moyen,trop terne,peu aidé par son rôle limité.Travail un peu quelconque au niveau du cadrage,malgré une alternance assez inventive entre de nombreux plans fixes et de longs mouvements de caméras(un peu brusques).Pareil pour le montage,qui mélange plans longs pour les dialogues et plans courts pour l'action pure.Les dialogues sont ironiques et bien écrits.La thématique de Hawks est assez large:problèmes de couples,jalousie,satire sur le monde de la presse et satire politique.La Dame du vendredi est donc un assez bon film grâce à la présence de Cary Gant en grande forme mais desservie par des bavardages incessants et une mise en scène impersonnelle.
Film incisif et percutant - un de plus mais on ne s’en lasse jamais - sur le monde de la presse et son univers impitoyable. Howard Hawks, qui le tourne entre Seuls les anges ont des ailes et Sergent York, adopte le ton humoristique qu’il maîtrise si bien et qu’on avait déjà pu apprécier dans L’Impossible Monsieur Bébé. Sur un scénario pourtant tiré d’une pièce de théâtre, il réussit le petit miracle de ne jamais tomber dans le théâtre filmé grâce à une mise en scène toute de fluidité et d’intelligence, s’appuyant sur des dialogues hallucinants de virtuosité et des comédiens en état de grâce. Cary Grant est une fois de plus son interprète masculin et il n’a peut-être jamais été aussi grand. Ses joutes verbales avec la superbe Rosalind Russell, qui se montre son égale sur le plan de la finesse et du second degré, sont un régal. Au niveau du propos, les deux thèmes du film (la critique d’un monde fondé sur des valeurs individuelles et les difficultés de pouvoir y exister en tant que couple) sont menés en parallèle avec un brio époustouflant qui fait sans doute de ce film une des meilleures comédies américaines de tous les temps.
Une comédie très bien huilée avec quelques courtes incursion dans le drame. L'histoire elle-même n'a en réalité rien de comique, les situations, les personnages et les dialogues donnent ce ton léger. Cary Grant et Rosalind Russell sont tout à faits excellents, Grant joue merveilleusement ce personnage totalement odieux et près à tout les coups bas pour avoir un scoop, à tel point que ne peut s'empêcher d'éprouver de la sympathie pour le personnage. Howard Hawks s'impose comme l'un des meileurs réalisateurs de comédie des années 30/40 au U.S.A. En bref : A VOIR et regardez aussi Bringing Up Baby du même réalisateur.
Howard Hawks réitère avec Cary Grant, juste après l’hilarant L'Impossible Monsieur Bébé (1946). Avec La Dame du vendredi (1947), on assiste ici à une comédie délurée, ébouriffante et tonique, dans laquelle Cary Grant & Rosalind Russell excellent dans leurs joutes verbales avec un débit infernal et inépuisable ! 90 minutes de dialogues cinglants, où les acteurs s’empiètent les uns sur les autres, qu’ils se parlent de vive voix ou au téléphone, une véritable cacophonie comme on a rarement vu au cinéma (le débit est de 240 mots par minute !!!). Situations absurdes, dialogues de sourds, innombrables retournements de situation font de cette comédie, une très belle réussite !
Un film méconnu (je crois) d'Howard Hawks, cette dame du vendredi vaut le détour et même vaut le voyage. Les dialogues sont jouissifs et les deux acteurs extraordinaires. Pas la peine de parler de Cary Grant, toujours au top. Par contre, j'ai découvert une actrice -pourtant à l'affiche de Femmes de Cokor- en la personne de Rosalind Rusell : c'est l'étoile du film. Sous la comédie se cache pas mal de niveaux de lecture (sur le couple, la presse...) plus ou moins accessibles mais au premier degrés, ce film est de toute façon une perle que l'on peut trouver en DVD.
Excellente comédie satirique sur le milieu de la presse, adapté d’une pièce de théâtre. Billy Wilder en fera également une très bonne version en 1974 avec « Spéciale première » en remplaçant le protagoniste féminin par Jack Lemmon.
Au départ à l'énoncé plutôt singulier, ce polar séduit par son coté humain et enfin pour son challenge pas sans intérêt. Un film spirituel que vient éclairer un peu de religion.