J'ai adoré. Certains diront qu'il a un aspect vieillot, je ne partage pas vraiment cet avis. "Les Anges de Boston" allie parfaitement humour, dérision, violence et religion. Les pérégrinations de nos 2 héros irlandais et de leur camarade italien sont un régal. Avec pour leur mettre des bâtons dans les roues un inspecteur homo un peu maniéré et névrosé interprété magistralement par un excellent William Dafoe. Les personnages sont taillés dans du diamant brut, et c'est un régal. L'humour est tranchant, les dialogues sont aiguisés, et la mise en scène est intelligente. On en fait jamais trop finalement, toujours à la limite mais jamais trop. On évite même pas mal les clichés et au final c'est un bon point pour ce genre de film. Avec un finish explosif et théâtral qui régale, les Anges de Boston a presque tout juste et aurait mérité une plus grande reconnaissance !
Bof Bof, en vo ce film est une apologie au mot F**K tant il est cité toutes les 20 secondes, à par ca des pétarades dans tout les coins et un scénario faussement original digne d'une série B. Bref passer votre chemin.
Tarentinesque, voilà le mot qui pourrait définir ce film bourré de plans ultra stylés, de séquences au ralenti et d'acteurs charismatiques. Avec un Willem Dafoe géniallissime dans ce role de cinglé et les deux frères irlandais joués par les acteurs Reedus et Flannery, eux aussi très bon dans leurs roles de purificateurs absolus du mal. Bref, un film générationnel que j'ai malheureusement vu un peu tard par rapport à sa date de sortie.
Ignoré à sa sortie (quelques jours après la tuerie de Columbine), le film a peu à peu acquis un statut culte. Généralement, ce statut est surtout conditionné par le fait que personne ne l'a vu et qu'on le trouve finalement pas si mal que ça. Et là, c'est parfois un peu le cas. En l'état, le film est assez réussi, c'est une bonne série B bien faite, marrante, ultra-violente, avec une histoire rendant hommage au Punisher et on suit avec plaisir les pérégrinations de ces 3 losers qui deviennent un peu par accident des machines à tuer. Jusqu'à ce qu'ils rencontrent un dur, un vrai, un mec sans pitié. Pendant ce temps, un agent du FBI les traque. Et c'est là que W. Defoe sauve le film. En effet, toutes les scènes de tuerie nous sont racontées en flash-backs par ce dernier grâce à son pouvoir de déduction hors norme. Épaulé par 3 inspecteurs du NYPD très intrigués, cet artifice trouve son aboutissement dans une séquence jouissive. Les acteurs sont très bons, les dialogues claquent, le geek est comblé surtout que la mise en scène est moyennement tapageuse voire parfois intelligente et très fun. Une bonne découverte qui aurait mérité un meilleur sort à sa sortie. D'autres critiques sur
Le film d'action qu'il ne fallait pas louper à l'époque a terriblement mal vieilli... Je l'ai remis il y a peu mais je regrette, j'aurais dû rester sur la bonne impression que j'en avais. J'ai pensé prendre autant de plaisir qu'en remettant un "DieHard" mais malheureusement, "the boondock saints" n'a pas autant de "charisme". scénario intéressant à la base mais c'est la mise en scène (qui m'a paru bien vieillotte) et surtout les personnages qui m'ont ennuyé.... Faut dire que les acteurs en font aussi des tonnes (Wilem Dafoe pas loin derrière les 2 acteurs principaux: Norman Reedus et Sean Patrick Flanery) ce qui n'arrange vraiment rien ! Bref, restez sur votre bonne impression pour ceux qui l'ont vu, les autres: Retapez vous du John McLane!!!
Images et mise en scène sommaire, plans basiques, Les anges de Boston n'a rien d'intemporel tant on a immédiatement l'impression de replonger dans le cinéma d'action des années 90 dès les premières minutes. Une comparaison qui aurait pu être flatteuse quand on repense à un Die Hard ou à L'arme Fatale mais malheureusement, cette époque possède aussi son lot de ratés. Sorti à la fin des années 90, Les anges de Boston ne parvient pas à tenir la distance. Le film s’essouffle même très rapidement, la faute tout d'abord à un doublage Français niait, à des personnages et des actions stéréotypées où se mêlent maladroitement chants religieux et gunfights au ralenti et à cause d'une morale douteuse bien Américaine de justice divinement justifiée. Willem Dafoe est agaçant en agent du FBI aux méthodes originales et risibles et Norman Reedus et Sean Patrick Flanery, nos Anges de Boston n'ont vraiment rien de mémorable. On se lasse vite devant un manque d'originalité flagrant qui tente d'être comblé par une mise en scène et des dialogues aguicheurs mais aussi simplistes qu'un bon vieux film de fin de soirée de ce qu'on appelait il y a bien longtemps une chaine du câble. Un film qu'on pourrait qualifié de pétard mouillé. Quand on vous vend un film avec des phrases du genre "il est trop fort, faut que tu le vois", aussi enthousiaste que soit votre interlocuteur, méfiez vous de l'absence d'arguments de son propos.
Premier film d'une saga de deux opus, saga qui à le mérite d'être original, avec de l'action de l'humour et un scenario prenant. Les acteurs sont drôle et donne au film un humour qui ne lui est pas déplaisant. Même si le film respect certain code, on ne peut que s'amuser à le regarder. Lui et la suite.
Guerre de gang qui ne se prend pas trop au sérieux aux scènes de fusillades impressionnantes et intéressantes en retrospective. Willem Dafoe est tordant en agent du FBI homosexuel...
Deux frères Irlandais Conner et Murphy MacManus décident de nettoyer les rues de Boston des truands et de la Mafia contrôlée par le clan Yakavetta, à chaque assassinat perpétué ils récitent versets et cantiques, persuadés d'agir par la main de Dieu. Et chaque crime les rapproche un peu plus de l'inspecteur Smecker... Un film aussi déjanté est à double tranchant, il peut très vite devenir soulant ou alors il arrive très facilement à nous entraîner dans son délire. Et bien pour "Les Anges de Boston" c'est une fois sur deux, il est excellent pour ses scènes avec l'inspecteur et les scènes de carnages et il est exaspérant pour ses scènes braillardes peut-être dues au doublage. De très bonnes idées scénaristiques mais quelques cafouillages, ce qui est normal pour un premier métrage. Une bonne distribution au moins pour les trois rôles principaux. En bref un film plutôt indescriptible mais qui vaut le détour.
Film méconnu en France, Les Anges de Boston jouit pourtant d'une bonne réputation outre-Atlantique, ce qui a attisé ma curiosité. Il s'agit d'un long métrage assez spécial. En effet, tout au long de celui-ci, le ton s'avère être assez décalé. On jongle de la comédie au drame, tout cela dans un film de gangster. Autant dire, qu'au final, on se retrouve avec un mélange plutôt particulier. Pour ma part, ce mix des styles m'a beaucoup plu, permettant d'alterner grosses scènes de fusillades et moments totalement absurdes. En revanche, l'écriture des personnages m'a quand même dérangé. Premièrement, on ne connaît rien d'eux, ou du moins très peu de choses, ce qui ne facilite pas l'attachement aux protagonistes. De plus, le changement de comportement des héros parait brutal et démesuré. Une rupture un peu trop radicale selon moi. Mais il s'agit là de l'essence même du film, et c'est ce qui fait une partie de son charme. Au delà de ce script un peu léger, les acteurs s'en donnent à cœur joie. Sean Patrick Flanery, Norman Reedus et David Della Rocco forment un trio explosif, et Willem Dafoe, en roue libre, délivre une prestation géniale. Entre Quentin Tarantino et Guy Ritchie, sans égaler leur talent, Troy Duffy offre tout de même un film singulier, rythmé, musclé avec quelques séquences inoubliables, sans grande profondeur néanmoins.
Loufoque. William Defoe en flic et deux ou trois malfrats, qualifiés " Les Saints" parce qu'ils tuent des criminels, avec ainsi deux histoires en parallèles et qui s'enchevêtrent. On relève aussi une une pointe d'humour, de religion, voire de surréalisme (vers la fin) avec le flic racontant la situation passée pendant qu'elle a lieu. Même si ça se laisse voir, je n'adhère à ce style bizarre de mélange des genres, et au fait de cautionner de tuer des assassins (rappelant la peine de mort). On ne punit la barbarie par de la barbarie.