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Cinéphiles 44
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5,0
Publiée le 9 octobre 2017
Un chef d’œuvre vient de ressurgir dans les salles obscures. La Dame du Vendredi est l’adaptation de la pièce de théâtre The Front Page écrite en 1928 par Ben Hecht et Charles MacArthur. Mais le réalisateur Howard Hawks fera le choix de féminiser le personnage principal. Ainsi, une brillante journaliste vient annoncer à son ex-mari et ex-patron son mariage avec un autre homme. Toujours accroché à elle, ou au moins à son professionnalisme, Cary Grant va tout faire pour qu’elle accepte une nouvelle interview, celle d’un condamné à mort. Si le titre français n’a pas de sens devant la métaphore du titre originel, ce long-métrage est une pépite du cinéma de conversation. Les personnages parlent en même temps, se coupent la parole et donnent ainsi une impression profonde de réalisme. Rosalind Russell transperce littéralement l’écran de par sa prestance et son élocution. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Il y a certaines comédies américaines des années 30 et 40 qui sont devenu des grands classiques et chefs-d'oeuvre et ce film en fait partie. Des répliques qui fussent et qui sont d'une qualité d'écriture géniale. Cary Grant fait un grand numéro et Rosalind Russell également, des situations folle mais aussi plus noir par moments. Très rythmé et assez critique envers la politique et le journalisme, du tout bon cinéma.
Elle, libérée mais trop. Lui, charmeur et manipulateur. Un couple en crise dans un contexte journalistique. Une dernière collaboration le temps d'une affaire judiciaire… Voilà le topo de cette comédie adaptée librement d'une pièce de théâtre de Ben Hecht et de Charles MacArthur. Comédie où la guerre des sexes s'accompagne d'une guerre du scoop. Howard Hawks (L'Impossible Monsieur Bébé) aborde tout cela à sa sauce, relevée et piquante : mise en scène follement rythmée autour de dialogues plein d'esprit et d'humour. Dialogues qui fusent non-stop et maintiennent une situation de crise permanente et délirante. C'est un sacré feu d'artifice verbal, sur un débit rarement égalé. Les affaires de cœur sont croustillantes. Les relations entre politique, justice et presse sont passées à la moulinette critique et caustique. Et les journalistes en prennent particulièrement pour leur grade : opportunistes, menteurs, cyniques, magouilleurs sans scrupule… Au final, cette Dame du vendredi (titre qui n'a guère de sens en français – Girl Friday désigne en anglais une "employée à tout faire") est l'un des films les plus en verve de Howard Hawks.
Une adaptation plutôt théâtrale et d'une rapidité assez fulgurante. L'histoire est toujours la même mais quelques éléments ont été conservés par rapport à la version de Billy Wilder. Ici on a toujours le comique et davantage de rythme. Il est également notable qu'ici le héros est une journaliste et non l'inverse comme avec Tony Curtis!!!!! Toujours un Cary Grant parfait dans ce genre de rôle.
Le directeur d'un grand journal va tenter, par tout les moyens, de reconquérir sa meilleure collaboratrice : sa femme, qui veut divorcer... Grâce à un scénario ( écrit par Charles Lederer et Ben Hecht ) particulièrement malin et bien ficelée, à une mise en scène sans temps mort et aussi à une interprétation assez réjouissante de l'ensemble du casting ( Cary Grant, Rosalind Russell et Ralph Bellamy sont épatants !! ), ce long métrage, que Howard Hawks réalisa en 1940, se suit avec un certain plaisir. Il faut avouer que l'ensemble est souvent très drôle, grâce aussi aux savoureux dialogues que les comédiens prennent plaisir à dire tout au long du récit. Bref, on passe vraiment un très bon moment devant cette comédie de Howard Hawks, qui s'inscrit sans doute comme étant une des plus réussi de l'époque.
Comédie rythmée et très bavarde, à la limite du supportable tant le débit de paroles est rapide et effréné ! Ce film désuet vieillit mal comme beaucoup de films de cette époque, et celui-ci n'a rien de très original et ne marquera pas mon esprit sur la durée.
Démarrant avec un enthousiasme entraînant, cette comédie burlesque lorgne du côté de la satire juridico-médiatique quitte à mêler les registres de façon brouillonne; ce sont d'ailleurs la confusion et l'impression de tournis qui prévalent, induisant une certaine lassitude devant l'enchaînement de péripéties redondantes et l'incursion de personnages sortis ex machina! Une intrigue qui aurait gagné à se recentrer pour exploiter pleinement son aspect sautillant.
Journaliste brillante, formée à la dure par le rédacteur en chef du "Morning Post", Walter Burns (Cary Grant), qu'elle a épousé avant de s'en séparer, Hildy Johnson (Rosalind Russell) a décidé de quitter le métier pour se marier à un modeste employé de bureau d'Albany. Apprenant la nouvelle, Walter Burns, qui brûle de reconquérir son ancienne épouse, cherche à la retenir en lui demandant de couvrir les dernières heures d'un condamné à mort dont il est persuadé de l'innocence. Hildy, que la passion du journalisme n'a jamais quittée, accepte cette mission et va se retrouver impliquée dans la rocambolesque évasion du prisonnier.
"La Dame du vendredi" est peut-être un des films hollywoodiens les plus mythiques. Howard Hawks adapte une pièce de théâtre de 1928 "The Front Page" sur la presse, la justice et la corruption de la politique dont l'action en trois actes se déroulait dans la salle de presse du tribunal de Chicago au-dessus de la potence où un condamné à mort allait être pendu. La pièce n'avait rien de drôle ; mais Hawks en transforme radicalement le sujet et l'esprit en changeant le sexe de son personnage principal, Hildy Johnson, confié sur les planches à un homme. "La Dame du vendredi" - traduction calamiteuse de "His Girl Friday", allusion à peine voilée au Vendredi de Robinson - devient une "screwball comedy" loufoque à souhait, célèbre pour ses dialogues à la mitraillette. "La Dame du vendredi" est aussi un film profondément féministe qui met son héroïne en valeur, dès son premier plan où on la voit traverser majestueusement la salle de presse du "Post". Le rôle avait été proposé à Ginger Rogers, Claudette Colbert ou Carole Lombard. Il échut à Rosalind Russell qui n'acquit pas la célébrité de ses concurrentes mais n'en est pas moins éblouissante.
Il est sacrilège de trouver à redire à ce chef d'oeuvre de la comédie américaine. Cary Grant y est d'un charme étincelant. Les dialogues sont un feu d'artifice. Pour autant, à mon grand désarroi, j'avoue que je m'y suis un peu ennuyé. Je m'y suis ennuyé comme je m'ennuie devant "La Joconde". Parce que la perfection, à un tel niveau, lasse. Parce que l'oeuvre est trop lisse, trop impeccable, trop prévisible aussi, pour provoquer chez moi une surprise, une interrogation.
La Dame du vendredi (His girl friday) est la seconde adaptation de la pièce de théâtre The Front Page de Ben Hecht et de Charles MacArthur mais, cette fois, Howard Hawks changea le sexe du personnage principal. Cela modifie la première partie du film en rajoutant l'élément de la jalousie à l'histoire. Ce film est assez drôle mais est loin de l'être autant que les meilleures comédies de Hawks (Les Hommes préfèrent les blondes, L'Impossible Monsieur Bébé, Chérie, je me sens rajeunir...) et on peut lui préférer la version plus fidèle à la pièce que fit Billy Wilder en 1974 avec Spéciale Première (The Front Page).
Une comédie légère, plaisante et réussie signée par Howard Hawks. Il faut dire qu'ici le tout ne baigne pas dans un scénario potache, ou juste prétexte à servir une répétition de gags, comme c'est souvent le cas dans les comédies, non au contraire, l'histoire est intéressante, mais permet à la fois de faire cingler les répliques, et les situations amusantes. Le tout monte dans une lente hystérie collective, où les personnages ne s'écoutent même plus les uns les autres, tout le monde crie, il faut être attentif partout. Vraiment sympa, même si je n'irai pas jusqu'à crier au chef d'œuvre.
Excellente comédie satirique sur le milieu de la presse, adapté d’une pièce de théâtre. Billy Wilder en fera également une très bonne version en 1974 avec « Spéciale première » en remplaçant le protagoniste féminin par Jack Lemmon.
Howard Hawks est un maître de la comédie américaine et il le prouve encore avec cette "Dame du vendredi" (pauvre titre !!!) qui rejoint sans mal les meilleures productions du genre. Scénario maîtrisé de bout en bout, montage hallucinant, dialogues enlevés et incisifs, acteurs exceptionnels (Cary Grant excelle dans l'art de la comédie), intrigue jubilatoire..., Howard Hawks touche au but et met encore une fois en plein dans le mille. Une très grande comédie.
Une super comédie (ma première Screwball comedy) dynamitée par une explosion de dialogues intelligemment écrits, une réalisation efficace et des acteurs déchaînés (Grant et Russell en haut de leur talent). C'est le genre qui ne vous fera pas dormir tellement les péripéties s'enchaînent vite. La fin est exquise. Un classique de la comédie américaine.
Les dialogues sont délicieux, les comédiens excellents (on retrouve le génial Cary Grant dans un rôle relativement proche de celui qu'il tenait dans Bringing Baby). Le film est donc agréable à suivre. Il est, en revanche, moins drôle que Bringing Baby, même si la mise en scène de Howard Hawks y est tout aussi aboutie et la photographie du film soit de meilleure facture.